08
février
2017

Taxe de séjour : Airbnb commence à jouer le jeu

Finances et fiscalité locales

Dans un communiqué de presse, la plateforme de location de logements vient d’annoncer le versement de 7,3M€ de taxe de séjour à 19 communes au titre de l’année 2016.

Face aux nombreuses critiques des élus locaux qui perdent des recettes importantes d’une part, et, d’autre part, des hôteliers qui subissent une concurrence déloyale, le 1er août dernier, Airbnb a décidé de collecter la taxe de séjour au nom de ses hôtes dans 19 villes en France pour l’année 2016 et d’étendre cette collecte à 31 autres communes en 2017.

 

En 2016, les villes concernées sont les suivantes : Ajaccio, Annecy, Antibes, Avignon, Biarritz, Bordeaux, Cannes, Chamonix-Mont-Blanc, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Saint-Malo, Strasbourg, et Toulouse.

 

Pour 2017, l’extension devrait bénéficier à ces 31 autres villes : Angers, Colmar, Boulogne-Billancourt, Brest, Perpignan, Aix-en-Provence, Arles, Rennes, Grenoble, Dijon, Clermont-Ferrand, Arcachon, Versailles, La Baule-Escoublac, Le Mans, Deauville, Lacanau, Nîmes, Grasse, Huez (dont L’Alpe d’Huez), Les Belleville (dont Saint-Martin-de-Belleville, Val-Thorens et Les Ménuires), Morzine-Avoriaz, Bourg-Saint-Maurice (dont Les Arcs), Val-d’Isère, Megève, Les Allues (dont Meribel), Tignes, Aime-La Plagne (dont La Plagne), Les Deux-Alpes, Saint-Bon-Tarentaise (dont Courchevel), Saint-Lary.

Dans le communiqué, il est indiqué que la plateforme de location de logement souhaite « continuer à travailler avec les villes afin de simplifier la collecte et le reversement de la taxe de séjour pour les hôtes sur Airbnb. […] permettre aux villes et aux territoires de bénéficier davantage des retombées économiques du tourisme et de notre communauté ».

De plus, Airbnb a communiqué un rapport soulignant l’importance de l’impact économique généré par sa communauté dans la région Occitanie. Les principaux chiffres sont les suivants : la plateforme contribuerait à l’économie régionale à hauteur de 414 millions d’euros au cours des 12 derniers mois, dont 349 millions d’euros de dépenses directes des voyageurs dans la région (loisirs, restaurants, transports, autres services) et 65 millions d’euros de revenus pour les hôtes. Un impact économique réparti dans 1 700 villes et villages, selon le site, sur un total de 4 488 communes.

08
février
2017

Lancement des candidatures pour le prix Energies citoyennes

Ville intelligente et durable

Les « Prix Energies Citoyennes 2017 » lancés le 2 février dernier récompensent les collectivités qui ont mis en place de véritables stratégies assorties d’actions concrètes pour économiser l’énergie. Ils promeuvent ainsi des modèles de réussite ayant des impacts positifs sur le territoire aux plans énergétique, environnemental, économique et social. Le dossier de candidature, téléchargeable …

Les « Prix Energies Citoyennes 2017 » lancés le 2 février dernier récompensent les collectivités qui ont mis en place de véritables stratégies assorties d’actions concrètes pour économiser l’énergie. Ils promeuvent ainsi des modèles de réussite ayant des impacts positifs sur le territoire aux plans énergétique, environnemental, économique et social.

Le dossier de candidature, téléchargeable sur le site internet http://www.energies-citoyennes.fr doit permettre au jury d’analyser les actions de la collectivité sur les trois critères retenus : maîtrise de l’existant, vision stratégique, actions exemplaires.

De manière à minimiser le temps nécessaire pour remplir le dossier de candidature, les villes et EPCI ont la possibilité de remplir le dossier de façon succincte et de renvoyer, pour chaque question/critère, vers des documents annexés au dossier. Les prix seront décernés par catégorie de taille de collectivité, et il existe notamment une catégorie dédiée aux petites villes (moins de 20 000 habitants). La date limite de réception des dossiers est fixée au 30 mai 2017. 

