05
septembre
2024
3 questions à Estelle Grelier, Présidente de Saur France

3 questions à Estelle Grelier, Présidente de Saur France

Estelle Grelier, Présidente de Saur France, répond cette semaine aux questions de la lettre hebdomadaire des petites villes.  1) Quelle vision porte SAUR dans le cadre du transfert de la compétence eau et assainissement aux communautés de communes qui doit être achevé au 1er janvier 2026 ? Le législateur considère que le changement d’échelle de …

Estelle Grelier, Présidente de Saur France, répond cette semaine aux questions de la lettre hebdomadaire des petites villes. 

1) Quelle vision porte SAUR dans le cadre du transfert de la compétence eau et assainissement aux communautés de communes qui doit être achevé au 1er janvier 2026 ?

Le législateur considère que le changement d’échelle de gestion de ces deux compétences est nécessaire pour faire face aux nombreux enjeux du petit et du grand cycle de l’eau. Le Groupe SAUR s’inscrit dans cette nouvelle architecture territoriale des compétences. En effet, la Commune n’a pas toujours les moyens, à son niveau, de mettre en place une politique publique patrimoniale durable, notamment en matière de renouvellement de réseaux.

Pour autant, la figure du Maire reste prépondérante pour les usagers, même a posteriori du transfert de compétences. Ainsi, lors de la prise de compétences par les communautés d’agglomération et du transfert des contrats en cours aux intercommunalités, nos équipes se sont attachées à rester disponibles pour les maires des villes et communes où nous sommes délégataires. Nos agents rapportent aux services et élus de l’intercommunalité, en gardant un lien particulier de proximité avec les élus communaux.

C’est, à nos yeux, une des conditions de réussite de ces démarches de transfert de compétences : maintenir l’implication des Maires aux côtés de l’intercommunalité.

2) Dans le cadre du Plan Eau, présenté en mars 2023 par le Président de la République, quel rôle entend jouer un acteur comme SAUR ?

La conscience de l’importance de la ressource en eau et de sa disponibilité sur le long-terme imprègne très fortement le Plan Eau présenté par le Président de la République, l’année dernière : l’objectif affiché est de faire 10 % d'économie d'eau dans tous les secteurs, d'ici 2030. La grande majorité des Collectivités, avec lesquelles nous travaillons, se sont déjà emparées du sujet et s’engagent pleinement dans la réduction des prélèvements : sectorisation, recherche et réparations de fuites, renouvellement des canalisations fuyardes, etc.

Cette nécessité de la préservation de la ressource, nous en avons fait notre raison d’être, dès 2020, qui se formule par « redonner à l’eau la valeur qu’elle mérite ». Deux exemples parmi d’autres l’illustrent :

  • Le déploiement d’une méthodologie et de moyens dédiés pour la recherche et la réparation de fuites, afin de réduire les 15% à 20% de pertes en eau sur les réseaux (découvrir le témoignage vidéo ici)
  • L’installation d’une unité de réutilisation des eaux usées (REUT) sur la station d’épuration de Saint-Geniès-des-Mourgues, sur le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole (découvrir la vidéo ici)

 

3) Quel regard portez-vous sur le mur d’investissement auquel les petites villes doivent faire face pour relever les enjeux relatifs à l’eau et plus largement à la transition écologique ?

Le mur d’investissement concerne deux sujets :

  • Le premier, relativement connu désormais, concerne l’insuffisance -historique- de renouvellement des réseaux. Les derniers chiffres évoquent un déficit d’investissement de 1,8 milliard d’euros, en matière de renouvellement des réseaux d’eau potable, de 1,4 milliard d’euros pour l’assainissement et de 1 milliard pour les eaux pluviales.
  • Le second concerne le traitement des micropolluants dans l’eau distribuée (ainsi que dans les eaux usées rejetées dans certains territoires), dont on estime que plus de 10 millions de français reçoivent de l’eau avec des dépassements de seuils (étude AMORCE). L’Union européenne a estimé à 238 milliards d'euros le coût de mise en place des traitements pour l’eau potable et les eaux usées, à l’échelle des 27 pays de l’Union.

