L’APVF rencontre de la Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes

7 février 2020

L’Association des petites villes de France a rencontré, autour de Christophe Bouillon son Président, Madame Amélie de Montchalin, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, ce jeudi 6 février au Quai d’Orsay. L’occasion pour notre Association ainsi que la Confédération européenne de rappeler l’importance pour les petites villes de pouvoir accéder aux fonds disponibles.

 

Des élus de l’Association des petites villes de France ont rencontré la Secrétaire d’Etat aux affaires européennes, ce jeudi. Ce fut notamment l’occasion d’aborder les grandes thématiques qui sont chères à notre Association : simplification des démarches pour l’obtention des fonds européens, la question de l’ingénierie disponible et/ou à mutualiser afin de prétendre aux fonds et ne pas se retrouver bloquer par un effet de seuil, la question du montant et de la nature des fonds de cohésion qui seront à disposition des petites collectivités, ou encore les trajectoires budgétaires du prochain cadre financier pluriannuel et les positions que la France entend défendre dans ces négociations.

Accompagnés de Tugdual LE LAY, Secrétaire général de la Confédération des petites villes de l’Union européenne (CPVUE, www.smalltowns.eu), l’APVF a ainsi pu faire valoir la spécificité du maillage territorial, et la nécessité pour les petites collectivités de bénéficier de flexibilité dans l’attribution des fonds autant que dans la définition des critères pour y prétendre.

L’APVF a par ailleurs rappelé que les nouvelles priorités européennes ne sauraient être financées sur le dos des politiques européennes dites traditionnelles. Notre Association a pu ainsi défendre auprès de la Secrétaire d’Etat le fait que les ressources propres étaient une solution pour permettre de compenser les effets « Brexit » ainsi que la frilosité de certains Etats à vouloir contribuer davantage au budget communautaire dans la période.

Enfin l’APVF et la CPVUE ont convenu de l’importance du dialogue entre Etat et toutes les collectivités locales, quelles que soient les strates, autorité de gestion régionale aussi bien que les petites collectivités qui sont souvent le témoin de difficultés insoupçonnées aux différentes étapes du processus. L’objectif est que dans un effort concerté et avec le souci que les fonds européens puisse servir les populations qu’ils souhaitent viser, des solutions puissent être trouvées à la non consommation des enveloppes européennes disponibles.