La revitalisation des centres-villes : les petites villes ne doivent pas être oubliées !

28 juin 2018

La question de la redynamisation des centres-villes se pose dans de nombreuses petites villes qui souffrent de la concurrence de leur périphérie, tant sur le plan du commerce que sur celui du logement.

Les chiffres sont éloquents : le taux de vacance commerciale, s’il ne dépasse pas 6,8% dans les métropoles est aujourd’hui largement au-dessus de 12% dans la majorité de nos petites villes et s’élève à plus de 20% dans les communes les plus sinistrées. La dévitalisation des centres villes est un phénomène préoccupant, en progression constante. L’APVF tire la sonnette d’alarme depuis plusieurs années et appelle le gouvernement à mesurer la situation des petites villes en leur portant une attention particulière.

Le Gouvernement a lancé un plan « Action Cœur de ville » le 15 décembre 2017 pour tenter d’arrêter l’hémorragie. Ce plan, doté de 5 milliards d’euros sur 5 ans, concerne 222 villes dont près d’un tiers sont des petites villes mais dont la grande majorité sont des villes moyennes.

L’APVF a salué l’approche transversale de ce plan qui englobe les questions du commerce, du logement, des équipements et des services mais regrette le nombre limité de communes qui y auront accès. Surtout, il met de côté de nombreuses petites villes qui souffrent en priorité de la dévitalisation comme l’ont bien souligné Martial Bourquin et Rémy Pointereau.

L’Association souligne la nécessité de ne pas oublier les petites villes concernées elles aussi par la dévitalisation de leurs centres. L’APVF reste favorable à la PPL Bourquin-Pointereau qui met davantage la lumière sur les petites villes. Elle demande que celle-ci soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblé nationale.

L’APVF organisera le 6 novembre prochain, à Paris, un colloque national sur cette thématique, en partenariat avec la Caisse des dépôts.