La répercussion de ces coûts d’investissement sur le prix de l’eau doit être adoucie par le soutien financier de l’ensemble des acteurs publics, en particulier les Agences de l’eau. La réalisation de ces travaux doit être soutenue par l’ingénierie des acteurs privés, en particulier des opérateurs de l’eau. Les Collectivités peuvent compter sur l’ensemble des équipes du groupe Saur pour les aider à relever ce défi.

05
septembre
2024
Programme France Services : un bilan « hautement positif » selon la Cour des comptes

Programme France Services : un bilan « hautement positif » selon la Cour des comptes

Services publics

Dans un rapport consacré au Programme France Services, présenté le 4 septembre, la Cour des comptes salue une politique publique hautement efficace qu’il convient de pérenniser et de renforcer. Initié par la circulaire du Premier ministre du 1er juillet 2019, le programme France Services, piloté par l’ANCT, a été présenté comme une réponse au sentiment …

Dans un rapport consacré au Programme France Services, présenté le 4 septembre, la Cour des comptes salue une politique publique hautement efficace qu’il convient de pérenniser et de renforcer.

Initié par la circulaire du Premier ministre du 1er juillet 2019, le programme France Services, piloté par l’ANCT, a été présenté comme une réponse au sentiment de relégation et d’éloignement à l’égard des services publics vécu par une partie de la population. Dans son rapport, la Cour s’est attelée à examiner la nature et la qualité de l’offre de services afin de déterminer si elles répondent aux besoins des usagers. Plus précisément, l'enquête a ciblé la satisfaction des utilisateurs et s'est penchée sur la capacité financière et humaine de ce système à maintenir un fonctionnement durable.

L'évaluation a mis en évidence un gain quantitatif et qualitatif et confirme qu’une majorité d’usagers sont satisfaits de la prise en charge assurée par les conseillers France services.

Un réseau de proximité efficace

Cinq années après le début de son déploiement, le réseau France services représente plus de 2 840 espaces en France.

Plusieurs critères de réussite selon la Cour :

  • il y a d’abord la proximité : tous ces espaces se situent à moins de 30 minutes de transport pour les usagers.
  • le nombre de demandes traitées : il aurait augmenté de manière continue depuis la mise en place du réseau, passant de 1,17 million en 2020 à près de 9 millions à la fin de l’année 2023.
  • près de 82 % des demandes sont traitées sur place.
  • la satisfaction des usagers des espaces France services dépasse les 90 %.

Pour la Cour, la satisfaction des usagers traduit tout autant la capacité du réseau à répondre à leurs besoins formels, que son aptitude à les écouter et à les accompagner dans le cadre d’une relation directe et personnalisée.

C’est pour ces différentes raisons que les résultats de ce programme sont supérieurs à l’expérience précédente des maisons de services au public (MSAP), qui était jusqu’alors le mécanisme de services mutualisés et polyvalents de proximité le plus abouti.

Pour que le dispositif puisse durer dans le temps, la Cour préconise deux séries de mesures : la première sur la structuration des services de proximité, la seconde sur le schéma de financement.

Renforcer la structuration locale des services de proximité 

Pour la Cour, le programme doit clarifier ses orientations stratégiques et gagner en lisibilité. Entre un relatif statu quo et une transformation majeure du dispositif, en une « porte d’entrée unique » de tous les services publics, il existerait une voie intermédiaire permettant d’élargir ses capacités d’accueil et d’enrichir l’offre de services.

Les schémas départementaux d’amélioration de l’accessibilité des services au public pourraient ainsi, selon la Cour, utilement servir de trame à la structuration locale des services de proximité, en incluant le réseau France services.

Au niveau national, une meilleure coordination de l’action de l’ANCT serait nécessaire avec les ministères et les opérateurs, notamment en favorisant une plus grande synergie entre les réseaux des opérateurs et France services.

Au niveau local, le partenariat devrait être à articuler davantage entre les espaces et les opérateurs de l’offre de services commune à l’ensemble du réseau.

Renforcer le financement du dispositif et mieux répartir les charges entre l'Etat et les porteurs locaux

La Cour évalue le coût total du programme à environ 350 M€ pour 2024 (dont environ 113 M€ au titre du budget général de l’État, représentant moins de 1 % des crédits de paiement de la mission « cohésion des territoires »). En 2023, le financement du programme par l’État et ses opérateurs a progressé, avec un forfait annuel porté de 30 000 € à 35 000 € pour les structures non-postales.

