11
décembre
2025
Rencontre Territoriale des Maires des petites villes de la région Hauts de France

Rencontre Territoriale des Maires des petites villes de la région Hauts de France

Formations / Rencontres, Finances et fiscalité locales

L’Association des Petites Villes de France (APVF), présidée par Christophe Bouillon, maire de Barentin, organise le 11 décembre 2025 les Rencontres territoriales des maires des petites villes de la région Hauts-de-France, en partenariat avec La Banque Postale. Accueillie à l’Hôtel de Ville de Lille, cette rencontre régionale sera placée sous le thème :« Budgets communaux …

L’Association des Petites Villes de France (APVF), présidée par Christophe Bouillon, maire de Barentin, organise le 11 décembre 2025 les Rencontres territoriales des maires des petites villes de la région Hauts-de-France, en partenariat avec La Banque Postale.

Accueillie à l’Hôtel de Ville de Lille, cette rencontre régionale sera placée sous le thème :
« Budgets communaux : faire face aux chocs et préparer l’avenir ».

Cette matinée d’échanges sera consacrée à l’analyse des principales mesures du projet de loi de finances pour 2026, à leurs impacts pour les petites villes et aux stratégies locales permettant de consolider la trajectoire financière des communes.

Programme à venir.

13
novembre
2025
Webinaire « Tribunes libres, droits et obligations du maire »

Webinaire « Tribunes libres, droits et obligations du maire »

L’Association des Petites Villes de France (APVF) vous convie au webinaire « Tribunes libres, droits et obligations du maire », le jeudi 13 novembre 14h30-16h00. Le code général des collectivités territoriales consacre le droit des élus d’opposition à s’exprimer dans les supports de communication institutionnelle de la commune, mais la loi est laconique et seule la jurisprudence …

L’Association des Petites Villes de France (APVF) vous convie au webinaire « Tribunes libres, droits et obligations du maire », le jeudi 13 novembre 14h30-16h00.

Le code général des collectivités territoriales consacre le droit des élus d’opposition à s’exprimer dans les supports de communication institutionnelle de la commune, mais la loi est laconique et seule la jurisprudence permet de répondre aux questions pratiques que se posent les maires. Qui sont exactement les bénéficiaires de ce droit ? S’applique-t-il également aux supports numériques, tels que le site internet ou le compte de la ville sur les réseaux sociaux ? Quel volume minimal doit être accordé à l’expression des élus d’opposition ? À quelles conditions le maire peut-il s’opposer à la publication d'une tribune qu’il reçoit ? De quels recours dispose l’opposition en cas de méconnaissance de la loi ? La période préélectorale modifie-t-elle la donne sur tous ces points ?

Autant de questions qui trouveront leur réponse au cours du webinaire organisé par l’APVF et animé par Me Philippe BLUTEAU, avocat au barreau de Paris, associé du cabinet Oppidum Avocats et auteur de l’ouvrage « Les tribunes libres de l’opposition, droits et obligations du maire » (Editions Territorial). Vous pourrez également poser vos questions à l’intervenant au cours de la deuxième partie du webinaire.

Lien vers l'inscription 

06
novembre
2025
Collecte nationale des Banques Alimentaires avec JeVeuxAider.gouv.fr

Collecte nationale des Banques Alimentaires avec JeVeuxAider.gouv.fr

JeVeuxAider.gouv.fr, partenaire de l’APVF, participe à la Collecte Nationale des Banques Alimentaires qui aura lieu les 28, 29 et 30 novembre 2025. Pour la 5ème année consécutive, JeVeuxAider.gouv.fr s’associe aux Banques Alimentaires afin de mobiliser des bénévoles et récolter, en 3 jours, 10 100 tonnes de produits alimentaires et d’hygiène, soit l’équivalent de 20 millions …

JeVeuxAider.gouv.fr, partenaire de l'APVF, participe à la Collecte Nationale des Banques Alimentaires qui aura lieu les 28, 29 et 30 novembre 2025.

Pour la 5ème année consécutive, JeVeuxAider.gouv.fr s’associe aux Banques Alimentaires afin de mobiliser des bénévoles et récolter, en 3 jours, 10 100 tonnes de produits alimentaires et d’hygiène, soit l’équivalent de 20 millions de repas (10% de l’approvisionnement des Banques Alimentaires).

