07
février
2019
Débat sur la fiscalité locale : toutes les propositions de l'APVF

Débat sur la fiscalité locale : toutes les propositions de l'APVF

Finances et fiscalité locales

“L’Association des petites villes de France tire la première !”.  L’APVF a, en effet, apporté sa contribution au débat sur la fiscalité locale lancée par le Club Finances de la Gazette des communes il y a quelques jours. Elle appelle à une remise à plat de la fiscalité locale en privilégiant une vision territoriales plus …

"L'Association des petites villes de France tire la première !".  L'APVF a, en effet, apporté sa contribution au débat sur la fiscalité locale lancée par le Club Finances de la Gazette des communes il y a quelques jours. Elle appelle à une remise à plat de la fiscalité locale en privilégiant une vision territoriales plus juste et plus équilibrée. "Une voix dont il faudra tenir compte". Accédez à l'article de la Gazette des communes relayant les recommandations de l'APVF.

Le lien vers l'article de la Gazette des communes en cliquant ici.

31
janvier
2019
Quartiers prioritaires : la feuille de route pour 2019 en matière de politique de la ville dévoilée

Quartiers prioritaires : la feuille de route pour 2019 en matière de politique de la ville dévoilée

Services publics, Attractivité et aménagement du territoire

La semaine passée, le Premier ministre Edouard Philippe a adressé une circulaire datée du 22 janvier aux préfets relative aux mesures de la politique de la ville à concrétiser pour l’année 2019, dans le cadre de la mobilisation nationale pour les quartiers prioritaires.

La semaine passée, le Premier ministre Edouard Philippe a adressé une circulaire datée du 22 janvier aux préfets relative aux mesures de la politique de la ville à concrétiser pour l’année 2019, dans le cadre de la mobilisation nationale pour les quartiers prioritaires.

 En guise de préambule, la circulaire rappelle que sur les 40 mesures du plan de mobilisation nationale pour les quartiers prioritaire couvrant des domaines tels que la sécurité, l’emploi, l’éducation, l’associatif, 26 ont été investies ou sont en cours d’investissement. De façon plus détaillée, le document explique que depuis six mois : « 4 milliards d’euros » ont été mis à disposition des collectivités territoriales et des bailleurs sociaux et fléchés notamment vers « 175 projets » validés par l’ANRU.

Afin d’intégrer les mesures gouvernementales de la mobilisation nationale aux contrats de ville, la circulaire rappelle qu’en plus des crédits de droit commun dédiés à la politique de la ville, près de 20% de crédits supplémentaires ont été votés dans le cadre de la loi de finances pour 2019 à cette fin.

Le Premier ministre appelle d’ailleurs à la rénovation des contrats de villes - en concertation avec les conseils citoyens - dont la durée a été prolongée jusqu’à 2022, afin d’y faire figurer les mesures actées dans le cadre de la mobilisation nationale pour les quartiers prioritaires. La rénovation des contrats de villes devrait prendre « la forme protocole d'engagements renforcés et réciproques » et s'inscrire dans la démarche engagée vers le pacte de Dijon.

Via cette circulaire, Edouard Philippe demande également aux préfets d’opérer une différenciation territoriale au regard des « réalités et besoins différents » des 1.514 quartiers prioritaires, tenant compte de la montée en puissance de l’intercommunalité.

La circulaire invite par ailleurs les préfets à procéder à l’identification « des grands projets (rénovation urbaine, cités éducatives…) relevant des champs du pacte de Dijon » avec le concours des habitants.

Enfin, la circulaire revient sur l’articulation du pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises (PAQTE) qui comprend la nomination d'un « référent dédié », la mise en place d'un comité de pilotage et la mobilisation des grandes entreprises nationales.

 

Pour retrouver la circulaire dans son intégralité, merci de cliquer ici.

31
janvier
2019
Aménagement : le Sénat lance une enquête sur l’état des ponts

Aménagement : le Sénat lance une enquête sur l’état des ponts

Droits et devoirs des élus, Attractivité et aménagement du territoire

Le Sénat vient de lancer une enquête à destination des élus locaux afin de dresser un bilan sur la question de la sécurité des ponts. Un questionnaire en ligne est disponible et l’ensemble des élus du bloc local sont invités à participer.