L’objectif de la trajectoire de financement du programme est d’atteindre 50 000 € par structure en 2026. En dépit de cette trajectoire, la charge financière pèse toujours davantage sur les porteurs locaux que sur l’État et ses opérateurs. Au surplus, le financement national ne tient pas compte des situations de saturation de certains espaces. Une subvention forfaitaire supplémentaire apparaît nécessaire pour assurer la prise en charge du programme dans les espaces confrontés à une fréquentation supérieure à leurs capacités d’accueil.

De même, pour la Cour, si les modalités de répartition du financement entre les opérateurs historiques ont été révisées de manière à mieux refléter les services utilisés, la participation de nouveaux opérateurs entrés dans le programme en 2024 devra être précisée.

Télécharger le rapport complet de la Cour des comptes en cliquant ici.

05
septembre
2024
Santé : l'Institut Montaigne plaide pour une stratégie pluriannuelle

Santé : l'Institut Montaigne plaide pour une stratégie pluriannuelle

Santé

Dans une note récemment publiée, l’Institut Montaigne plaide pour la mise en place d’une véritable stratégie pluriannuelle du système de santé.  La note intitulée “Politique de santé : pour une stratégie pluriannuelle” indique que l’organisation et le financement du système de santé “qui ont longtemps assuré sa pérennité se retrouvent aujourd’hui mis en échec à …

Dans une note récemment publiée, l'Institut Montaigne plaide pour la mise en place d'une véritable stratégie pluriannuelle du système de santé. 

La note intitulée "Politique de santé : pour une stratégie pluriannuelle" indique que l'organisation et le financement du système de santé "qui ont longtemps assuré sa pérennité se retrouvent aujourd'hui mis en échec à cause de politiques publiques déployées trop souvent pensées à court terme".

Des défis conséquents

L'auteur identifie plusieurs défis que le système de santé doit relever dans le futur :

  • Renforcement de la prévention
  • Développement de l'innovation
  • Lutte contre les déserts médicaux
  • Soutenabilité financière

Une limite structurelle est identifiée : "le manque de planification par les pouvoirs publics". A noter que le vieillissement de la population exige d'adopter une vision davantage pluriannuelle avec des investissements de plus en plus structurels qu'il s'agisse de la recherche, de l'organisation des soins ou des compétences humaines afférentes. Dès lors, l'auteur considère que "les douze mois d'une loi budgétaire ne suffisent plus ni à anticiper les besoins et les moyens, ni à transformer positivement et durablement notre système de santé".

Plusieurs recommandations

Les prémices d'une programmation pluriannuelle existent cependant déjà notamment au travers de la Stratégie nationale de Santé que la note propose néanmoins de "réformer (...) pour en faire un outil de programmation et de pilotage pluriannuel affirmé".

La note formule en outre plusieurs recommandations :

  • Identifier les priorités en construisant un tableau de bord des besoins de santé au niveau régional et national piloté par le Ministère de la Santé ; en créant autour du Haut conseil pour l'avenir de l'Assurance Maladie, avec le soutien de France Stratégie, du Haut Conseil de la Santé publique et de la DREES un "acteur stratégique de la réflexion étatique en santé".
  • L'élaboration d'une Stratégie nationale de santé par "la consultation des parties prenantes et la cohérence de sa mise en œuvre territoriale"
  • Donner aux élus les moyens de "peser véritablement" sur le sujet avec en parallèle un "pilotage opérationnel" de la Stratégie nationale de Santé.

 

Enfin, sur le plan financier, le think tank recommande "d'assurer l'harmonisation des outils budgétaires pluriannuels existants" et de "prévoir trois lois de programmation pour la prévention, l'innovation et l'investissement en santé, l'organisation des soins".

 

Retrouver la note de l'Institut Montaigne en cliquant ici 

29
août
2024
Pharmacies : un décret pour favoriser leur implantation dans les zones sous-dense

Pharmacies : un décret pour favoriser leur implantation dans les zones sous-dense

Santé

Un décret d’application publié en juillet, attendu depuis 6 ans, assouplit les conditions d’implantation d’une pharmacie dans une zone sous-dense.  L’ordonnance en date de 2018 se fixait pour objectif de “simplifier et moderniser les conditions d’implantation des pharmacies, et de préserver pour l’avenir le maillage pharmaceutique” En l’état, le code de la santé publique ne …

Un décret d'application publié en juillet, attendu depuis 6 ans, assouplit les conditions d'implantation d'une pharmacie dans une zone sous-dense. 

