Renouvellement de la carte scolaire : ce qu’il faut retenir

4 février 2022

L’APVF, représenté par son référent éducation, Jean-Michel Morer, maire de Trilport, a échangé avec le cabinet de Jean-Michel Blanquer au sujet de la carte scolaire. Seuls des changements ponctuels devraient avoir lieu.

Un échange avec le cabinet de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, a eu lieu le 3 février, avec les associations d’élus.

Les derniers arbitrages concernant la carte scolaire sont en train d’être réalises. Il ne devrait pas y avoir des bouleversements. Le gouvernement a affirmé à l’APVF qu’une approche pluriannuelle serait désormais privilégiée, au lieu des seuils annuels.

Pour l’APVF : dépasser une logique de seuils et favoriser une approche pluriannuelle

Au cours de cette réunion, l’APVF a demandé à dépasser la logique des seuils qui définissent les arbitrages pour le maintien des classes. Cette logique, bureaucratique, est créatrice de tensions tant au niveau des communes que des personnels. L’APVF a proposé de privilégier une approche cousue main et pluriannuelle pour anticiper les évolutions. Elle a ainsi appelé à mieux associer les élus au niveau local, en s’appuyant notamment sur les directeurs d’établissement.

Une démographie scolaire en berne

Le cabinet du Ministre a souligné la baisse de la dynamique démographique, avec une diminution du nombre d’élèves. Cette tendance baissière s’élèverait à une perte de 60 000 élèves en 10 ans.

La trajectoire actuelle du maintien du nombre de personnels enseignants devrait permettre, globalement, d’accroître le taux d’encadrement. Pour répondre à ces évolutions, si le ministère était conduit à fermer des écoles, il s’en tiendra à la règle selon laquelle il n’y aurait pas de fermeture d’école sans accord du maire. Une approche pluriannuelle sera donc développée pour anticiper ces évolutions.

 

Les communes adhérentes à l’APVF peuvent remonter d’éventuelles difficultés relatives à la carte scolaireà l’APVF qui pourra en faire part au Ministère.