03
octobre
2019
La commission des lois du Sénat propose 12 mesures pour renforcer la sécurité des Maires

La commission des lois du Sénat propose 12 mesures pour renforcer la sécurité des Maires

Droits et devoirs des élus

La commission des lois du Sénat a rendu public, mercredi 2 octobre, une proposition de plan d’action pour « renforcer l’autorité des maires, conforter leurs moyens d’actions et mieux les protéger dans l’exercice de leurs fonctions ». Suite au décès de Jean-Michel MATHIEU, Maire de Signes, le 5 août dernier, la commission des lois du Sénat a …

La commission des lois du Sénat a rendu public, mercredi 2 octobre, une proposition de plan d’action pour « renforcer l’autorité des maires, conforter leurs moyens d’actions et mieux les protéger dans l’exercice de leurs fonctions ».

Suite au décès de Jean-Michel MATHIEU, Maire de Signes, le 5 août dernier, la commission des lois du Sénat a lancé, en lien avec l’Association des Maires de France, une consultation auprès des maires et des conseillers municipaux. 3 812 élus, représentant près de 11% des communes, ont répondu à ce questionnaire.

92% des élus interrogés ont indiqué avoir déjà été victimes d’incivilités, d’injures, de menaces ou d’agressions. 14% d’entre eux ont subi des attaques physiques. 59% des élus interrogés estiment que ces comportements sont plus fréquents depuis les élections municipales de 2014.

Sans nier l’ampleur du phénomène, ces chiffres doivent cependant sans doute être relativisés. En effet, les maires victimes de ces comportements sont sans doute plus prompt à répondre à ce type d’enquête que les autres élus municipaux.

Après avoir étudié les résultats de cette enquête, la commission des lois a adopté un plan de 12 propositions. Ces propositions ne posent, pour l’essentiel, pas de difficultés. La commission des lois propose de :

  • Elargir à l’ensemble des élus communaux le périmètre de l’assurance obligatoire pour couvrir les frais liés à la protection fonctionnelle
  • Assouplir les conditions d’attribution de la protection fonctionnelle aux élus victimes
  • Diffuser des orientations fermes de politique pénale à l’ensemble des parquets
  • Adresser aux préfectures un dispositif d’accompagnement des maires agressés
  • Soutenir juridiquement les maires dans l’exercice de leur pouvoir de police
  • Renforcer la possibilité de prononcer des amendes administratives
  • Elargir la possibilité d’amendes forfaitaires dans le cas d’infractions, aisément caractérisables, aux arrêtés de police municipale
  • Augmenter le montant maximum de l’amende pour une infraction à un arrêté de police
  • Renforcer l’information des maires sur les suites judiciaires données aux infractions
  • Assouplir les conditions de mutualisation des polices municipales
  • Encourager la coordination entre les forces de sécurité étatique et les services de police municipale
  • Favoriser le déploiement de systèmes de vidéoprotection

La commission des lois portera certaines de ces propositions par le biais d’amendements au texte « Engagement et proximité ».

Au-delà des incivilités et des agressions verbales et physiques, les maires, notamment de petites villes, sont confrontées à de nombreuses difficultés dans l’exercice de leur mandat.

La baisse des dotations de l’Etat ces dernières années et la complexification de la gouvernance locale (inflation normative et rôle de plus en plus important des intercommunalités) contribuent également à ce sentiment de « malaise »

De même, la « crise des vocations », parfois évoquées à l’approche des élections municipales, peut s’expliquer par plusieurs facteurs qui rendent le mandat municipal peu attractif (faiblesse des indemnités, importance de la responsabilité pénale des maires, difficultés à retrouver une activité professionnelle à l’issu d’un mandat …).

Sur ces sujets, le projet de loi « Engagement et proximité » va dans le bon sens. L’APVF a cependant formulé plusieurs propositions, notamment sur la question du statut de l’élu (fin de mandat, indemnités et responsabilité pénale).