L'ordonnance en date de 2018 se fixait pour objectif de "simplifier et moderniser les conditions d'implantation des pharmacies, et de préserver pour l'avenir le maillage pharmaceutique"

En l'état, le code de la santé publique ne permet pas d'ouvrir une officine dans les communes de moins de 2.500 habitants. L'ordonnance de 2018 permettait de déroger à ce principe pour permettre à ces communes de se regrouper pour former un ensemble de "communes contiguës dépourvues d'officine, dont une recense au moins 2.000 habitants" et totalisant au moins 2.500 habitants.

Le décret prévoit donc que  le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) fixera par arrêté les territoires concernés par cette dérogation, en fonction de quatre critères :

  1. le classement du territoire en zone sous-dense ;
  2.  la récurrence de la participation des officines du territoire au service de garde et d'urgence ;
  3. le nombre de pharmacies, au sein du territoire, exploitées par un seul pharmacien titulaire ;
  4. le nombre de pharmacies, au sein du territoire, exploitées par un seul pharmacien titulaire lorsque ce dernier est âgé de plus de 65 ans.

Le décret précise que nombre d'habitants résidant dans ces territoires ne peut pas excéder un plafond fixé dans chacune des régions. Ce plafond est calculé en fonction de deux critères :

  1. la faible densité d'officines sur le territoire considéré
  2. la part de la population du territoire qui doit effectuer un trajet routier supérieur à quinze minutes pour se rendre dans une officine.

Les officines de pharmacies sont des piliers pour l’accès aux soins dans nos communes. Les Maires des petites villes n’oublient pas la mobilisation des pharmaciens lors de la crise sanitaire tant ils ont grandement contribué à la résilience du pays.

Les pharmacies de proximité sont d’autant plus importantes dans le contexte de dégradation de la démographie médicale et doivent être soutenues. Pour beaucoup de nos concitoyens la pharmacie est souvent la seule porte d’entrée dans le système de santé avec un accès direct à un professionnel de santé.

Pour rappel, les fermetures de pharmacies se sont poursuivies en 2023 – au nombre de 276 avec un passage inédit sous la barre des 20 000 officines et près de 2000 officines de moins qu’il y a dix ans

 

Retrouvez le décret en cliquant ici 

29
août
2024
Déchets d’emballages : les collectivités dénoncent une concertation tronquée et demandent à être enfin entendues

Déchets d’emballages : les collectivités dénoncent une concertation tronquée et demandent à être enfin entendues

Transition écologique, Services publics

Alors que la France est toujours très en retard dans les objectifs européens de collecte sélective et de recyclage des emballages plastiques, avec de vrais risques de sanctions financières, les associations de collectivités qui ont fait, dès 2023, des propositions cohérentes et efficaces pour progresser, ont découvert, le 18 juillet,  un projet de texte soumis …

Alors que la France est toujours très en retard dans les objectifs européens de collecte sélective et de recyclage des emballages plastiques, avec de vrais risques de sanctions financières, les associations de collectivités qui ont fait, dès 2023, des propositions cohérentes et efficaces pour progresser, ont découvert, le 18 juillet,  un projet de texte soumis à l’avis du Conseil national d’évaluation des normes (CNEN), très éloigné de ces discussions et qui pourrait menacer à court terme le service public local de collecte sélective des emballages. 

En effet, les objectifs de collecte sélective et de recyclage (75% de tous les déchets d’emballages, 55% des emballages plastiques, 90% des bouteilles) ne sont pas atteints à ce jour.

Dans le même temps, un récent rapport de l’Inspection générale du développement du durable (IGEDD) et de l’Inspection générale des finances (IGF) sur les filières de responsabilité élargie des producteurs (REP) explique ces retards de performance de la plupart des filières de REP, et en particulier la filière Emballages, par un manque de contrôle et de sanction de l’État sur ces derniers.

