La reconquête industrielle passera prioritairement par les petites villes

L’Association des Petites Villes de France (APVF) que préside Christophe Bouillon, ancien Député de Seine-Maritime et Maire de Barentin, et dont le Président délégué est Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie, accueille positivement les propositions du projet de loi industrie verte et les récentes annonces de projet d’investissement dans les petites villes.

L’APVF a suivi avec attention les annonces du Président de la République lors du sommet Choose France. Elle se réjouit tout particulièrement que, parmi les opérations annoncées, 40% des projets, pour un total de 13 milliards d’euros d’investissement, se situent dans des villes de moins de 20 000 habitants.

La question de la réindustrialisation est en effet essentielle dans les petites villes : 70% de l’emploi industriel se concentre dans les petites villes de moins de 20 000 habitants. Si les petites villes sont attractives – 70% des Investissements Directs Etrangers (IDE) industriels sont destinés aux petites villes, celles-ci doivent relever le défi des 3 F : Formation, Foncier, Financement. Ainsi, les maires des Petites Villes demandent à développer l’offre de formation au plus près de la production, à redonner aux maires du pouvoir sur leur foncier dans le contexte du ZAN, ou encore à simplifier les modalités d’installation des sites industriels.

A l’aune de ces enjeux, le projet de loi « Industrie verte » présenté en Conseil des ministres va dans le bon sens. Un certain nombre de points répondent en effet aux attentes des Maires des petites villes : la facilitation d’implantation des sites industriels, la réhabilitation des friches industrielles, particulièrement nombreuses dans les petites villes, ou le développement des sites clefs en main.

L’APVF tient cependant à alerter, dans la ligne du Conseil National d’Evaluation des Normes (CNEN), sur l’article 7 du projet de loi. En effet, les dispositions de l’article, visant à accélérer le déploiement d’implantations industrielles d’intérêt national, contournerait les compétences en matière d’urbanisme des maires. L’APVF redit avec force que les retards dans les délais d’implantation ne sont pas dus aux maires mais bien à la superposition des règlementations.

L’APVF appelle par conséquent le gouvernement à aller au bout de la démarche de territorialisation de la réindustrialisation du pays, en s’appuyant davantage sur les maires des petites villes. Il en va de notre souveraineté et de la réussite de la transition écologique.

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