Le nombre des personnes en situation de précarité alimentaire a augmenté de 20% en 5 ans. Plus que jamais, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés pour soutenir les personnes qui n’ont pas de quoi manger à leur faim.

La Collecte Nationale est LE rendez-vous solidaire des Banques Alimentaires durant lequel plus de 110 000 bénévoles, se mobilisent le temps d’un week-end. Leur mission ? Collecter des denrées alimentaires dans 7465 points de collecte à travers toute la France : magasins, écoles, mairies, entreprises... 2h pour remplir des caddies d’espoir.

Télécharger le kit de communication

06
novembre
2025
Le Sénat promet de réduire à 2 milliards d'euros l'effort demandé aux collectivités

Le Sénat promet de réduire à 2 milliards d'euros l'effort demandé aux collectivités

Finances et fiscalité locales

Lors d’une conférence pour présenter son premier rapport sur les équilibres du projet de loi de finances mercredi 5 novembre, le rapporteur général du Budget au Sénat Jean-François Husson a promis de rétablir une copie budgétaire plus sérieuse, et notamment d’abaisser l’effort demandé aux collectivités de 4 à 2 milliards d’euros.  Alors que la commission …

Lors d’une conférence pour présenter son premier rapport sur les équilibres du projet de loi de finances mercredi 5 novembre, le rapporteur général du Budget au Sénat Jean-François Husson a promis de rétablir une copie budgétaire plus sérieuse, et notamment d'abaisser l'effort demandé aux collectivités de 4 à 2 milliards d'euros. 

Alors que la commission des finances du Sénat a déjà entamé ses travaux sur la seconde partie du PLF, consacrée aux "dépenses", et qu'elle examinera les amendements relatifs à la partie "recettes" le 12 novembre, l'examen en séance publique du PLF devrait débuter le mercredi 26 novembre au Sénat.

Reste encore à savoir sur quel texte. Deux scénarios sont rappelés : soit le Sénat prendra la copie initiale du gouvernement, en cas de rejet du texte par les députés, soit les sénateurs examineront le texte tel que voté à l'Assemblée nationale.

Pour respecter la trajectoire d'un déficit ramené à 4,7 % du PIB en 2026, le rapporteur promet de faire porter l'effort sur les baisses de dépenses plutôt que sur les hausses de recettes.

Ses propositions pour atteindre l'objectif : le non remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique, des baisses des dépenses dans l'Aide médicale d'Etat pour les étrangers en situation irrégulière et dans l'Aide publique au développement.

Si ces propositions de mesures sont très "politiques", le Sénat propose de réviser à la baisse de l'effort demandé aux collectivités, de 4 à 2 milliards d'euros. Pour rappel, la commission des finances de l'Assemblée nationale a supprimé le fonds d'investissement pour les territoires, le FIT, qui réduit de 200 millions d'euros les crédits de soutien à l'investissement et qui conditionne fortement l'éligibilité des subventions et le Dilico 2. L'APVF espère que les amendements du Sénat iront dans le même sens.

06
novembre
2025
Le projet de loi « Polices municipales » présenté en Conseil des ministres

Le projet de loi « Polices municipales » présenté en Conseil des ministres

Sécurité

Le projet de loi issu du Beauvau des polices municipales a été présenté en Conseil des ministres le 29 octobre. Ce texte, vise à renforcer la place des polices municipales et des gardes champêtres dans le dispositif de sécurité intérieure, s’accompagne de nouvelles obligations de formation pour les agents et les élus, conformément aux recommandations …

Le projet de loi issu du Beauvau des polices municipales a été présenté en Conseil des ministres le 29 octobre. Ce texte, vise à renforcer la place des polices municipales et des gardes champêtres dans le dispositif de sécurité intérieure, s’accompagne de nouvelles obligations de formation pour les agents et les élus, conformément aux recommandations du Conseil d’État.

Un cadre renforcé pour les polices municipales et les gardes champêtres

Présenté par le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, le projet de loi « relatif à l’extension des prérogatives, des moyens, de l’organisation et du contrôle des polices municipales et des gardes champêtres » entend donner davantage de moyens et de compétences à ces forces locales, sur la base du volontariat des communes. Les polices municipales pourront ainsi, sous certaines conditions, exercer de nouvelles missions à caractère judiciaire, dans un cadre expérimental et encadré.