Le Sénat vient de lancer une enquête à destination des élus locaux afin de dresser un bilan sur la question de la sécurité des ponts. Un questionnaire en ligne est disponible et l’ensemble des élus du bloc local sont invités à participer.

Dans le sillage du drame qui a eu lieu à Gênes l’été dernier, la commission de l’aménagement du territoire et du développement du sénat a souhaité se mobiliser et a lancé une mission d’information présidée par le sénateur de l’Eure Hervé Maurey pour dresser un état des lieux de la situation concernant les ponts relevant de la responsabilité des collectivités territoriales, qui s’élèveraient au nombre de 170.000 – dont 100.000 pour le seul bloc local. Mais ces chiffres sont à manier avec précaution, car les informations ne sont pas consolidées en l'état et beaucoup de communes ignorent le périmètre de leur patrimoine et les ponts relevant de leur responsabilité.

La mission poursuivra ses travaux jusqu’au mois d’avril pour recueillir les contributions des élus locaux, procéder aux auditions nécessaires et dresser des constats sur le terrain. Elle formulera ensuite un certain nombre de préconisations sous la forme d’un « guide pratique ». Naturellement, la question à laquelle les sénateurs devront répondre sera celle des moyens humaines et financiers nécessaires à une meilleure sécurisation.

Pour accéder au questionnaire en ligne, merci de cliquer sur le lien suivant : https://participation.senat.fr/project/securite-des-ponts-1/questionnaire/questionnaire-6 

31
janvier
2019
Parité dans les communes et les intercommunalités : l'APVF appelle à légiférer

Parité dans les communes et les intercommunalités : l'APVF appelle à légiférer

Droits et devoirs des élus

L’APVF s’est associé au Haut conseil à l’égalité (HCE) et à l’ensemble des associations d’élus du bloc communal pour demander une loi sur la pa­rité dans les communes et les communautés.  Dans un communiqué de presse commun, publié le 28 janvier, le HCE, l’APVF et l’ensemble des associations d’élus du bloc communal ont appelé les par­le­men­taires à dé­po­ser …

L’APVF s’est associé au Haut conseil à l’égalité (HCE) et à l’ensemble des associations d’élus du bloc communal pour demander une loi sur la pa­rité dans les communes et les communautés.

 Dans un communiqué de presse commun, publié le 28 janvier, le HCE, l’APVF et l’ensemble des associations d’élus du bloc communal ont appelé les par­le­men­taires à dé­po­ser une pro­po­si­tion de loi « dans les plus brefs dé­lais ». Il faut se saisir du sujet avant les élections municipales de 2020.

L’introduction de deux dispositifs est préconisée :

  • L’alignement des règles paritaires qui s’appliquent actuellement pour les communes de plus de 1 000 habitants aux communes de moins de 1 000 habitants. Les élections « se dérouleraient au scrutin de liste paritaire par alternance, sans panachage possible ».
  • L’application de la parité aux fonctions de maire et de premier ou première adjoint(e) pour les communes, et aux fonctions de président(e) et de premier ou première vice-président(e) pour les intercommunalités. « les deux fonctions ne pourraient pas être exercées par deux élu(e)s du même sexe ».

Cet enjeu de la parité est étroitement lié à celui des conditions d’exercice des mandats locaux. Depuis longtemps, l’APVF dénonce leur effet dissuasif et, au premier rang desquels les femmes, qui peinent déjà à concilier au quotidien vie professionnelle et vie familiale.  Il y a moins de 8 % de femmes maires dans les petites villes, signe révélateur d'une « véritable carence démocratique ».

Téléchargez le communiqué de presse commun du 28 janvier 2019 en cliquant ici.

 

31
janvier
2019
Croissance économique : un net ralentissement en 2018 selon l'INSEE

Croissance économique : un net ralentissement en 2018 selon l'INSEE

Finances et fiscalité locales

La croissance économique de la France, touchée par l’essoufflement de l’activité mondiale et la faible consommation, a nettement ralenti en 2018 : elle atteint 1,5 %, contre 2,3 % en 2017. Selon les premières estimations de l’INSEE, publiées le 30 janvier, ce résultat est conforme aux prévisions établies tout au long de l’année dernière par …

La croissance économique de la France, touchée par l'essoufflement de l'activité mondiale et la faible consommation, a nettement ralenti en 2018 : elle atteint 1,5 %, contre 2,3 % en 2017.

