Allègement du protocole sanitaire dans les écoles : bel effort, mais peut mieux faire

16 février 2022

Le ministère de l’Education nationale, profitant de l’amélioration de la situation sanitaire, a annoncé l’allègement des mesures sanitaires à la rentrée. Cette décision a été prise, une nouvelle fois, sans concertation des élus, dont les personnels territoriaux sont pourtant mobilisés pour la gestion de la crise.

L’amélioration de la situation sanitaire conduit le ministère de l’Education nationale à décider d’un allègement des mesures sanitaires à partir de la rentrée scolaire.

Des allègements…

Ainsi, le protocole sanitaire passera du niveau 3 au niveau 2 dans le premier degré au retour des congés d’hiver de chaque zone (le 21 février 2022 pour la zone B, le 28 février 2022 pour la zone A et le 7 mars 2022 pour la zone C) . Cela signifie notamment :

  • la fin de l’obligation du port du masque en extérieur pour les élèves de l’école élémentaire et les personnels ;
  • la possibilité de pratiquer à nouveau des activités physiques et sportives en intérieur sans port du masque ;
  • l’allègement des règles de limitation du brassage (par niveau ou groupe de classes plutôt que par classe).

L’obligation du port du masque en intérieur est cependant maintenue.

Le niveau 2 du protocole sanitaire continuera à s’appliquer dans le second degré.

Cet allègement concerne également les mesures de dépistage :

  • Ainsi, les élèves, comme les personnels n’auront plus à réaliser qu’un seul test (autotest ou test antigénique) à J2 au lieu de trois (J0, J2 et J4-);
  • Par ailleurs, et dès le 21 février, la présentation d’une déclaration sur l’honneur des responsables légaux des élèves attestant de la réalisation des tests ne sera plus exigée pour que les élèves soient accueillis dans les établissements scolaires.

… sans concertation des élus

Ces nouvelles mesures devraient faciliter le quotidien des responsables d’établissements scolaires. Néanmoins, ces nouvelles mesures ont de nouveau été prises sans concertation avec les élus. Pourtant, cette concertation aurait eu de nombreux avantages. Tout d’abord, elle aurait permis une meilleure communication auprès des familles et des professionnels. Ensuite, la concertation aurait permis d’aborder la question du périscolaire – il n’y a pas eu d’annonces spécifiques à ce sujet qui mobilise particulièrement les communes. Enfin, la question de la petite enfance n’a pas encore été abordée par le nouveau protocole.

L’APVF, par la voix de son président, Christophe Bouillon, a pointé cet écueil dans la méthode et appelé à la tenue d’une réunion avec les associations d’élus en amont de la rentée.

 

Télécharger le communiqué de presse de l’APVF