Il sera présent aux Assises : Laurent Berger

25 avril 2024

A l’approche des Assises des petites villes organisées par l’APVF, nous interrogeons Laurent Berger qui sera grand témoin lors de cet évènement : 

Que devenez vous depuis votre départ du Secrétariat général de la CFDT ? En quoi consiste vos nouvelles activités ?

Début Septembre 2023, j’ai intégré le groupe Crédit Mutuel Alliance Fédérale pour y préfigurer un institut sur les enjeux ESG (environnement social gouvernance) dans les métiers de la banque. Depuis mars 2024, je suis Directeur de l’institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité. Celui ci vise à être un centre d’expertise et d’élaboration de positions et propositions destinés tant aux collaborateurs qu’aux clients du groupe. La volonté – qui fait suite au plan stratégique du groupe “Ensemble Performant Solidaire “- est d’apporter des solutions et accompagnements permettant de réduire l’empreinte carbone, l’empreinte biodiversité ainsi que les inégalités. Nous voulons faire de Crédit Mutuel Alliance Fédérale La banque de référence sur la révolution écologique et sociétale.

 

Vous serez présent aux Assises des petites villes à Amboise. En quoi les problématiques des territoires et des petites villes vous intéressent particulièrement ?

Quand on porte l’ambition de mener la transition écologique et de réduire les inégalités on sait que la mobilisation de tous les acteurs : politiques, économiques, sociaux, société civile est indispensable. Nous savons aussi que beaucoup de solutions se trouvent à l’échelon territorial avec une nécessaire implication des collectivités locales. Voilà pourquoi je suis heureux de venir aux Assises des petites villes. Car elles ont un rôle immense à jouer.

 

Crise du logement, désertification médicale mais aussi transition écologique et réindustrialisation, comment s’attaquer à ces défis français en respectant la cohésion sociale et territoriale ?

Pour relever les défis de notre temps je crois à la conjugaison de 3 facteurs :

  • Une vision commune sur le modèle de développement à construire ;
  • Une implication et une responsabilisation de tous les acteurs de la société pour sortir d’une verticalité mortifère ;
  • La capacité à opérer des compromis pour tracer les voies de passage acceptées par tous et qui ne laisse personne au bord de la route. Cela passera nécessairement par la capacité à se parler en local et à trouver les solutions les plus en prise avec les situations vécues.

On ne répondra pas autrement aux crises que nous traversons

 

Crédit photo : AFP/ARCHIVES – LUDOVIC MARIN