Ce constat converge avec la position des associations représentatives des élus et des collectivités locales ainsi que du Ministère de la Transition écologique qui envisage, depuis avril, d’introduire un malus pénalisant l’écart à la trajectoire des éco-organismes et en particulier ceux en charge de la gestion des déchets d’emballages.

Ce nouveau dispositif les obligerait enfin à mobiliser des moyens financiers beaucoup plus importants pour atteindre leur objectif de prévention (-15% de gisement, division par deux des bouteilles plastiques, 10% d’emballages réemployables) et pour financer les leviers d’amélioration de la collecte sélective et du tri assuré par les collectivités.

 

Un nouveau dispositif d’accélération des performances qui interroge les associations de collectivités

Alors que les associations de collectivités, aux côtés d’autres acteurs, avaient soutenu, sur le principe, la proposition du Ministère, sous réserve d’évolutions significatives du texte sur certains points, elles ont découvert un texte soumis à l’avis du Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) le 18 juillet, très éloigné de ces discussions.

En effet, la proposition finalement présentée limite fortement le malus des éco-organismes et ne prend pas en compte les propositions des associations de collectivités locales, en exposant au contraire ces dernières à de lourdes pertes financières, alors que ce sont elles qui assument depuis des années les conséquences des défaillances du cadre national.

C’est pourquoi les représentants des collectivités demandent à l’État de :

  • Revenir à l’ambition initiale d’un véritable mécanisme de Bonus-Malus contraignant les éco-organismes à atteindre leurs objectifs de prévention et de réemploi, de collecte et de recyclage des déchets d’emballages ménagers, sous peine de devoir assumer les pénalités prévues par le cadre européen.
  • Garantir la transparence, l’impartialité et l’efficacité du mécanisme Bonus-Malus aux collectivités locales dont les effets financiers mal maitrisés pourraient décourager à moyen terme les collectivités.

 Dans l’attente de ces corrections essentielles, une grande partie des collectivités ont suspendu jusqu’à nouvel ordre le processus d’évaluation des performances des collectivités menées par les éco-organismes sur demande du ministère.

 LAPVF, l’AMF, AMORCE, ANPP - Territoires de projet, le Cercle National du Recyclage, France Urbaine, Intercommunalités de France et Villes de France appellent par conséquent l’État et le Président de la République, à ne pas faire « volte-face » sur la parole donnée aux collectivités. En effet, l’exécutif s’était engagé à mobiliser tous les leviers de progrès compatible avec le maintien d’un geste de tri simplifié pour les Français et un service public de collecte sélectif optimisé, pour donner à la France toutes les chances d’atteindre ses objectifs en matière de gestion des déchets d’emballages.

 

Retrouver le communiqué de presse en cliquant ici

29
août
2024
JeVeuxAider.gouv.fr : qu'est-ce que l'initiative "Septembre pour Apprendre" ?

JeVeuxAider.gouv.fr : qu'est-ce que l'initiative "Septembre pour Apprendre" ?

Education

La plateforme publique et gratuite JeVeuxAider.gouv.fr, partenaire de l’APVF, lance sa campagne de rentrée : “Septembre pour apprendre” ! La plateforme pour mobiliser des bénévoles JeVeuxAider.gouv.fr vise, avec cette campagne à mettre “en lumière les organisations engagées partout en France sur des missions de bénévolat, qui luttent concrètement contre les inégalités éducatives”. Les responsables de …

La plateforme publique et gratuite JeVeuxAider.gouv.fr, partenaire de l'APVF, lance sa campagne de rentrée : "Septembre pour apprendre" !

La plateforme pour mobiliser des bénévoles JeVeuxAider.gouv.fr vise, avec cette campagne à mettre "en lumière les organisations engagées partout en France sur des missions de bénévolat, qui luttent concrètement contre les inégalités éducatives". Les responsables de l'initiative indiquent souhaiter "valoriser l’ensemble de ces élans formidables ainsi que les personnes qui se démènent pour plus de justice éducative, celles qui donnent une heure de temps en temps comme celles qui en ont fait leur fer de lance au quotidien".

 

En savoir plus sur le site JeVeuxAider.gouv.fr

 

 

29
août
2024
Inscription au Label National Villes Villages et Territoires internet : vous avez jusqu'au 8 novembre !

Inscription au Label National Villes Villages et Territoires internet : vous avez jusqu'au 8 novembre !