Selon les premières estimations de l'INSEE, publiées le 30 janvier, ce résultat est conforme aux prévisions établies tout au long de l’année dernière par l'institut de statistiques. Il est en revanche inférieur à l’objectif du Gouvernement qui tablait officiellement sur 1,7 % de croissance (revenant sur les 2 % espérés au départ).

Pour Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, la France aurait, malgré la dégradation de l'environnement international et le mouvement des "Gilets jaunes", su limiter la casse au quatrième semestre de l'année. Mais pour Matthieu Plane, économiste à l'OFCE, ces chiffres sont plutôt la résultante de la forte croissance en 2017 : "sur la seule année 2018, la croissance n'a pas dépassé 1 %".

Les dépenses des ménages ont fortement ralenti entre octobre et décembre dans le contexte des "Gilets jaunes". Mais, en dehors du mouvement, la consommation n'a que très peu augmenté sur l'année (seulement 0,8 %, soit l'équivalent de ce qu'on avait en période d'austérité a remarqué Matthieu Plane).

L'investissement, lui aussi, a ralenti : + 2,9 % (contre + 4,7 % en 2017), en raison de la baisse des investissement des ménages (- 0,4 %).

En 2019, les prévisions du FMI pour la croissance de la France sont établies également à 1,5 %. Pour le Gouvernement, elle devrait être légèrement supérieure (+ 1,7 %) grâce aux mesures pour le pouvoir d'achat.

31
janvier
2019
Déplacements domicile-travail : L’APVF présente ses propositions

Déplacements domicile-travail : L’APVF présente ses propositions

Services publics

A l’occasion d’une réunion avec les cabinets des Ministres de l’Emploi, des Collectivités et des Transports, le Président de l’APVF, Christophe Bouillon, a pu présenter les propositions des petites villes pour faciliter les déplacements domicile-travail dans les territoriaux périurbains et ruraux. A l’invitation des Ministres de l’Emploi (Muriel Pénicaud), des Collectivités (Jacqueline Gourault) et des …

A l’occasion d’une réunion avec les cabinets des Ministres de l’Emploi, des Collectivités et des Transports, le Président de l’APVF, Christophe Bouillon, a pu présenter les propositions des petites villes pour faciliter les déplacements domicile-travail dans les territoriaux périurbains et ruraux.

A l’invitation des Ministres de l’Emploi (Muriel Pénicaud), des Collectivités (Jacqueline Gourault) et des Transports (Elisabeth Borne), l’APVF a participé à une réunion de concertation, le 29 janvier dernier, avec d’autres associations d’élus, ainsi que les organisations syndicales, sur la question des déplacements domicile-travail.

Christophe Bouillon, Député de Seine-Maritime et Président de l’APVF, a insisté lors de cette réunion sur le fait que la question des mobilités quotidiennes est un sujet particulièrement important pour les petites villes. Beaucoup de petites villes ne disposent en effet d’aucune offre en matière de transport collectif. Avec la future loi mobilités, qui vise à « résorber les zones blanches de la mobilité », cela pourrait changer car certaines communautés de communes deviendront « autorité organisatrice ».

Néanmoins, pour le Président de l’APVF, la question fondamentale demeure celle du financement : Comment les communautés de communes financeront la prise de compétence, notamment si leurs territoires comptent peu d’entreprises (qui versent le versement mobilité) ?

Au-delà de la question du financement et celle de la survie des lignes ferroviaires de proximité (une question sur laquelle l’APVF reste particulièrement vigilante), les élus des petites villes portent un certain nombre de propositions, visant à faciliter la mobilité quotidienne des habitants des territoires périphériques et à développer les alternatives à la voiture individuelle.

Pour l’APVF, le développement du covoiturage « domicile-travail » est une priorité. En effet, le covoiturage permet de réduire l’usage de la voiture individuelle sans devoir financer des réseaux de transport régulier.

Aujourd’hui, le covoiturage longue distance est déjà répandue partout sur le territoire et correspond à un modèle économique bien identifié. Mais le covoiturage courte distance, et particulièrement entre le domicile et le travail, est encore un concept naissant dont le modèle économique reste à inventer.

