Objectifs pour la « Branche Famille » : l’APVF évoque « des ambitions difficilement réalisables »

19 juillet 2018

L’APVF a réagi par voie de communiqué après avoir pris connaissance des orientations de la Convention d’objectifs et de gestion (COG) 2018-2022 de la branche famille qui viennent d’être arrêtées par le conseil d’administration de la CNAF.

Etant donné le contexte budgétaire et financier qui demeure très tendu pour de nombreuses petites villes, l’APVF a rendu public ses sérieux doutes quant à la capacité des collectivités concernées à concrétiser les orientations contenues au sein de la Convention d’objectifs et de gestion (COG) 2018 – 2022 relatives à la branche famille.

En effet, la création de 30.000 places supplémentaires en crèche, de 500.000 places en accueil de loisirs le mercredi ou encore de 400 centres sociaux vont une nouvelle fois exiger des engagements considérables en termes financiers, pratiques et logistiques de la part des communes et notamment des petites villes dont la fragilité financière a été régulièrement mise en lumière par l’APVF ces dernières années.

Les orientations définies par ce document semblent méconnaître les enjeux et les difficultés auxquels sont confrontées les petites villes à l’heure actuelle, qui se présentent avec d’autant plus d’acuité que la réduction drastique des emplois aidés a mis à mal les politiques locales relatives à l’enfance et à l’accueil, que le budget du fonds national d’action sociale (FNAS) a vocation à progresser moins vite que sur la période 2013 – 2017 et que la réforme annoncée du Contrat enfance jeunesse suscite déjà des inquiétudes parmi les élus locaux.

Dans son communiqué, l’APVF a appelé l’Etat à agir pour que la CNAF soit en mesure d’accompagner le mieux possible les petites villes pour tendre vers les objectifs arrêtés par la Convention d’objectifs et de gestion de la branche famille, en assouplissant notamment les modalités de co-financements.