Télécharger le communiqué de presse

02
octobre
2019
Projet de Loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020 : le retour à l’équilibre est repoussé, des économies demandées aux Hôpitaux

Projet de Loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020 : le retour à l’équilibre est repoussé, des économies demandées aux Hôpitaux

Finances et fiscalité locales, Services publics

Le nouveau PLFSS 2020 présentera un budget en déficit de 5,1 milliards d’euros pour 2020. Le Gouvernement a notamment dû renoncer à certaines économies, tout en avançant certaines de ses promesses. Dans le même temps, les prévisions de croissances se sont avérées optimistes par rapport à la réalité, ce qui a réduit les recettes escomptées. …

Le nouveau PLFSS 2020 présentera un budget en déficit de 5,1 milliards d’euros pour 2020. Le Gouvernement a notamment dû renoncer à certaines économies, tout en avançant certaines de ses promesses. Dans le même temps, les prévisions de croissances se sont avérées optimistes par rapport à la réalité, ce qui a réduit les recettes escomptées.

Depuis 2018, l’Etat ne compense plus les sommes qu’il prélève à la Sécurité sociale. Le retour dans le rouge était donc prévisible : les branches maladie et vieillesse affichent un déficit de respectivement 3 milliards et 2,7 milliards pour 2020. Le régime général sera lui en déficit de 3,8 milliards, tout comme le fonds de solidarité vieillesse, lui aussi en déficit. Seules les branches famille (+700 millions pour 2020) et accidents du travail (+1,4 milliard) compensent.

Le gouvernement a ces derniers jours communiqué sur les nouvelles mesures : recouvrement des pensions alimentaires par les CAF, création d’un congé indemnisé pour les proches aidants d’une personne âgée, handicapée ou malade, 210 millions d’euros alloués aux EHPAD dès 2020, et 130 millions pour la rénovation d’établissements médico-sociaux.

Quant aux allocations familiales, les retraites supérieures à 2000 euros, la prime d’activité, l’AAH ou les aides au logement augmenteront d’à peine 0,3% pour une inflation estimée à 1%.

Les restrictions demandées aux hôpitaux seront de l’ordre de 4 milliards d’euros pour 2020, puisque la hausse programmée des dépenses est de 2,3% alors que la dynamique naturelle est à 4,5%. 980 millions d’euros d’économie seront réalisées sur le prix des médicaments, 595 millions sur les prescriptions, et 585 millions d’efforts sur les achats des établissements de santé.

L’hôpital devra se serrer la ceinture à hauteur de 830 millions d’euros, ce qui n’est pas sans résonner avec l’annonce du plan pour les urgences de 750 millions annoncé début septembre qui ne sont donc que des redéploiements de crédits, comme déjà pointé par les observateurs.

02
octobre
2019
Budgets participatifs : les petites villes s'y mettent aussi

Budgets participatifs : les petites villes s'y mettent aussi

Réforme territoriale et gouvernance locale, Ville intelligente et durable

Le mouvement des gilets jaunes a permis une véritable prise de conscience sur la nécessité de faire participer davantage les citoyens aux décisions publiques. Dans les petites villes, les Maires n’ont pas attendu ce mouvement pour mettre en place des dispositifs participatifs innovants. Un outil s’est particulièrement développé ces dernières années, il s’agit des budgets …

Le mouvement des gilets jaunes a permis une véritable prise de conscience sur la nécessité de faire participer davantage les citoyens aux décisions publiques. Dans les petites villes, les Maires n'ont pas attendu ce mouvement pour mettre en place des dispositifs participatifs innovants. Un outil s'est particulièrement développé ces dernières années, il s'agit des budgets participatifs.

L'idée de "budget participatif" à émerger à la fin des années 1980 à Porto Alegre au Brésil avant de se développer en Amérique latine dans un premier temps, puis de s'exporter en Europe et en Asie.

Il s'agit de demander aux citoyens de se prononcer sur les grandes orientations budgétaires de la collectivité. Les modalités peuvent varier d'une collectivité à une autre (investissement et/ou fonctionnement, dépenses et/ou recettes, enveloppe consacrée au dispositif, modalités de vote ...).

En 2014, 6 villes françaises disposaient d'un budget participatif. Aujourd'hui plus d'une centaine de collectivités ont mis en place un dispositif de ce type.