Des obligations de formation accrues

Le texte renforce les exigences de formation et d’examens techniques pour les agents, mais aussi pour leurs encadrants. Les policiers municipaux et gardes champêtres devront désormais suivre obligatoirement des formations de spécialisation en cours de carrière, afin de garantir leurs qualifications dans l’exercice de nouvelles missions judiciaires. Les maires et élus en charge de la police municipale seront également informés des conditions d’exercice de leur autorité sur ces personnels.

Une alerte du Conseil d'Etat

Le Conseil d’État alerte toutefois sur la complexité du futur dispositif, qui instaurera deux régimes de procédure pénale coexistant selon la nature des infractions et les compétences des agents. Cette complexité pourrait, selon lui, fragiliser certaines procédures et nuire à l’efficacité attendue. Il souligne également que si les nouvelles compétences accordées aux personnels d’encadrement doivent accroître l’autonomie des services municipaux, leur mise en œuvre nécessitera une présence effective sur le terrain. Le Conseil d’État regrette enfin que les mesures prévues en matière de déontologie et de contrôle des polices municipales ne soient pas à la hauteur des exigences appliquées aux forces nationales. Il plaide pour un encadrement éthique renforcé, sans avoir été entendu sur ce point.

Gardes champêtres : agrément et assermentation généralisés

Le projet de loi prévoit désormais que tous les gardes champêtres, y compris ceux déjà en poste, devront être agréés et assermentés, mettant fin à une distinction entre anciens et nouveaux recrutés.

Des dépenses nouvelles pour les communes, sans compensation

Le Conseil d’État rappelle que les nouvelles missions assumées par les polices municipales et les gardes champêtres entraîneront des dépenses supplémentaires pour les collectivités volontaires, notamment en matière de formation et d’équipement. Toutefois, ces dépenses ne seront pas compensées par l’État, le texte ne prévoyant ni transfert ni extension de compétences, mais une simple adaptation de missions existantes exercées au nom de l’État.

06
novembre
2025
3 questions à...Thierry Bernard Directeur Général Saint-Gobain Europe du Sud, Moyen-Orient, Afrique

3 questions à...Thierry Bernard Directeur Général Saint-Gobain Europe du Sud, Moyen-Orient, Afrique

La question de la rénovation énergétique a été centrale lors du mandat municipal 2020 – 2026. Cette semaine, la Lettre des Petites Villes pose 3 questions à Thierry Bernard Directeur Général Saint-Gobain Europe du Sud, Moyen-Orient, Afrique, pour mieux comprendre ces enjeux. 1/ Pourquoi est-il essentiel aujourd’hui de garantir la performance de la rénovation énergétique ? Mesurer et …

La question de la rénovation énergétique a été centrale lors du mandat municipal 2020 - 2026. Cette semaine, la Lettre des Petites Villes pose 3 questions à Thierry Bernard Directeur Général Saint-Gobain Europe du Sud, Moyen-Orient, Afrique, pour mieux comprendre ces enjeux.

1/ Pourquoi est-il essentiel aujourd’hui de garantir la performance de la rénovation énergétique?

Mesurer et garantir la performance est indispensable pour accélérer la dynamique de la rénovation énergétique et massifier, en confiance, les investissements nécessaires à la transition énergétique du parc résidentiel et tertiaire français. Pour les maires, il y a urgence à relever le défi de la transition, qu’il s’agisse de lutter contre la précarité énergétique, de mieux maitriser les dépenses liées à l’énergie et d’améliorer aussi le bien-être des personnels et usagers des bâtiments publics. Or, tant qu’on ne satisfera pas l’attente légitime de fiabilisation des résultats des travaux de performance du bâti, on ne lèvera pas les freins au lancement d’opérations de rénovation d’ampleur qui, de plus en plus, vont faire appel à de nouveaux schémas de financement, en relais des subventions publiques.

2/ Quelle méthode déployer pour mesurer la performance énergétique des bâtiments, et quelle est sa plus-value?