Pour pallier les problèmes liés au manque d’offre, l’APVF propose la mise en place d’une incitation financière pour les conducteurs. L’idée est simple : chaque personne publiant régulièrement un trajet domicile-travail sur une plateforme de covoiturage recevrait 1€ par mois et par km séparant son domicile de son travail. Cette aide incitative au covoiturage, versée soit par l’Etat soit par la Région, permettrait ainsi de créer une offre suffisante pour développer massivement ce type de service.

31
janvier
2019
Transition énergétique : le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie enfin publié

Transition énergétique : le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie enfin publié

Présentée par le Président de la République le mardi 27 novembre dernier, le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a été dévoilé le 25 janvier. Prévue par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, la PPE fixe la trajectoire énergétique de la France pour les années à venir. Elle est …

Présentée par le Président de la République le mardi 27 novembre dernier, le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a été dévoilé le 25 janvier. Prévue par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, la PPE fixe la trajectoire énergétique de la France pour les années à venir. Elle est la déclinaison opérationnelle de la stratégie nationale bas carbone (SNBC). Pour la période 2019-2023 et 2024-2028, la priorité est donnée à la décarbonisation de notre économie et à l’électrification des usages.

Développement des énergies renouvelables

Cette décarbonisation de notre économie passe par le développement des énergies renouvelables. D’ici 2030, le Gouvernement prévoit de porter à 32 % la part des énergies renouvelables dans la production électrique notamment grâce au développement des appels d’offre. En matière de renouvelables, la priorité est donnée à l’énergie photovoltaïque au sol, et plus particulièrement aux grandes installations. Le développement de l’éolien en mer et du gaz renouvelable est quant à lui conditionné à la baisse des coûts. Concernant la chaleur d’origine renouvelable, le texte prévoit une augmentation de 40 à 60 % dans la production totale de chaleur d’ici 2030.

Des précisions sur la sortie du nucléaire et du charbon

La fermeture des 4 dernières centrales à charbon française d’ici 2022 est confirmée. Sur la question du nucléaire, le Gouvernement confirme le report à 2035 pour la date de réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mix électrique. 4 à 6 réacteurs seront fermés d'ici 2028 dont les deux de Fessenheim (Haut-Rhin).

Des ambitions sans moyen

La première critique qui est adressée à la PPE concerne la question des moyens. En matière de rénovation énergétique par exemple, la baisse d’ici 2028 de 14 % de la consommation finale d’énergie grâce à la rénovation de 500 000 logements par an parait de plus en plus irréaliste faute de moyens suffisants. Ce chiffre est pourtant déjà en dessous des 20 % d’économie d’énergie prévu par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. La question des moyens se pose également dans le domaine de la mobilité pour lequel la PPE prévoit d’ici 2023 le développement d’environ 1,2 million de voitures électriques et 100 000 bornes de recharge sans pour autant apporter de précisions sur les moyens d’atteindre ces objectifs. Le Gouvernement ne répond pas non plus à la volonté des territoires d’être plus impliqués dans l’élaboration de la transition énergétique.

Le texte doit maintenant être soumis à différentes instances : autorité environnementale, Conseil national de la transition écologique etc… avant d’être entériné par décret.

Retrouvez l’intégralité de la PPE en cliquant ici

Retrouvez la synthèse de la PPE en cliquant ici

31
janvier
2019
Club des DGS : l’avenir de la fonction publique territoriale en discussion

Club des DGS : l’avenir de la fonction publique territoriale en discussion

Réforme territoriale et gouvernance locale

Quelques mois après le lancement officiel du réseau des DGS des petites villes le 16 octobre dernier, l’APVF organisait ce mardi 29 janvier, en partenariat avec la Banque des Territoires, SMACL Assurances, la MNT et la Gazette des Communes, une deuxième journée de son réseau consacrée à l’avenir de la fonction publique territoriale. Les intervenants …

Quelques mois après le lancement officiel du réseau des DGS des petites villes le 16 octobre dernier, l’APVF organisait ce mardi 29 janvier, en partenariat avec la Banque des Territoires, SMACL Assurances, la MNT et la Gazette des Communes, une deuxième journée de son réseau consacrée à l’avenir de la fonction publique territoriale.