L'exemple le plus célèbre est sans aucun doute celui de la Ville de Paris. C'est le budget participatif le plus important au monde. 5% du budget d'investissement de la collectivité (500 millions d'euros sur la mandature) est confié aux Parisiens qui peuvent proposer des projets, qui sont ensuite expertisés par les services techniques (coût, faisabilité) avant d'être soumis au vote. Les Parisiens votent alors pour choisir leurs projets préférés, les projets qui arrivent en tête (dans la limite de l'enveloppe budgétaire allouée) sont ensuite réalisés. Au-delà de l'aspect participatif, ce dispositif a également une vertu pédagogique et permet de faire comprendre aux administrés les contraintes (budgétaires, techniques) qui peuvent être rencontrées. Cette année plus de 10% des Parisiens ont pris part à ce vote, un chiffre en constante augmentation depuis 2014.

Les budgets participatifs ne sont cependant pas réservés aux grosses collectivités. La commune de Jarny en Meurthe-et-Moselle (8 300 habitants) consacre par exemple 250 000€ à son budget participatif. De même à Firminy dans la Loire (17 000 habitants), c'est 9% du budget d'investissement qui est dédié au budget participatif.

02
octobre
2019
3 questions à ... Éric Gonce, directeur général adjoint à la Fédération nationale du Crédit Agricole

3 questions à ... Éric Gonce, directeur général adjoint à la Fédération nationale du Crédit Agricole

3 questions à … Éric Gonce, directeur général adjoint Transformation et performance en charge de la filière tourisme à la Fédération nationale du Crédit Agricole Le tourisme en France En 2018, 90 M d’arrivées devant l’Espagne (82,6 M) et les États-Unis (77 M) 3 % des investissements contre 10 % en moyenne 313 000 entreprises en France, dont 66 % dans la …

3 questions à ... Éric Gonce, directeur général adjoint Transformation et performance en charge de la filière tourisme à la Fédération nationale du Crédit Agricole

Le tourisme en France

  • En 2018, 90 M d’arrivées devant l’Espagne (82,6 M) et les États-Unis (77 M)
  • 3 % des investissements contre 10 % en moyenne
  • 313 000 entreprises en France, dont 66 % dans la restauration
  • 1,3 million de salariés
  • Une consommation intérieure qui représente 7,25 % du PIB en 2017

Source : Études économiques Crédit Agricole SA

 

Quelles sont les grandes tendances du secteur du tourisme en France ?

La France est la première destination touristique mondiale avec 90 millions d’arrivées de touristes internationaux en 2018, devant l’Espagne et les États-Unis, mais elle n’occupe que la troisième place en termes de recettes. Les touristes y dépensent moins qu’ailleurs : un bon nombre d’entre eux ne font que passer pour rejoindre les pays du sud de l’Europe. Tout l’enjeu consiste donc à les retenir. Cela exige de s’adapter à leur demande qui se modifie. Côté territoire, une meilleure répartition des investissements permettrait de répondre à une demande croissante de tourisme rural et de montagne, tout en contrant un risque d’excès de concentration, sur le littoral notamment.

 

Quels sont les enjeux touristiques majeurs pour les petites villes ?

Elles ont de nombreux atouts ! La France est un pays extrêmement varié, avec de nombreuses richesses à montrer : ses paysages, ses régions et leurs ressources historiques, culturelles, industrielles, gastronomiques et viticoles, artisanales, etc. Mais toutes ces dimensions sont souvent méconnues des tours opérateurs étrangers. Le premier enjeu est donc de les faire connaître, en s’appuyant notamment sur les labels comme celui du patrimoine mondial de l’Unesco, qui donne un formidable écho aux atouts touristiques de notre pays à l’étranger.