Numérique

L’association Villes Internet, partenaire de l’APVF, ouvre sa campagne annuelle pour le Label National Villes Villages et Territoires Internet pour glaner les fameux @ gages de l’engagement des communes dans la transition numérique. Les communes de plus de 2 000 habitants peuvent se voir reconnaître la mise en œuvre d’un Internet local citoyen à la …

L'association Villes Internet, partenaire de l'APVF, ouvre sa campagne annuelle pour le Label National Villes Villages et Territoires Internet pour glaner les fameux @ gages de l'engagement des communes dans la transition numérique.

Les communes de plus de 2 000 habitants peuvent se voir reconnaître la mise en œuvre d’un Internet local citoyen à la disposition de chacun dans l’intérêt général. Ce label, est une marque territoriale matérialisée par un panneau de @ à @@@@@ à afficher en entrée de ville et dans les supports de communication. Les communes peuvent candidater jusqu'au 8 novembre

La remise des distinctions se déroulera dans le cadre du nouveau format du Congrès national des élus au numérique, les 6 et 7 février 2025 à Saint-Raphaël (Var). En effet, "en plus de réunir des Élus au numérique, des Maires et des Agents des collectivités, félicitons-nous d'accueillir également des citoyens, des entreprises ainsi que des acteurs territoriaux", indique Mathieu Vidal, Président de l'association Villes Internet.

Participer au Label National Villes Villages et Territoires internet

Retrouver le communiqué de Villes Internet

 

29
août
2024
Frais d'organisation des élections : les maires des petites villes demandent à l'Etat un remboursement complet !

Frais d'organisation des élections : les maires des petites villes demandent à l'Etat un remboursement complet !

A l'approche des élections, Finances et fiscalité locales

L’organisation successive des élections européennes et des élections législatives anticipées a occasionné des surcoûts pour les communes notamment dans les petites villes. Dès le mois de juillet, l’APVF a interpellé l’Etat pour obtenir un remboursement rapide et complet. Sans réponse à ce jour… En effet, dès le 10 juillet, Christophe Bouillon, Président de l’Association des …

L'organisation successive des élections européennes et des élections législatives anticipées a occasionné des surcoûts pour les communes notamment dans les petites villes. Dès le mois de juillet, l'APVF a interpellé l'Etat pour obtenir un remboursement rapide et complet. Sans réponse à ce jour...

En effet, dès le 10 juillet, Christophe Bouillon, Président de l'Association des Petites villes de France, a adressé un courrier au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour l'alerter sur le coût important pour les communes de l'organisation des deux tours des élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale.

Pour autant, un certain nombre de petites villes font état d'un remboursement très incomplet des frais engagés pour l'organisation des scrutins. Ainsi, Camille Pouponneau, maire de Pibrac (Haute-Garonne), souligne ainsi, dans un courrier envoyé au Président de la République, n’avoir été remboursée que de 1 000 euros pour 18 000 euros de dépenses.

Le Président de l'APVF, Christophe Bouillon, maire de Barentin (Seine-et-Marne) a réitéré publiquement les demandes de l'APVF (voir section presse).

 

Retrouver le courrier de l'APVF en cliquant ici

Retrouver le courrier de la commune de Pibrac (Haute-Garonne) en cliquant ici

11
juillet
2024
Plus que jamais : combattre les fractures territoriales et sociales

Plus que jamais : combattre les fractures territoriales et sociales

Droits et devoirs des élus, Questions de société

L’APVF, qui a pris connaissance des résultats des élections législatives pour lesquelles nos concitoyens se sont fortement mobilisés, a tenu à saluer l’engagement des Maires et des personnels municipaux qui ont permis, trois dimanches consécutifs en comptant les élections européennes, que les scrutins se déroulent dans de bonnes conditions. Une nouvelles fois, ils ont tenu …

L’APVF, qui a pris connaissance des résultats des élections législatives pour lesquelles nos concitoyens se sont fortement mobilisés, a tenu à saluer l’engagement des Maires et des personnels municipaux qui ont permis, trois dimanches consécutifs en comptant les élections européennes, que les scrutins se déroulent dans de bonnes conditions. Une nouvelles fois, ils ont tenu la République.

