Ville intelligente et durable

VILLE INTELLIGENTE ET DURABLE

L'APVF accompagne la transition écologique des territoires en favorisant le partage des bonnes pratiques entre élus mais aussi en conseillant les collectivités et en portant leurs enjeux auprès des décideurs publics nationaux.

L'APVF, un lien entre les petites villes engagées dans la transition écologique

En matière de développement durable, l’implication des petites villes n’est plus à démontrer : leurs politiques publiques en termes d’urbanisme ou d’aménagement du territoire s’articulent aujourd’hui à l’aune d’une conscience environnementale particulièrement prégnante. Malaunay, Joigny, Montmélian, Igny, Trilport : nombre de petites villes se sont aujourd’hui lancées dans des chantiers ambitieux mais nécessaires en lien avec la transition durable des territoires à travers le financement d’écoquartiers, l’élaboration de plans relatifs aux mobilités durables, la fin du recours aux produits phytosanitaires, la rédaction de plans relatifs à la préservation de la biodiversité, le développement de l’éclairage intelligent et  encore le recours au photovoltaïque pour la production d’énergie. L'APVF s'efforce de mettre en avant ces initiatives locales et de les partager entre élus locaux via sa commission écologie ou bien des fiches du développement durable.

L'APVF, un porte-voix de la transition écologique locale

La transition écologique se passe en priorité dans les territoires et notamment les petites villes qui sont le bon échelon pour mettre en oeuvre ces transformations. C'est pourquoi l'APVF s'efforce de défendre auprès du Gouvernement, du Parlement mais aussi de l'Union européenne la place des petites villes dans la transition écologique en demandant une plus grande décentralisation dans ce domaine. Une décentralisation des compétences mais aussi des moyens pour exercer cette compétence. Il est essentiel de donner aux territoires les moyens de répondre aux défis environnementaux. Aussi, les petites villes réclament depuis plusieurs années une fiscalité verte au service des territoires mais aussi une simplification des procédures et des dispositifs en la matière.

Tous ces enjeux sont portés par l'APVF tout au long de l'année et plus particulièrement lors de textes à fort enjeux pour les territoires comme le projet de loi économie circulaire ou le projet de loi climat et résilience.

L'APVF, un appui essentiel pour les petites villes sur ce sujet

L'APVF accompagne et conseil les petites villes dans leurs projets écologiques aussi bien lors de l'élaboration que lors de la mise en oeuvre. Des webinaires sont notamment organisés sur les Contrats de relance et de transition écologique.

L'impact de la révolution numérique : le point de vue des petites villes

Pour l’APVF, la révolution numérique dans les territoires constitue une opportunité pour l’aménagement à deux égards :

  1. la dématérialisation de certaines procédures administratives aux collectivités (ex. facturation en ligne du ticket de cantine, de certaines prestations sociales etc.), la mutualisation des actions permettent de dégager des économies concrètes d'argent public pour nos petites villes. Le Programme pour le développement de l’administration numérique dans les territoires (DCANT) co-construit par le Secrétariat général à la Modernisation de l’Action Publique (SGMAP) et les associations d’élus, dans lequel s’est pleinement investit l’APVF présente des pistes très intéressantes sur ce sujet.
  2. Les outils numériques permettent de replacer l’usager/citoyen au cœur des services de proximité en injectant de la co-construction et de la transparence. Démocratiser le concept de « smart city » : des solutions numériques à la portée des petites villes existent par exemple dans les domaines de la gestion de l’eau, des déchets et de l’éclairage public.

Le saut qualitatif que permet le numérique a un coût important pour les collectivités (coût des logiciels, de la maintenance, de la formation des agents etc.) et constitue une barrière (à l’entrée) parfois insurmontable. Aujourd’hui, environ 3.000 communes se situent dans une zone grise ou blanche en internet et téléphonie mobile. C’est pourquoi éradiquer les déserts numériques constitue encore et toujours un défi et un cheval de bataille pour l’APVF dans la mesure où le déploiement du réseau sur nos territoires répond à un double enjeu essentiel :

  1. un enjeu d’égalité des territoires : les zones grises et les zones blanches sont très mal vécues par nos concitoyens et renforcent le sentiment de relégation des populations.
  2. Un enjeu d’attractivité économique : pour les élus de petites villes, il est aujourd’hui difficilement concevable de faire venir une entreprise sur leur territoire si celui-ci n’est pas couvert par le très haut débit. Le développement du réseau est en substance une condition essentielle à l’inclusion des territoires dans une économie en pleine mutation. Pour l'APVF, l'enjeu de l'accès des territoires au numérique reste donc prégnant : environ 1.000 petites villes sont en effet situées en zones grises et blanches en internet et téléphonie mobiles.

Mais le débat relatif à l’accès au numérique ne doit pas faire l’économie d’une réflexion sur « l’inclusion numérique » : les compétences des habitants face à l’outil numérique sont très inégalement réparties. C’est pourquoi, l’APVF milite pour la mise en place d’une véritable politique publique en faveur de l’inclusion numérique, qui en est aujourd’hui à ses balbutiements. Elle travaille en étroite collaboration avec l’Agence du numérique sur ce sujet.