ESPACE MEMBRE

Rencontre Territoriale des Maires des petites villes de la région Hauts de France
L’Association des Petites Villes de France (APVF), présidée par Christophe Bouillon, maire de Barentin, organise le 11 décembre 2025 les Rencontres territoriales des maires des petites villes de la région Hauts-de-France, en partenariat avec La Banque Postale. Accueillie à l’Hôtel de Ville de Lille, cette rencontre régionale sera placée sous le thème :« Budgets communaux …
L’Association des Petites Villes de France (APVF), présidée par Christophe Bouillon, maire de Barentin, organise le 11 décembre 2025 les Rencontres territoriales des maires des petites villes de la région Hauts-de-France, en partenariat avec La Banque Postale.
Accueillie à l’Hôtel de Ville de Lille, cette rencontre régionale sera placée sous le thème :
« Budgets communaux : faire face aux chocs et préparer l’avenir ».
Cette matinée d’échanges sera consacrée à l’analyse des principales mesures du projet de loi de finances pour 2026, à leurs impacts pour les petites villes et aux stratégies locales permettant de consolider la trajectoire financière des communes.
Inscription à l'événement (attention places limitées)

Décembre ensemble : du bénévolat pour rompre l’isolement à côté de chez vous
La plateforme publique JeVeuxAider.gouv.fr, partenaire de l’APVF lance l’initiative “Décembre ensemble” pour encourager au bénévolat pour rompre la solitude. On parle beaucoup dans la presse “d’épidémie de solitude”. Et si on agissait pour inverser la tendance ? C’est l’idée de notre campagne Décembre Ensemble. Pendant, un mois, nous allons vous proposer le bénévolat le plus …
La plateforme publique JeVeuxAider.gouv.fr, partenaire de l'APVF lance l'initiative "Décembre ensemble" pour encourager au bénévolat pour rompre la solitude.
On parle beaucoup dans la presse “d’épidémie de solitude”. Et si on agissait pour inverser la tendance ? C’est l’idée de notre campagne Décembre Ensemble. Pendant, un mois, nous allons vous proposer le bénévolat le plus doux, et le plus réconfortant. Un café avec une personne âgée, une balade au parc, un BINGO lancé dans les airs. Les façons d’agir contre l’isolement sont infinies. Il y en a forcément une à côté de chez vous à découvrir.

PLF 2026 : la contribution des communes au Dilico est annulée au Sénat
Les sénateurs avaient promis lors du congrès de l’Association des maires de France, de réduire de moitié en 2026 le mécanisme d’épargne forcée (« Dilico »), en le faisant passer de 2 milliards d’euros, dans le projet de budget pour 2026 déposé par le gouvernement, à moins de 1 milliard. Conformément à cette promesse, un amendement a …
Les sénateurs avaient promis lors du congrès de l'Association des maires de France, de réduire de moitié en 2026 le mécanisme d'épargne forcée (« Dilico »), en le faisant passer de 2 milliards d'euros, dans le projet de budget pour 2026 déposé par le gouvernement, à moins de 1 milliard.
Conformément à cette promesse, un amendement a été voté en commission des finances pour une contribution des collectivités de 890 millions d'euros au Dilico 2.
Au-delà du montant global, l'amendement adopté revoit également la répartition des contributions au Dilico entre les différentes catégories de collectivités territoriales. A la clé, les prélèvements sur les recettes des départements sont réduits de moitié (140 millions d'euros, contre 280 millions dans la copie du gouvernement).
Mais le bloc communal serait le grand bénéficiaire du geste voulu par le Sénat à destination des collectivités, avec l’annulation en totalité la charge de 720 millions d'euros prévue pour les communes, et de diviser par deux (de 500 millions à 250 millions) celle qui repose sur les intercommunalités.
En revanche, les sénateurs n'ont pas allégé la contribution des régions au Dilico, celle-ci demeurant à 500 millions d'euros.
A l'issu de l'examen par le Sénat, le texte poursuit son parcours parlementaire avec un retour à l'Assemblée nationale, reste à savoir si les dispositions adoptés par le Sénat seront conservés par l'Assemblée.
Télécharger l'amendement adopté par la commission des finances du Sénat en cliquant ici.