Mais, au-delà d’un résultat difficile à déchiffrer, et qui rend compliqué la gouvernance du pays pour les années à venir, c’est une nouvelle fois la fracturation territoriale et sociale du pays qui doit être soulignée avec force.

Au cours de cette très courte campagne électorale, l’ensemble des candidats n’ont pu que ressentir les profondes difficultés rencontrées par nos concitoyens. Dans nombre de territoires, la désertification médicale, les dysfonctionnements des services publics, le sentiment de relégation et d’abandon, a constitué un puissant déterminant de vote. Il y a donc urgence à prendre les problèmes à bras le corps et à changer de braquet en la matière. C’est l’efficacité des politiques publiques, et leur ressenti sur la vie quotidienne de nos concitoyens, qu’il convient d’évaluer et de réorienter fortement, sous peine de nourrir encore un peu plus le vote de colère.

L’APVF appelle donc les nouveaux parlementaires et le futur gouvernement à se saisir en urgence de ces questions et à faire du combat contre les fractures territoriales et sociales, une question prioritaire.

L’accès aux soins, à l’éducation, aux services publics, la recherche d’équité dans la transition écologique, la réduction des inégalités territoriales qui passe aussi par un second souffle de la politique de la ville et le désenclavement de la ruralité, appellent des mesures fortes et courageuses prises en concertation avec les élus locaux, qui doivent être enfin considérés comme de véritables partenaires.

L’APVF réaffirme son entière disponibilité pour traiter, de manière constructive et exigeante, ces questions avec les pouvoirs publics. Il est temps d’écouter et d’entendre les Maires qui sont proches des problèmes et proches des solutions.

Télécharger le communiqué de presse

11
juillet
2024
L’APVF demande une indemnisation complète et rapide des surcoûts engendrés par l'organisation des scrutins

L’APVF demande une indemnisation complète et rapide des surcoûts engendrés par l'organisation des scrutins

A l'approche des élections, Finances et fiscalité locales

Christophe Bouillon, Président de l’Association des Petites villes de France, a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour l’alerter sur le coût important pour les communes de l’organisation des deux tours des élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. L’APVF demande une indemnisation complète et rapide de ces surcoûts. Comme …

Christophe Bouillon, Président de l'Association des Petites villes de France, a adressé un courrier au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour l'alerter sur le coût important pour les communes de l'organisation des deux tours des élections législatives, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. L’APVF demande une indemnisation complète et rapide de ces surcoûts.

Comme le rappelle la circulaire du 11 juin 2024, l'État rembourse une partie des dépenses et des frais liés à l'organisation matérielle des scrutins, mais n'en rembourse pas la totalité, ce qui occasionne une charge non négligeable pour les budgets communaux. En outre, le montant de la subvention, qui s’élève à 44,73 € par bureau de vote et 0,10 € par électeur inscrit sur les listes arrêtées le jour du scrutin, n’a pas été révisé depuis 2006. L’APVF sollicite une revalorisation de l’indemnisation, au moins pour tenir compte de l’inflation, pour qu’elle reflète le coût réel qui a pesé sur les collectivités organisatrices.

Les frais de personnel occasionnés pour les élections ont cru sensiblement cette année du fait que nombre de communes ont dû augmenter les vacations de personnels pour inciter les employés de mairie, réticents à faire des heures supplémentaires un dimanche d’été, à se porter volontaires.

L'APVF alerter également sur le coût que représente pour les communes, et notamment pour les petites villes, l’installation des panneaux d’affichage électoraux. Au-delà du casse-tête qu’a pu engendrer, notamment pour les élections européennes, l’installation de ces panneaux, avec pas moins de 37 listes, beaucoup de communes ont été dans l’obligation de faire l’acquisition d’un plus grand nombre de panneaux électoraux, ce qui a engendré des dépenses supplémentaires non prévues. Il serait peut-être opportun de réfléchir à un changement réglementaire visant à assouplir les dispositions du code électoral particulièrement rigides et contraignantes dans ce domaine.

Par ailleurs, ces surcoûts qui n’ont pu être anticipés interviennent deux mois après le vote des budgets primitifs, exercice qui a été particulièrement tendu en 2024 dans les petites villes. La subvention doit donc être versée le plus rapidement possible aux collectivités.

Télécharger le courrier en cliquant ici.