
Paris, le 3 juillet 2025,
L’Association des Petites Villes de France (APVF), présidée par Christophe Bouillon, Ancien député de Seine-Maritime et Maire de Barentin a pris connaissance avec beaucoup d’inquiétude des conclusions de la commission d’enquête sénatoriale relative aux missions des agences de l’État.
Au-delà d’une série de recommandations visant à rendre plus efficiente le fonctionnement de certaines agences de l’État, la commission sénatoriale propose notamment la suppression de l’ANAH, de l’ANRU, de l’ADEME et de l’ANCT, sans aucune étude d’impact préalable.
Si ces préconisations étaient suivies d’effet ce serait un nouveau coup dur porté à l’ingénierie territoriale des petites villes et des communes rurales. On assiste en effet, à une campagne médiatique savamment orchestrée depuis plusieurs semaines, qui fait des agences de l’État des cibles prioritaires pour réaliser des économies, dans un contexte budgétaire tendu. Les Agences de l’État ont pourtant su développer avec les collectivités de véritables habitudes de travail en entretenant un dialogue permanent avec les élus sur le terrain.
Au-delà du fait, qu’une fusion ou une suppression n’est pas toujours synonyme d’économies, c’est la poursuite des programmes de revitalisation tels qu’Action cœur de ville, Petites villes de demain ou Villages d’avenir qui pourraient être mis en cause.
Ces programmes qui ont été élaborés avec les associations d’élus et avec les services locaux de l’État demandent du temps pour produire tous leurs effets. Il en est de même pour Territoires d’industrie, des programmes relatifs à la Politique de la ville, ou encore du plan numérique France très haut débit pour ne prendre que quelques exemples.
L’APVF appelle donc à éviter les coupes aveugles dont les conséquences seront particulièrement préjudiciables pour les Collectivités les plus fragiles. Dans un pays en proie aux incertitudes économiques et politiques, les politiques de cohésion sociale et territoriale ne peuvent servir de variables d’ajustement et méritent mieux que des propositions simplistes qui ne généreront pas de véritables économies mais toucheront prioritairement les aides aux collectivités et aux entreprises. Plus que jamais, l’État doit rester présent aux côtés des territoires, fidèle à ses missions fondamentales.
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