Nouvelles mesures sanitaires dans les écoles : l’APVF appelle le gouvernement à plus de concertation

13 janvier 2022

Le Premier ministre a présenté le 10 janvier  plusieurs amendements aux mesures sanitaires en place dans les écoles. L’APVF avait alerté très tôt sur les difficultés de mise en œuvre de ces mesures avec un courrier de son Président Christophe Bouillon adressé à Jean-Michel Blanquer le 6 janvier. Ainsi, l’APVF appelle à davantage de concertation : pour être opérationnelles le mesures doivent être prises à partir des remontées de terrain. 

Les principales annonces

Ces principales évolutions ont été consacrées :

  • Les élèves ne sont désormais plus tenus de quitter l’école dès la détection d’un cas positif dans leur classe
  • Tous continuent en revanche de devoir se faire tester à J0 une fois sortis de cours, puis à J+2 et à J+4
  • Trois autotests gratuits (obtenus grâce à une attestation fournie par l’école) suffiront contre un test PCR/antigénique puis deux autotests auparavant
  • Une seule attestation sur l’honneur des parents, contre une par test auparavant, suffit pour attester la réalisation des autotests justifiant le maintien en classe d’un élève

L’APVF demande de la concertation

L’APVF a renouvelé ses inquiétudes lors d’une réunion jeudi matin avec le cabinet de M. Blanquer, après le courrier qui avait été transmis au ministre de l’Education Nationale dès la semaine dernière. L’APVF a lancé une enquête flash auprès de ses adhérents qui met très nettement en évidence les difficultés de mise en œuvre des mesures relatives aux cas contacts.

La mise en action effective du protocole se heurte par ailleurs à des difficultés matérielles. 80% des communes de l’APVF interrogées font état de difficultés d’accès aux autotests. Plus de la moitié d’entre elles (53%) soulignent l’impossibilité d’appliquer les règles de non-brassage, faute de pouvoir “pousser davantage les murs”.

Ces difficultés ne sont pas sans effets sur les personnels. L’augmentation de l’absentéisme parmi les enseignants depuis début janvier concernerait 80% des communes interrogés. Cela conduit ainsi à une incapacité à répondre aux exigences de Service Minimum d’Accueil, dans 50% des communes en ce jour de mouvement social.

L’APVF appelle par conséquent à une réelle concertation. L’objectif partagé demeure le maintien des écoles ouvertes pour la scolarité des plus jeunes.

 

Téléchargez le communiqué de presse de l’APVF du 13 janvier