La sécurisation et la massification des investissements nécessaires à la transition énergétique des bâtiments reposent sur la disponibilité d’outils de mesure opérationnels et fiables. La méthode QUB®, issue de Saint-Gobain Research Paris, simple dans sa mise en œuvre, présente l’avantage de fournir une photographie objective de la performance énergétique réelle des bâtiments. Ces indicateurs sont indispensables aux collectivités locales et aux bailleurs sociaux pour prioriser les investissements, sécuriser les financements, et rendre compte de l’atteinte des résultats attendus à l’ensemble de leurs parties prenantes.

 

3/ Pourquoi Saint-Gobain a-t-il choisi de mettre à disposition les droits d’usage de QUB® en France?

A l’occasion du Salon Renodays, qui s’est tenu le 7 octobre, Saint-Gobain a annoncé avoir pris la décision de mettre à disposition de l’État et implicitement des collectivités locales la méthode QUB® pour répondre à la nécessité d’objectiver et d’accélérer la massification de la rénovation énergétique sur tous les territoires, quelle que soit leur taille. Cette démarche vise à garantir aux élus un accès à un outil innovant, standardisé, capable de mesurer précisément la performance réelle sur le terrain, afin de bâtir des politiques publiques plus efficaces, justes et adaptées aux réalités du patrimoine local des petites villes. C’est un levier concret pour faire de la transition énergétique une réussite collective.

06
novembre
2025
Dilico 2 : Une véritable usine à gaz !

Dilico 2 : Une véritable usine à gaz !

Finances et fiscalité locales

Le Président de l’APVF alerte le Premier ministre sur les conditions inacceptables de la mise en place du Dilico dans le PLF 2026 et sur les modalités de reversement. Christophe Bouillon, Président de l’APVF, vient d’écrire au Premier ministre Sébastien Lecornu pour l’alerter sur le caractère inacceptable de la mise en place du Dilico dans …

Le Président de l'APVF alerte le Premier ministre sur les conditions inacceptables de la mise en place du Dilico dans le PLF 2026 et sur les modalités de reversement.

Christophe Bouillon, Président de l’APVF, vient d'écrire au Premier ministre Sébastien Lecornu pour l'alerter sur le caractère inacceptable de la mise en place du Dilico dans le projet de loi de finances 2026. Le Dilico (Dispositif de lissage conjoncturel), présenté comme temporaire dans le PLF 2025, cesse d'être temporaire et conjoncturel puisqu’il est reconduit dans le PLF 2026 et que son montant est doublé pour les collectivités territoriales, passant de 1 à 2 milliards d'euros. Le bloc communal sera le plus impacté puisque les communes verront leur contribution passer de 250 à 720 millions d'euros, soit un effort multiplié par 2,7. De fait, ce sont 3 200 communes qui sont désormais impactées.

D’autre part, les modalités de remboursement sont désormais étalées sur 5 ans et conditionnées en fonction de « la bonne conduite » de l'ensemble des collectivités : l'évolution de leurs dépenses ne devra pas excéder l'évolution du PIB plus un point.

L’APVF rappelle que la maîtrise de la dépense de fonctionnement des communes sera d'autant plus difficile à tenir en raison de la montée en puissance des cotisations à la CNRACL. Les conditionnements et l’alourdissement du dispositif sont inacceptables en l'état et portent atteinte à la libre administration des collectivités territoriales.

Retrouvez la lettre du Président de l’APVF au Premier ministre.

23
octobre
2025
Le Sénat propose d’élargir le programme Petites Villes de demain aux intercommunalités

Le Sénat propose d’élargir le programme Petites Villes de demain aux intercommunalités

Attractivité et aménagement du territoire

Cet article est à retrouver sur le site de Localtis, partenaire de l’APVF Un rapport sénatorial salue la réussite du programme Petites Villes de demain et propose de le prolonger avant de le transformer à partir de 2028 en un programme intercommunal baptisé “Territoires de demain”. Les sénateurs préconisent par ailleurs une plus grande cohérence …

Cet article est à retrouver sur le site de Localtis, partenaire de l'APVF

Un rapport sénatorial salue la réussite du programme Petites Villes de demain et propose de le prolonger avant de le transformer à partir de 2028 en un programme intercommunal baptisé "Territoires de demain". Les sénateurs préconisent par ailleurs une plus grande cohérence entre les différents dispositifs contractuels, notamment Action coeur de ville et Villages d'avenir.