08
février
2017

Le Fonds de soutien à l'investissement local (FSIL) bénéficie à 80% aux territoires ruraux et aux petites villes

Attractivité et aménagement du territoire

Jean Miche Bayllet, Ministre de l’Aménagement du territoire, des ruralités et des collectivités a présenté mercredi en conseil des ministres, une communication portant sur les mesures de soutien à l’investissement local. Cette communication souligne que le FSIL a permis de soutenir près de 1 530 projets portés par des communes ou intercommunalités de 2 000 …

Jean Miche Bayllet, Ministre de l’Aménagement du territoire, des ruralités et des collectivités a présenté mercredi en conseil des ministres, une communication portant sur les mesures de soutien à l’investissement local. Cette communication souligne que le FSIL a permis de soutenir près de 1 530 projets portés par des communes ou intercommunalités de 2 000 à 10 000 habitants, pour un total de 255 millions d’euros. Selon le Ministre, ces subventions nationales ont eu un puissant effet levier puisqu’elles ont permis de réaliser un investissement global de plus de 3,2 milliards d’euros.  Le taux de cofinancement moyen par ce fonds a été de 25 % tous départements confondus, avec de fortes différences suivant la nature du projet et les capacités financières des communes.

08
février
2017

Numérique : il manque 15 milliards d’euros au plan France THD pour la Cour des comptes

Attractivité et aménagement du territoire

Dans un rapport publié le 31 janvier dernier, la Cour des comptes estime que le coût du Plan France Très haut débit a été sous-estimé. Aussi, les Sages de la rue de Cambon jugent aussi que l'objectif de raccordement de tous les foyers en 2022 ne sera pas en mesure d'être tenu, à moins que des investissements supplémentaires ne soient réalisés.

Pour rappel, la Plan France Très Haut Débit prévoit un investissement total de 20 milliards d’euros pour couvrir à l’horizon 2022, 100 % de la population en très haut débit, dont 80 % avec de la fibre optique - avec la technologie Fiber To The Home (FttH).

Pour la Cour des comptes, une « estimation totale de l’ordre de 35 milliards d’euros est plus proche de la réalité des investissements qui seront réalisés (raccordement final inclus) à échéance de tous les schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique (autour de 2030). » Concrètement, les magistrats reprochent à la planification d’avoir mésestimé le coût du raccordement final notamment dans les zones d’initiatives publiques (zones RIP). Face à ces carences et dans un souci de parvenir à une couverture numérique optimale des territoires, la Cour des comptes recommande donc à l’Etat de « compléter et actualiser, au vu des résultats atteints, les objectifs du Plan France très haut débit en augmentant l’objectif de recours aux technologies alternatives à la fibre optique jusqu’à l’abonné ». En substance, il est recommandé à l’Etat d’avoir recours à des technologies alternatives (réseaux de cuivre, réseaux satellites ou radio), autre que la fibre optique, pour atteindre les objectifs du PFTHD dans les délais impartis.

De nombreuses voix se sont élevées pour contester les conclusions de la Cour des comptes, venant des services du Premier ministre mais aussi de l’ARCEP. L’APVF, particulièrement attentive aux questions relatives à l’aménagement numérique des territoires, appelle de ses vœux la réussite du Plan France Très Haut Débit et rappelle que les collectivités ont déjà été largement mises à contribution pour le déploiement du très haut débit dans un contexte de restriction budgétaire sans précédent. Elle souligne que le « Manifeste des petites villes » qu’elle remettra aux candidats à l’élection présidentielle comportera une analyse de la situation de l’aménagement numérique dans les petites villes.

08
février
2017

Communes nouvelles : depuis 2015, 170 petites villes concernées

Réforme territoriale et gouvernance locale

Suite à la parution au Journal officiel officialisant la création de la commune nouvelle de Beaumont-Louestault (Indre-et-Loire), il est désormais possible de tirer le constat suivant : au 1er janvier 2017, 200 communes nouvelles ont été créées sur notre territoire.

Ajoutées aux 317 communes créées au 1er janvier 2016, cela porte à 517 le nombre total de fusions de communes depuis la loi Pélissard-Pires Beaune du 16 mars 2015. Selon les chiffres de l’APVF, parmi les 1761 communes ayant fusionné, environ 170 petites villes – c-a-d comprises entre 2 500 et 25 000 habitants avant comme après fusion - auraient été concernées par ce mouvement de fond depuis 2015, contribuant ainsi de façon certaine à faire passer le nombre de communes françaises sous la barre symbolique des 36 000 communes pour atteindre un chiffre qui oscillera vraisemblablement entre 35 410 et 35 420 communes sur le territoire national.

08
février
2017

Numérique : 93 petites villes reçoivent le label Villes Internet pour 2017

Attractivité et aménagement du territoire

Pour cette édition 2017, ce sont au total 331 communes, dont 93 petites villes* qui ont reçu le label « Villes Internet » jeudi dernier à Lille, dans le cadre de la journée nationale des territoires, villes et villages internet, en présence de Jean-Vincent Placé, Secrétaire d’État à la réforme de l’État. Pour rappel, ce label crée en 1998 et remis sous la forme d’une note allant de 1 à 5 arobases (@) a vocation à valoriser les efforts déployés par les collectivités dans le domaine du numérique.