Un autre facteur est entre les mains des acteurs du tourisme eux-mêmes. Il est essentiel d’adapter l’offre à l’évolution des usages, qu’il s’agisse de l’hébergement ou des services connexes. La recherche d’un service de base irréprochable a conduit à une standardisation par le passé. Mais le touriste d’aujourd’hui recherche davantage de liberté, de personnalisation, il veut vivre une expérience : le lieu d’accueil devient un espace de rencontre et de partage d’expérience, les horaires d’ouverture s’assouplissent, un hôtel peut proposer à ses visiteurs une cueillette ou une dégustation de produits frais dans l’exploitation agricole d’à côté, garantir un tarif négocié avec le parc d’attraction voisin, proposer des soins de bien-être à ses clients… Le seul hébergement ne suffit plus : pour retenir les visiteurs et différencier son offre il faut élargir le champ des services. C’est pourquoi, il est important que tous les acteurs locaux se coordonnent, afin de proposer aux visiteurs un bouquet de services complet, qui valorisera le site, la vallée ou encore l’offre culturelle locale. Ainsi organisé, le tourisme est un indéniable facteur de développement territorial. Le Crédit Agricole en avait d’ailleurs fait son message principal lors du Congrès des Maires en 2018 en distribuant aux élus le guide « Comment le tourisme peut dynamiser la commune et le territoire ».

 

Justement comment le Crédit Agricole accompagne-t-il les petites villes de France dans leur démarche touristique ?

En étant à leurs côtés et en les aidant à conduire ces changements ! Le secteur du tourisme se transforme et les Caisses régionales de Crédit Agricole, 1er partenaire des professionnels du tourisme dans chaque région de France et des territoires d’Outre-Mer, sont les mieux placées pour les accompagner dans cette transformation. Leur vocation, en qualité de banques régionales mutualistes de plein exercice, est bien entendu de financer leurs investissements, mais aussi de créer du lien entre les acteurs économiques locaux. C’est ainsi que, dans plusieurs Caisses régionales, on voit naître et se structurer une véritable filière du tourisme, qui cherche à créer un écosystème propice au développement du tourisme local.

Les leviers d’action sont nombreux. Par exemple, en termes d’innovation, nous avons recensé à ce jour 82 start-up dans l’ensemble du réseau des Villages by CA, qui développent de nouveaux services à vocation touristique (parcours touristiques digitaux hors connexion, guidon de vélo connecté…) ou travaillent sur l’exploitation des données touristiques, la data. Cette tendance a par exemple conduit le Village by CA implanté à Marne-la-Vallée (Caisse régionale de Brie-Picardie) à nouer un partenariat avec l’Ifis (Institut Francilien d'Ingénierie des Services) de l’Université de Marne-La-Vallée et avec l’école hôtelière Ferrières voisine. Nous nous appuyons également sur des professionnels locaux et nationaux du tourisme. Ainsi, le Crédit Agricole entend bien s’afficher comme un acteur global de la filière tourisme, ambition parfaitement exprimée par notre nouveau plan à moyen terme. Enfin, en promouvant les projets orientés vers un tourisme plus responsable et plus respectueux de l’environnement, nous sommes totalement en phase avec les attentes de la société.

02
octobre
2019
PLF2020 : mesures incitatives pour les commerces de proximité, des moyens limités pour l’ANCT

PLF2020 : mesures incitatives pour les commerces de proximité, des moyens limités pour l’ANCT

Finances et fiscalité locales, Services publics, Attractivité et aménagement du territoire

Les mesures du Gouvernement pour le commerce de proximité se traduiront par des exonérations d’impôts, pendant que le budget alloué à l’Agence nationale de la cohésion des territoires restera lui très modeste, eu égard aux recommandations de la mission rurale, dont Pierre Jarlier, Président délégué de l’APVF est membre. Comme annoncé dans l’Agenda rural du …

Les mesures du Gouvernement pour le commerce de proximité se traduiront par des exonérations d’impôts, pendant que le budget alloué à l’Agence nationale de la cohésion des territoires restera lui très modeste, eu égard aux recommandations de la mission rurale, dont Pierre Jarlier, Président délégué de l’APVF est membre.

Comme annoncé dans l’Agenda rural du Gouvernement, qui avait donné suite aux préconisations de la mission rurale, le Gouvernement prévoit la possibilité d’exonérations de Cotisations foncières des Entreprises (CFE), de CVAE et de taxe foncière pour les commerçants des communes et intercommunalités rurales et de villes moyennes.