e programme Petites Villes de demain a produit "des résultats incontestablement positifs : il a permis d’outiller les communes dans la conception de projets structurants de territoire, mais aussi de diffuser en leur sein une culture et une méthode de travail précieuses pour réfléchir à leur avenir". C’est le satisfecit des sénateurs Nicole Bonnefoy (PS, Charente) et Louis-Jean de Nicolaÿ (LR, Sarthe) dans leur évaluation de ce programme lancé en 2021 et qui arrive à échéance au mois de mars 2026. Alors que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a confirmé mercredi la poursuite du programme, de même que son grand frère Action cœur de ville (lire notre article), les deux sénateurs invitent à aller dans le même sens, rappelant que "seules 20% des actions prévues par les conventions-cadres PVD avaient déjà été livrées au 31 décembre 2024". Ils appellent donc à prolonger de deux ans le cofinancement des chefs de projets. Mais ils voient plus loin et proposent de travailler à une "échelle territoriale plus vaste", au niveau des intercommunalités ou des pôles d’équilibres territoriaux par exemple, en lançant à partir de 2028 des "Territoires de demain". Car parmi les rares griefs opposés au programme, les sénateurs constatent qu’il a pu exacerber les tensions entre les centralités bénéficiaires et les collectivités périphériques non lauréates.

Un gage de "visibilité renforcée"

Cette période de transition de deux ans pourrait être l’occasion de mettre en cohérence "l’ensemble des dispositifs de contractualisation et de planification locaux : contrats de réussite de la transition écologique, contrats de plan État-région, programmes Action cœur de ville et Villages d’avenir", etc. L’occasion aussi de "doter les 'Territoires de demain' d’une vision pluriannuelle renforcée en matière de financements", soulignent les sénateurs dans la synthèse de leur rapport, mise en ligne le 15 octobre. Ils estiment par ailleurs que l’ensemble de ces dispositifs contractuels devront intégrer "de manière plus systématique et transversale, les enjeux liés à l’adaptation aux effets du changement climatique".

Le programme, qui bénéficie actuellement à 1.646 communes représentant 7,3 millions d’habitants, constitue "une expérience positive et profitable", le "label PVD" étant vécu par les élus comme une "marque de considération" et de "reconnaissance" et un gage de "visibilité renforcée". Les rapporteurs constatent par ailleurs "un fort engagement de l’État territorial" et se disent "très favorablement impressionnés" par la créativité dont ont fait preuve les services déconcentrés de l’État.

Déploiement à plusieurs vitesses

Toutefois, ils pointent une "ambiguïté originelle" sur le financement. Sur les trois milliards d’euros sur six ans prévus à l’origine, la moitié, soit les crédits apportés par l’État, portaient en réalité sur un lissage de dotations existantes pendant la durée du programme (DETR, Dsil, fonds vert, fonds Friches). À noter cependant que, dans son rapport d’évaluation publié récemment, l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) montre que cette enveloppe initiale a été largement dépassée, puisque les engagements au 31 décembre 2024 étaient déjà de 3,7 milliards d’euros (lire notre article du 7 octobre).

Autre ambiguïté soulignée par les sénateurs : l’enveloppe ne correspondait pas à de l’investissement mais à de l’ingénierie. Ce qui a pu constituer une "déception" et une "frustration". Enfin, les deux sénateurs déplorent un "déploiement à plusieurs vitesses", notamment en raison de la difficulté qu’ont pu rencontrer certaines communes à recruter un chef de projet.

Le rapport avance quelques pistes d'amélioration dans la perspective de ces "Territoires de demain", notamment d'établir un "recensement exhaustif de l’ingénierie publique existante sur le territoire" et de s'appuyer en priorité sur elle, dans un contexte de finances publiques dégradées. Et d'installer un "comité de financeurs exhaustif et coopératif" afin de fluidifier le financement des projets.

 

Télécharger la synthèse du rapport sénatorial

23
octobre
2025
Projet de loi de Finances : le solaire dans le viseur

Projet de loi de Finances : le solaire dans le viseur

Energie

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de Finances (PLF), un article affecte tout particulièrement la filière solaire : le gouvernement propose une majoration du tarif de l’IFER pour les centrales photovoltaïques. La filière dénonce une menace pour les investissements dans le secteur. L’article 19 du prévoit en effet de doubler pendant 3 …

Dans le cadre de l'examen du projet de loi de Finances (PLF), un article affecte tout particulièrement la filière solaire : le gouvernement propose une majoration du tarif de l'IFER pour les centrales photovoltaïques. La filière dénonce une menace pour les investissements dans le secteur.