2017 est donc une année record pour les petites villes : 93 d’entre elles ont décroché entre un et plusieurs arobases. Pour rappel, le label est décerné à toutes les collectivités participantes, à partir du moment où elles s’engagent dans une politique numérique locale. Plus concrètement, le label distingue les collectivités qui ont impulsé une action originale dans l’un de ces sept domaines de référence suivant : numérique éducatif, réseau social, gouvernement ouvert, coopération internationale, solidarité numérique, télétravail et accessibilité. Le label a plusieurs fonctions : il sert d’une part à encourager l’impulsion de politiques numériques locales, à mobiliser les élus et les services en interne ; mais il sert également à communiquer sur les efforts déployés en termes de transition digitale vis-à-vis de l’externe : des citoyens, des entreprises et des associations. Une preuve, s’il en fallait une, que les petites villes sont des moteurs de la transformation du territoire par le numérique.

 

*Liste des petites villes récompensées cette année :

RIVE DE GIER, SAINT EGREVE, SAINT ETIENNE DE SAINT GEOIRS, AMPLEPUIS, FONTANIL CORNILLON, GUILHERAND GRANGES, SAINT GERVAIS LES BAINS, VIC LE COMTE, VINAY, FEURS, PORTES LES VALENCE, CC DU GRAND AUTUNOIS MORVAN, CESSON CEVIGNE, BLERE, EPERNAY, PONT A MOUSSON, RIXHEIM, SAINT AVOLD, JOEUF, GANDRANGE, YUTZ, HOERDT, VILLERS SEMEUSE, MAING, HAUBOURDIN, MERVILLE, ANZIN, AULNOY LEZ VALENCIENNES, LA GORGUE, LAMBRES LEZ DOUAI, JEUMONT, LEFOREST, MARCK, MONTATAIRE, ONNAING, PECQUENCOURT, QUIEVRECHAIN, SAINT AMAND LES EAUX, BEUVRAGES, OSTRICOURT, SAINT ANDRE LEZ LILLE, WORMHOUT, GENTILLY, L’ISLE ADAM, LE PRE SAINT GERVAIS, LIMOURS, PRESLES, VIROFLAY, FONTAINEBLEAU, IGNY, ARPAJON, BOIS D’ARCY, BONNEUIL SUR MARNE, FONTENAY LE FLEURY, LES TROIS ILETS, FLEURY SUR ORNE, FORGES LES EAUX, PONT AUDEMER, BERNAY, VAL DE RUEIL, VERNON, MONTVILLE, BASSENS, BOE, CANEJEAN, AIXE SUR VIENNE, LE HAILLAN, SOYAUX, JAUNAY CLAN, ROYAN, CASTANET TOLOSAN, CASTELNAUDARY, FRONTIGNAN, TOREILLES, NOE, SAINTE MARIE, TREBES, TRELAZE, CHANGE, SUCE SUR ERDRE, CHALLANS, LA TURBALLE, SAINT BERTHEVIN, SAINT MARTIN DE CRAU, DIGNES LES BAINS, LA VALETTE DU VAR, COURTHEZON, LA LONDES LES MAURES, LE LUC, MANOSQUE, PORT SAINT LOUIS DU RHONE, PRADET 

08
février
2017

Ville active et sportive : de nombreuses petites villes récompensées

Services publics

Le ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, l’association nationale des élus en charge du sport (ANDES) et la fédération française des industries sports et loisirs (FIFAS) ont créé le label « Ville active et sportive ». Remis le 7 février dernier, il est venu récompenser de nombreuses petites villes.

Ce label a pour but de « valoriser les initiatives et actions des communes qui s’engagent et investissent dans le sport pour tous. » Attribué pour une durée de deux ans, il se divise en quatre niveaux :  

  • Niveau 1 : Communes proposant une initiative innovante, une offre d’activités physiques et sportives
  • Niveau 2 : Communes disposant des critères du 1er niveau de labellisation, qui gèrent et utilisent un parc d’équipements sportifs, sites et espaces de nature en adéquation avec l’offre de pratique sportive proposée
  • Niveau 3 : Communes disposant des critères attribués au 2e niveau, qui proposent une offre diversifiée et innovante de pratique sportive, d’actions de citoyenneté en tenant compte des spécificités du territoire
  • Niveau 4 : Communes disposant des critères attribués au 3e niveau, dont la politique sportive s’inscrit dans une politique globale de la commune (nature, santé, mobilité, tourisme …) et qui soutient de nouvelles pratiques émergentes pour le développement et la promotion des APS

 

 

62 villes de niveau 1, 91 villes de niveau 2 et 22 villes de niveau 3 ont été récompensées. Les petites villes, notamment les adhérentes de l’APVF comme Quimperlé, Auterive ou Avrillé, représentent une grande majorité de ces communes.