Les collectivités pourraient instaurer de manière « pérenne » ces incitations pour les « petites activités commerciales (entreprises de moins de 11 salariés et de moins de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel ». Ces mesures seront autorisées dans les territoires ruraux (petites communes isolées non intégrée en aire urbaine avec moins de dix commerces) et, pour les villes moyennes, dans les zones d’intervention à convention ORT et « dont le revenu médian par unité de consommation est inférieur à la médiane nationale ». Pour ces dernières, toutefois, le PLF précise que, « les exonérations étant facultatives (celles-ci) ne (seront) pas compensées par le budget de l’Etat ». Ces deux dispositifs pourront s’appliquer jusqu’en 2023.

La mission rurale avait également préconisé « 150 à 200 millions d’euros pour lancer les projets pilotes » de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Elle n’a pas été entendue puisque l’enveloppe qui y sera consacré par le Gouvernement sera « de 50 millions d’euros dont 10 millions dédiés à l’ingénierie »

01
octobre
2019
Première historique : Les eurodéputés jugent deux commissaires, candidats « inaptes » !

Première historique : Les eurodéputés jugent deux commissaires, candidats « inaptes » !

Europe

Décision historique au Parlement européen, avec le vote des parlementaires européens qui ont forcé Ursula von der Leyen à demander à la Hongrie et la Roumanie de désigner deux nouveaux candidats au poste de Commissaire européen. Avant leur audition, et c’est une première dans l’histoire des institutions européennes, la candidate sociale-démocrate roumaine Rovana Plumb et …

Décision historique au Parlement européen, avec le vote des parlementaires européens qui ont forcé Ursula von der Leyen à demander à la Hongrie et la Roumanie de désigner deux nouveaux candidats au poste de Commissaire européen.

Avant leur audition, et c’est une première dans l’histoire des institutions européennes, la candidate sociale-démocrate roumaine Rovana Plumb et le conservateur hongrois Laszlo Trocsanyi ont été jugés « inaptes » pour conflit d’intérêt présumé. Cette décision intervient après que la commission parlementaire des Affaires juridiques (JURI) a refusé de valider les déclarations d’intérêt des deux candidats.

Si l’Office de lutte anti-fraude (OLAF) a récemment clos son enquête sur le candidat polonias après que celui-ci ait remboursé les 11 000 euros de frais de voyages effectués lors de son mandat de Député, le dossier de Madame Goulard est à ce jour toujours ouvert, malgré qu’elle ait remboursé les 45 000 euros correspondant à plusieurs mois de salaires de ses assistants parlementaires. Elle a toutefois reçu le feu vert de la Commission Affaires juridiques du Parlement européen et pourra se présenter aux traditionnelles auditions parlementaires, nécessaires à la validation de sa candidature.

27
septembre
2019
[Vidéo] APVF : retour sur 30 ans de combats

[Vidéo] APVF : retour sur 30 ans de combats

L’Association des Petites Villes de France fête cette année ses 30 ans, retour en images sur 30 ans de combats.

L'Association des Petites Villes de France fête cette année ses 30 ans, retour en images sur 30 ans de combats.

26
septembre
2019
PLF 2020 : ce que l’on sait des grandes orientations

PLF 2020 : ce que l’on sait des grandes orientations

Finances et fiscalité locales

La séance du Comité des finances locales, ce 26 septembre, a été consacrée à la présentation des grandes orientations du projet de loi de finances pour 2020  par les ministres Jacqueline Gourault et Olivier Dussopt. Peu de surprises, la plupart des éléments ayant trait à la réforme de la fiscalité locale était connue. Dans la …

La séance du Comité des finances locales, ce 26 septembre, a été consacrée à la présentation des grandes orientations du projet de loi de finances pour 2020  par les ministres Jacqueline Gourault et Olivier Dussopt. Peu de surprises, la plupart des éléments ayant trait à la réforme de la fiscalité locale était connue.

