Plan de lutte contre la pauvreté : l’APVF souligne la nécessité d’impliquer davantage les territoires

13 septembre 2018

Annoncé il y a un peu moins d’un an à l’occasion de la « Journée mondiale du refus de la misère », le plan de lutte contre la pauvreté a été dévoilé ce jeudi 13 septembre par le Président de la République au musée de l’Homme. 8 milliards d’euros sur 4 ans sont ainsi engagés pour prévenir la pauvreté et faciliter l’insertion par l’emploi. Afin d’atteindre ces deux objectifs, 4 axes ont été dégagés : l’action pour la petite enfance, l’accompagnement des jeunes bénéficiaires du RSA vers l’emploi, la simplification du système social et la question du logement.

En plus des 30 mille places en crèche et 1000 relais d’assistantes maternelles annoncés en juillet dernier, le Président de la République a détaillé le dispositif « bonus mixité » qui vise à accorder des aides supplémentaires aux crèches accueillant des enfants défavorisés. La généralisation des tarifs sociaux dans les cantines et la mise en place de petit déjeuner dans les écoles primaires ont également été dévoilées. L’Etat s’est engagé à compenser financièrement les communes lésées budgétairement par ces différentes mesures. Sur le volet emploi et aides sociales, un « service public de l’insertion » va voir le jour afin faciliter le retour dans le monde professionnel des bénéficiaires de minimas sociaux. La formation sera désormais obligatoire jusqu’à 18 ans et le « revenu universel d’activité » verra le jour en 2020. 227 millions d’euros ont par ailleurs été alloués pour faire disparaître les bidonvilles en France à l’horizon 2022.

L’APVF salue ce plan, mais reste vigilante sur la question des compensations financières pour les communes de certaines mesures annoncées. Elle appelle également le Gouvernement à s’appuyer davantage sur les territoires pour répondre au défi de la pauvreté.

Retrouvez le communiqué de presse ici