 

Interrogée hier par téléphone, l’ANDES a confirmé qu’une seconde édition de ce label aurait lieu cette année, avec une clôture des candidatures durant le deuxième semestre 2017 et une labellisation décernée début 2018.

08
février
2017

Rencontres territoriales des maires des Antilles Guyane

Formations / Rencontres

Retrouvez ici les documents de travail diffusés lors des rencontres territoriales du 2 février 2017.

Les rencontres territoriales annuelles des maires des Antilles-Guyane au Gosier (Guadeloupe) ont connu un succès important cette année : plus de 60 élus présents pour évoquer les enjeux relatifs aux finances locales et aux budgets municipaux, aux bouleversements de la carte intercommunale et à l'environnement.

Ces rencontres ont été l'occasion d'évoquer la situation financière difficile des petites villes d'outre-mer, qui doivent bien souvent faire face à des situations de rattrapage par rapport à d’autres communes de l’hexagone. Leur histoire communale est moins longue, rendant les besoins en matière d’équipement plus importants, comme le soulignent de nombreux élus. Pourtant, la baisse des dotations les a particulièrement touchées depuis 2014. 

Vous pourrez retrouver l'ensemble des documents ci-dessous:

Document de travail sur la loi de finances 2017

Document de travail sur les pactes finances

02
février
2017

Rencontres territoriales des maires des Antilles Guyane

Formations / Rencontres

Retrouvez ici les documents de travail diffusés lors des rencontres territoriales du 2 février 2017.

01
février
2017

Dotation de soutien à l’investissement : retrouvez les règles d’éligibilité

Finances et fiscalité locales

Le ministre de l’Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, vient d’adresser aux préfets une note précisant les règles de répartition, d’éligibilité et les modalités d’instruction des dossiers et d’attribution des subvention au titre de la dotation de soutien à l’investissement des communes et de leurs groupements. Retrouvez ici la note détaillée.

Cette dotation de 816 millions d’euros en 2017 se subdivise en deux enveloppes.

 La première enveloppe de 600 millions d’euros porte sur le financement des grandes priorités d’investissement.

-Une première part de 150 millions d’euros est consacrée aux pactes signés entre l’Etat et les métropoles. Les opérations innovantes et les projets contribuant au renforcement des coopérations entre les territoires seront privilégiés. Si les opérations d’investissement sont principalement éligibles, les dépenses de fonctionnement non récurrentes le sont aussi dans la limite de 15 %.

-Une deuxième part de 440 millions d’euros concerne le financement des projets des communes et de leurs groupements de métropole et d’outre-mer (dont le département de Mayotte) qui cadrent avec huit types d’opérations éligibles (élargis par rapport à 2016) : rénovation thermique, transition énergétique, développement des énergies renouvelables, mise aux normes et sécurisation des équipements publics, développement d’infrastructures en faveur de la mobilité mais aussi de la construction de logements, développement du numérique et de la téléphonie mobile et enfin réalisation d’hébergements et d’équipements publics rendus nécessaires par l’accroissement du nombre d’habitants.

-Une troisième part de 30 millions d’euros porte sur le soutien aux grandes priorités d’aménagement et sera attribuée au cas par cas. Les opérations éligibles doivent correspondre aux huit thématiques précédentes. Là aussi, les dépenses de fonctionnement non récurrentes peuvent être financées, « par exception », notamment lorsqu’elles sont relatives à des études préalables.
 

La seconde enveloppe de 216 millions d’euros est fléchée vers le financement des mesures prévues dans les contrats de ruralité.

Elle financera en priorité les projets portés par les pôles d’équilibre territoriaux et ruraux (PETR) ainsi que leurs communes et EPCI. Les actions éligibles doivent notamment concerner l’accessibilité des services publics et des soins à la population, le développement de l’attractivité du territoire, le numérique, la téléphonie mobile, la revitalisation des bourgs-centres, la mobilité, la transition écologique et la cohésion sociale.

Concernant cette dernière enveloppe, les préfectures de région auront à charge de convenir des modalités de répartition dans chacun des départements.

Il est également précisé que le cumul de cette enveloppe avec la DETR sera possible.

De manière général, cette dotation sera affectée en priorité aux projets les plus aboutis et pouvant être engagés dans les plus brefs délais. L’ensemble des crédits en question devront être engagé avant le 31 décembre.
 

Pour télécharger la note, cliquez ici