Dans la continuité des deux lois de finances précédentes, les trois priorités du PLF 2020 ont été exposées par Olivier Dussopt. La première, concerne la « relation de confiance que l’Etat souhaite tisser », fondée sur une « meilleure association des collectivités » à l’effort de maîtrise des dépenses publiques en contrepartie de la stabilisation de leurs dotations. Qui, il faut le rappeler, ne préjuge pas de baisses individuelles possibles de DGF en raison des modalités particulières de calcul. Mais, selon Olivier Dussopt, elles devraient être de moindre ampleur en 2020. Deuxième priorité, le principe de stabilité des concours financiers de l’Etat aux collectivités territoriales : ils devraient être stabilisés à 49,8 milliards d’euros, voire en légère hausse du fait notamment de la dynamique du FCTVA et TVA des régions. Comme l’ont toutefois remarqué un certain nombre d’élus locaux présents, déduction faite du FCTVA  (qui constitue un remboursement aux collectivités locales), et tenant compte de l’inflation, cette évolution des concours financiers serait bien plus fragile.  Troisième priorité, un « budget de responsabilité » : 120 millions d’euros (minoration de 38 millions d’euros pour le bloc communal, dont 10 millions d’euros au titre de la DCRTP) seront gagés au titre de mesures nouvelles qui représentent un coût total de 222 millions d’euros. Olivier Dussopt a tenu à rappeler que le poids de la minoration des variables d’ajustement est sensiblement moins élevé qu’en 2019 (159 millions d’euros gagés) et qu’en 2018 (332 millions d’euros gagés).

La dotation globale de fonctionnement devrait être stabilisée à 27 milliards d’euros. En son sein, les dotations de péréquation devraient évoluer dans les mêmes proportions que l’an dernier : + 90 millions d’euros pour la DSU et la DSR (et stabilité de la DNP). Le gouvernement maintient le dispositif de la DGF bonifiée pour la création des communes nouvelles. S'agissant des dotations de soutien à l’investissement local, elles seront maintenues à leur niveau de 2019 (en autorisations d’engagement) : 1 046 millions d’euros pour la DETR et 570 millions d’euros pour la DSIL. La DPV est également stabilisée à 150 millions d’euros.

S’agissant de la réforme de la fiscalité locale, et pour compenser la perte résultant de la suppression de la taxe d’habitation (qui sera "nationalisée" entre 2021 et 2022), le Gouvernement acte le transfert, dès 2021, de la part départementale de la taxe foncière sur les propriétés bâties aux seules communes ; avec, en complément, le bénéfice d’une part des frais de gestion que l’Etat perçoit en principe pour le recouvrement de l’impôt (au départ, il devait s’agir d’une dotation budgétaire). Les départements et les EPCI seront, quant à eux, compensés par une fraction de TVA. Le principe de la poursuite de la révision des valeurs locatives cadastrales pour les locaux d’habitation devrait être fixé dans le PLF 2020, mais le process lancé seulement après 2022. L’Etat promet une compensation à l’euro près et sanctuarisée des communes grâce à la mise en place d’un coefficient correcteur (le « coco ») : les surcompensations seront prélevées à la source et reversées aux communes sous-compensées, via le compte d’avance.

Nous attendons désormais le texte, pour un décryptage plus en détail, qui sera présenté demain en Conseil des ministres. Face à la complexité de la réforme fiscale à venir, et pour tenter d'en comprendre les tenants et les aboutissants, inscrivez-vous à la journée de présentation du projet de loi de finances pour 2020, organisée par l’APVF, le 22 octobre prochain au siège du groupe BPCE.

Programme de la journée ici.

Inscrivez-vous en cliquant ici.

26
septembre
2019
Deux nouveaux partenaires pour l'APVF

Deux nouveaux partenaires pour l'APVF

En marge des 22èmes Assises des Petites Villes, deux nouvelles conventions de partenariat ont été signées avec le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), d’une part, et GrDF d’autre part. La convention avec le CEREMA a été signée par Christophe Bouillon, Président de l’APVF, et Pascal Berteaud, Directeur …

En marge des 22èmes Assises des Petites Villes, deux nouvelles conventions de partenariat ont été signées avec le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA), d'une part, et GrDF d'autre part.

