Rencontre avec Lellouche

Les présidents des associations membres de la MEPLF (dont l’APVF est membre) et Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat aux affaires européennes appellent de leur voeu une meilleure association des collectivités locales au processus décisionnel européen et plaident pour le maintien d’une politique de cohésion ambitieuse.

Bruno Bourg-Broc, Président de la FMVM, président en exercice de la Maison européenne des pouvoirs locaux français (MEPLF) et Michel Destot, Président de l’AMGVF ont rencontré Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, le 15 septembre à Paris. Au cours de cette réunion, Bruno Bourg-Broc et Michel Destot ont insisté sur la volonté des autorités locales d’être mieux associées au processus décisionnel européen. Ils demandent en particulier que les associations nationales de collectivités locales soient consultées officiellement dans le cadre de l’élaboration des positions françaises au Conseil des ministres pour tous les sujets qui les concernent directement.

Ils ont, par ailleurs, insisté auprès du secrétaire d’Etat sur leur attachement au maintien d’une politique européenne de cohésion ambitieuse après 2013 et sur leur volonté d’être partie prenante des réflexions engagées par l’Etat sur l’avenir de cette politique. En réponse, Pierre Lellouche a indiqué que la démarche des associations membres de la MEPLF était légitime et constituait une réponse appropriée au renforcement du pouvoir du Parlement européen suite à l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne.

Il s’est dit prêt à faciliter la collaboration entre les associations nationales de collectivités locales et les services de l’Etat dans l’approche des dossiers communautaires. Dans cette perspective, des propositions concrètes seront adressées très prochainement au Secrétaire d’Etat.

Concernant l’avenir de la politique de cohésion, Pierre Lellouche n’a pas caché que les négociations budgétaires seraient très rudes et que les enveloppes actuelles risquaient d’être difficiles à préserver. Il a toutefois reconnu que cette politique mériterait d’être préservée dans la mesure où elle rendait l’Europe visible aux yeux du citoyen.