Les intervenants et notamment Philippe Laurent, Maire de Sceaux, Vice-président de l’APVF et Président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), François Deluga, Président du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), Elodie Kuchcinski, DGS de Vendin-le-Vieil et Vice-présidente du SNDGCT ou encore Emilie Chalas, Députée de l’Isère et rapporteure pour avis du budget relatif à la fonction publique, se sont succédé pour apporter leurs éclairages notamment sur le projet de loi à venir concernant la fonction publique.

En introduction, Christophe Bouillon, président de l’APVF et Député de Seine Maritime, a rappelé l’importance de ce réseau qui doit permettre la confrontation des regards et enjeux locaux.  L’Association compte s’appuyer sur ce réseau informel pour continuer à porter des propositions pour faire évoluer la fonction publique territoriale, ajoute Christophe Bouillon.

François Deluga est intervenu pour souligner la complexité grandissante du métier de cadre territorial. Le Président du CNFPT a notamment plaidé pour l’élargissement de la portabilité du compte personnel de formation à l’ensemble de la fonction publique territoriale, ou encore en faveur de financement de l’apprentissage, avec le double objectif de susciter des vocations et de permettre la circulation des compétences.

Mais cette journée a également été l’occasion de dresser une « carte d’identité » du DGS de petite ville en abordant la question de sa responsabilité pénale. L’intervention de Maitre Philippe Bluteau, avocat spécialiste des collectivités territoriales, et de Luc Brunet, responsable de l’Observatoire des risques juridiques de la SMACL, ont permis de dresser un panorama général de la responsabilité pénale des cadres territoriaux.

Les interventions des DGS des petites villes, à l’image de celle de Julien Farion, DGS de Saint Jean de la Ruelle ou encore d’Elodie Kuchcinski ont permis l’expression d’inquiétudes, notamment quant au développement du recours aux contractuels pour les emplois fonctionnels. L’absence de visibilité sur la réforme de la fonction publique suscite en effet des inquiétudes légitimes parmi les cadres territoriaux.

Les échanges qui se sont tenus lors de cette matinée ont permis de répondre en partie à ces inquiétudes notamment en ce qui concerne la réforme de la fonction publique, codifiée à travers un texte qui devrait être déposé en Conseil des ministres fin mars. La députée Emilie Chalas leur a répondu en clôture des discussions en leur assurant l’attachement du législateur au statut de la fonction publique. La députée a également profité de son intervention pour apporter des précisions supplémentaires sur le texte tant attendu, dont on sait qu’il devrait comprendre les 6 chapitres suivants : dialogue social, rémunération au mérite, carrière, le recours aux contractuels et deux autres sur les inégalités dans la fonction publique. S’agissant des sujets les plus « sensibles, la députée a également confirmé que le retour au 1607 heures/an serait au cœur des ambitions du texte à venir ; elle a également confirmé que le seuil de 40.000 habitants devrait être maintenu dans la loi à venir, concernant la possibilité d’un recrutement direct de contractuels sur des emplois fonctionnel.

Cette 2ème journée du réseau des DGS qui a réuni plus de 60 participants a mis en lumière la pertinence de ce réseau, lancé en octobre dernier, dans le but de mieux appréhender la vision et les attentes que portent les cadres territoriaux sur l’action publique locale.

Retrouvez l’intégralité du programme de la matinée en cliquant ici

Retrouvez la vidéo de la matinée en cliquant ici

31
janvier
2019
Numérique : Une délégation APVF au Congrès Villes Internet

Numérique : Une délégation APVF au Congrès Villes Internet

Ville intelligente et durable

Une délégation de maires de petites villes a participé à Congrès national des élus au numérique, organisé les 29 et 30 janvier derniers par l’association Villes Internet.  Les maires de petites villes étaient particulièrement présents lors du Congrès national des élus au numérique, organisé par Villes Internet les 29 et 30 janviers derniers à La …

Une délégation de maires de petites villes a participé à Congrès national des élus au numérique, organisé les 29 et 30 janvier derniers par l'association Villes Internet. 

Les maires de petites villes étaient particulièrement présents lors du Congrès national des élus au numérique, organisé par Villes Internet les 29 et 30 janviers derniers à La Défense.