L'article 19 du prévoit en effet de doubler pendant 3 ans la taxe locale sur les installations solaires mises en service avant 2021 (IFER). Il est à noter que cette augmentation ne se traduira pas par une redistribution pour les collectivités locales accueillant ces installations.

Jules Nyssen, le président du syndicat des énergies renouvelables a dénoncé une "nouvelle attaque contre la filière solaire", tout en alertant sur le départ des investisseurs. 

Cette mesure reviendrait à une surtaxe de 7 540 € par MW/an installé. C'est l'équilibre économique de certaines sociétés de projet qui serait menacé - sociétés dont des collectivités territoriales sont parfois actionnaires. Outre l'imprévisibilité fiscale qu'emporte une telle mesure, cette hausse de l'IFER solaire aurait pour conséquence un renchérissement du coût d'investissement des acteurs.

Les acteurs de la filière éolienne appellent à recourir à d'autres leviers pour limiter le coût budgétaire des énergies renouvelables : arrêter certains parcs quand les prix de l’électricité deviennent négatifs, développer le stockage par batteries, encourager la consommation aux heures de production solaire (les “heures méridiennes”).

L'examen du volet recette du PLF doit s'achever cette semaine en commission, avant un débat en séance plénière.

 

23
octobre
2025
FCTVA : il faut défendre le périmètre et l'élargir

FCTVA : il faut défendre le périmètre et l'élargir

Finances et fiscalité locales

L’APVF, représentée par Vincent Morette, Maire de Montlouis-sur-Loire, membre du Bureau, a été auditionnée par la Cour des comptes sur la nature et les modalités du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA). Elle a rappelé son attachement à la nature de remboursement du FCTVA et à l’importance de ce fonds …

L’APVF, représentée par Vincent Morette, Maire de Montlouis-sur-Loire, membre du Bureau, a été auditionnée par la Cour des comptes sur la nature et les modalités du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA). Elle a rappelé son attachement à la nature de remboursement du FCTVA et à l’importance de ce fonds dans le financement des investissements.

Un dispositif vital pour l’investissement local

Vincent Morette a rappelé que les élus de l’APVF sont très attachés à la nature de « remboursement » du FCTVA : « dès le montage de nos plans de financement, nous comptons le FCTVA. »

Selon lui, toute diminution du fonds aurait un effet immédiat sur la capacité d’investissement des collectivités, particulièrement les plus petites, où les projets sont plus rares et cycliques que dans les grandes villes.

Défendre le périmètre… et l’élargir

L’APVF appelle, au minimum, à préserver le périmètre actuel du FCTVA et, au mieux, à l’élargir afin de l’adapter à certaines réalités locales.

« Certaines dépenses qualifiées de fonctionnement, comme l’entretien de la voirie ou des bâtiments publics, sont en réalité à la frontière de l’investissement. Il ne faudrait pas avoir une lecture trop restrictive de ces dépenses », a indiqué Vincent Morette.

L’APVF propose notamment d’étendre l’éligibilité du FCTVA aux locations directement rattachées à des investissements (exemple des locations de modulaires pendant la réfaction d’une école).

Attention à un « verdissement » exclusif

Si l’APVF reconnaît la nécessité d’encourager la transition écologique, elle met en garde contre un « tout verdissement » du dispositif.

« Tout ne peut pas être conditionné à la performance environnementale » et les communes souhaitent conserver leur clause de compétence générale et leur autonomie dans le choix de leurs investissements. Certains investissements sont incompressibles.

Simplification et automatisation : des progrès à poursuivre

L’automatisation du FCTVA est saluée par les élus des petites villes, qui constatent effectivement une accélération des versements.

Cette amélioration pourrait être complétée par une automatisation du versement des acomptes, car la procédure reste encore lourde administrativement. L’acompte est pourtant préférable à l’ouverture d’une ligne de trésorerie.

Un appel à la stabilité et à la confiance

En conclusion, l’APVF défend un message clair : le FCTVA doit rester un levier stable, prévisible et équitable de soutien à l’investissement local.

« Si on touche au FCTVA, on touche directement à notre capacité d’agir pour nos habitants » a conclu Vincent Morette.