La convention avec le CEREMA a été signée par Christophe Bouillon, Président de l'APVF, et Pascal Berteaud, Directeur général du CEREMA. Pierre Jarlier qui est à la fois Président du CEREMA et Président délégué de l'APVF était également présent. Dans le cadre de cette convention, l’APVF participera aux instances de programmation de l’activité du Cerema : comités thématiques nationaux et comités régionaux de programmation. Les deux organismes pourront conduire des actions communes destinées à appuyer les collectivités, soit de leur propre initiative, soit en lien avec celles d’autres acteurs (ministères ...). Par ailleurs, l’APVF et le Cerema sont partenaires de l'initiative de formation proposée dans le cadre du programme de revitalisation des « petites centralités » qui est appelée à se déployer sur l’ensemble du territoire au bénéfice des 1000 villes lauréates. Enfin, le Cerema et l’APVF pourront développer des modules de formation destinés aux nouveaux élus issus des élections municipales de 2020, en complémentarité avec l’offre portée par l’APVF. Ces modules sont conçus pour appréhender les enjeux de transition écologique et de cohésion territoriale, se projeter sur des politiques publiques adaptées et rénovées, et passer à l’action avec une approche opérationnelle adaptée aux contextes et moyens.

L'APVF a également signé une convention avec GrDF en présence de Christophe Bouillon, Président de l'APVF, et Frédéric Martin, Directeur général adjoint de GrDF. Dans cette convention l'APVF et GrDF s'engagent notamment à travailler ensemble sur les questions de méthanisation et sur la place des gaz renouvelables ou encore le développement de la mobilité au carburant GNV/BioGNV. C'est en mêlant les expertises d'acteurs privés et publics que nous parviendrons à relever le défi de la transition écologique sur nos territoires.

 

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26
septembre
2019
173 mesures retenues dans le cadre de l'agenda rural

173 mesures retenues dans le cadre de l'agenda rural

Attractivité et aménagement du territoire

Après avoir annoncé le lancement de l’initiative « Petites villes de demain » à l’occasion des Assises de l’APVF à Uzès, le Premier Ministre a présenté les grandes lignes du prochain Agenda Rural. Sur les 200 mesures proposées par la Mission Rurale dont Pierre Jarlier, Président Délégué de l’APVF est membre, 173 ont été retenues. Concernant les …

Après avoir annoncé le lancement de l’initiative « Petites villes de demain » à l’occasion des Assises de l’APVF à Uzès, le Premier Ministre a présenté les grandes lignes du prochain Agenda Rural. Sur les 200 mesures proposées par la Mission Rurale dont Pierre Jarlier, Président Délégué de l’APVF est membre, 173 ont été retenues.

Concernant les fermetures de trésoreries, Edouard Philippe a rappelé que 2 000 fonctionnaires de Bercy allaient être déployés en régions et que « plus aucune trésorerie ne fermera sans l’accord du Maire », en écho à la formule déjà utilisée pour les écoles et les hôpitaux.

Le locataire de Matignon a indiqué par ailleurs que la carte des Zones de revitalisation rurale (ZRR) allait être entièrement revue à partir de 2021, tout en confirmant que les 4 000 communes qui devaient sortir du dispositif au 1er janvier 2020, resteront jusqu’à la redéfinition de la carte.

Pointant « l’erreur » trop fréquente de confondre ruralité et agriculture, M. Edouard Philippe a détaillé les priorités de l’Agenda rural, réparties en 4 axes :

  • Transition écologique
  • Proximité des services publics
  • Sécurité
  • Attractivité

Le Premier Ministre a détaillé son plan de « soutien au commerce local » (exonérations fiscales, mises en circulation de licences IV non transférables, simplification de la règlementation…), ainsi qu’un plan « pour la jeunesse » comme le permis à 1 euro, la création de 15 000 services civiques dans les territoires ruraux, les campus connectés pour suivre une scolarité à distance, etc.

Sur la question du numérique, les zones blanches devront être résorbées « en cinq ans » et les territoires ruraux devront être concernés par le déploiement de la 5G. Plusieurs autres annonces ont été faites, pêle-mêle : exonérations pour rénover le bâti ancien ou recrutement de médecins qui devront être fléchés vers la ruralité.