Jean-Michel Morer, Maire de Trilport, et Francisque Vigouroux, Maire d'Igny, ont participé à l'ouverture du congrès le 29 janvier. Ils ont insisté sur la nécessité de mieux accompagner les transformations numériques.

Pour les deux référents numérique de l'APVF, c’est aussi ce qui fait l’ADN des petites villes : l’innovation accompagnée d’inclusion. Dans une petite ville, du fait des relations de proximité entre élus, agents et administrés, c’est en effet parfois plus facile d’innover parce qu’il y a une forme d’agilité. Mais dans une petite ville, en raison de ces mêmes liens de proximité, il y a aussi une exigence relationnelle. De ce fait, les maires de petites villes sont particulièrement conscients de la nécessité de maintenir un contact humain fort et s’assurer qu’aucun de nos administrés ne se trouve exclu des services publics par les transformations numériques en cours.

L’APVF a contribué activement à l’élaboration de Stratégie nationale pour un numérique inclusif porté par le Secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi et les équipes de l’Agence du Numérique. L’objectif de cette stratégie a été de dresser un état des lieux (avec notamment le chiffre de 13 millions de Français en difficulté avec le numérique) mais aussi de commencer à élaborer de nouvelles ressources à mettre à la disposition des collectivités et de l’ensemble des acteurs de l’inclusion numérique.

Mais, pour les élus des petites villes, le véritable enjeu est de rendre opérationnelle cette stratégie au niveau de nos territoires : d’identifier les outils permettant de développer les initiatives locales et d’adapter les méthodes de travail en mairie. Car - il est utile de le rappeler - la mairie demeure le premier point d’accès aux services publics: les administrés recherchant un accompagnement dans leurs démarches administratives en ligne s’adressent souvent, tout d’abord, à l’agent d’accueil en mairie.

Igor Semo, Maire de Saint-Maurice, était également présent lors de cette journée pour "pitcher" (présenter en quelques minutes) les initiatives de sa ville en matière de transformation numérique et de participation citoyenne. Pour le maire de Saint-Maurice, il est en effet important que la technologie soit mis au service d'un renforcement des liens de proximité et de la démocratie locale.

24
janvier
2019
APVF : notre Contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales

APVF : notre Contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales

Finances et fiscalité locales, Réforme territoriale et gouvernance locale, Services publics, Ville intelligente et durable, Attractivité et aménagement du territoire

L’Association des Petites Villes de France a présenté le 16 janvier 2019, dans le cadre du grand débat national lancé par le Président de le République et le Gouvernement, sa propre contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales dans notre pays. Le mouvement actuel des « Gilets Jaunes » a remis au premier plan, outre …

L’Association des Petites Villes de France a présenté le 16 janvier 2019, dans le cadre du grand débat national lancé par le Président de le République et le Gouvernement, sa propre contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales dans notre pays.

Le mouvement actuel des « Gilets Jaunes » a remis au premier plan, outre l’urgence sociale, l’urgence territoriale avec l’accroissement depuis de nombreuses années maintenant de la fracture territoriale.

Les Maires des petites villes seront partout dans les territoires des facilitateurs de l’organisation des débats. Il n’en seront pas les co-organisateurs car ils ne sauraient être tenus pour responsables de décisions qui leur ont été imposées toutes ces années (baisse unilatérale des dotations, baisse drastique des contrats aidés, disparition des services publics dans certains zones de nos territoires) et qui sont en partie à l’origine de la crise actuelle.

L’APVF présente donc 12 grandes propositions relatives à la mobilité durable, à la transition écologique, à la lutte contre la désertification médicale qui doit devenir une priorité nationale, à la revitalisation des centres-villes et enfin en faveur d’une nouvelle solidarité territoriale.

L’APVF propose en effet la création d’un « Fonds de solidarité territoriale » alimenté par les métropoles, par l’Etat et par l’Europe, ciblé en direction des territoires les plus fragiles dans chaque région.

Il est plus que temps que les principaux gagnants de la métropolisation participent au développement du reste du territoire.

L’APVF adressera sa contribution au Grand débat au Président de la République, au Premier ministre et aux Président des deux assemblées.

Vous pourrez retrouver l’intégralité de la contribution en cliquant ici.