3 questions à...Frédéric Bernadet, Directeur Général du groupe SADE
Cette semaine, La Lettre des Petites Villes pose 3 questions à Frédéric Bernadet, Directeur Général du groupe SADE. 1. Pouvez-vous rappeler brièvement ce qu’est SADE et en quoi elle peut être utile aux petites villes ? SADE, filiale du Groupe NGE, est spécialiste du cycle de l’eau. Elle accompagne, depuis plus de 100 ans, des …
Cette semaine, La Lettre des Petites Villes pose 3 questions à Frédéric Bernadet, Directeur Général du groupe SADE.
1. Pouvez-vous rappeler brièvement ce qu’est SADE et en quoi elle peut être utile aux petites villes ?
SADE, filiale du Groupe NGE, est spécialiste du cycle de l’eau. Elle accompagne, depuis plus de 100 ans, des clients publics et privés dans la conception, la construction, la réhabilitation et l’entretien de leurs réseaux et de leurs infrastructures. Avec son maillage territorial dense (plus de 100 implantations en France), SADE est un partenaire de proximité pour les petites villes auxquelles elle sait proposer des solutions techniques sobres et innovantes pour des réseaux vertueux et des infrastructures décarbonées.
2. Les travaux sur les réseaux d’eau peuvent être longs et perturbants pour les habitants. SADE utilise-t-elle des techniques pour limiter les nuisances (interventions sans tranchée, délais réduits, etc.) ? Proposez-vous d’autres solutions innovantes pour limiter les nuisances ?
Nous savons bien que ces travaux nécessaires peuvent perturber le quotidien des usagers. C’est pourquoi depuis plus de 40 ans, SADE s’est engagée en matière de protection du cadre de vie et de réduction des nuisances pouvant provenir des chantiers.
Elle fait ainsi partie des précurseurs en matière de techniques de travaux éco-responsables limitant l’impact environnemental et les nuisances. Nous déployons notamment au quotidien en zone urbaine une large palette de techniques sans tranchée que ce soit pour des travaux neufs ou pour de la réhabilitation de conduites ou d’ouvrages (éclatement, tubage avec ou sans vide annulaire, chemisage, pose de coque, microtunnelage …). Précisons qu’au-delà de l’aspect environnemental et sociétal, ces techniques permettent aussi de s’affranchir des obstacles existants sur un tracé de travaux comme par exemple le passage sous voie ferrée ou le franchissement de cours d’eau.
Par ailleurs pleinement engagés dans la transition écologique, nous électrifions à grand pas notre parc matériel, véhicules et engins, sans oublier le petit outillage du quotidien pour un vrai gain en matière de réduction des nuisances sonores et d’émission de gaz à effet de serre.
Chez SADE, l’innovation se conçoit dans la continuité. Depuis la voiture à bras et son système de freinage, beaucoup d’innovations ont jalonné notre parcours. Et la dernière, qui a été développée par notre Direction de l’ingénierie intégrée en partenariat le laboratoire de Recherche et Développement du CEA à Grenoble vient d’être présentée au salon des Maires 2025 ! Il s’agit d’un robot d’à peine plus de 8 cm de diamètre qui facilite la réhabilitation des conduites de distribution d’eau potable de petit diamètre. Un grand pas en avant dans des environnements urbains à forte densité de réseaux qui permet non seulement de réduire les durées d’intervention et les nuisances associées au chantier, mais aussi de prolonger la durée de vie des réseaux en les régénérant. Une innovation, écologiquement vertueuse et économiquement adaptée, qui doit parler à tous les maîtres d’ouvrage et exploitants de réseaux qui souhaitent améliorer le rendement de leur réseau tout en valorisant l'existant !
3. Avez-vous une solution pour détecter les fuites sur les réseaux d’eau sans couper l’eau aux riverains ?
Notre technologie Inspect'O® permet d’inspecter, sans coupure d’eau, une conduite d’eau potable en charge, grâce à un passage caméra et à une sonde acoustique qui détecte les fuites.
Avec ce procédé qui inspecte une canalisation en temps réel et en fonctionnement, nous pouvons non seulement localiser les fuites avec certitude, mais aussi détecter les équipements non répertoriés, comprendre les causes des problèmes hydrauliques et de qualité d’eau, déterminer les zones de fragilité des conduites et établir un plan ciblé de renouvellement et de nettoyage des réseaux. C’est un procédé qui s’inscrit pleinement dans les enjeux de préservation de la ressource et d’anticipation des campagnes de renouvellement des réseaux qui animent toute collectivité !
Autant de solutions pour la transition écologique que nous serons heureux de présenter aux adhérents de l’Association des Petites Villes de France dans le cadre de prochaines matinées techniques !
Contact : Stéphane WUILQUE, Directeur du développement France du groupe SADE : stephane.wuilque@sade-cgth.fr

Les CAUE en péril : les petites villes montent au créneau
Depuis plus de quarante ans, les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) constituent une ressource indispensable pour nos territoires. Ils accompagnent les élus, les collectivités et les habitants, apportent une ingénierie précieuse et contribuent directement à la qualité du cadre de vie, à l’attractivité et aux transitions écologiques et urbaines. Aujourd’hui, leur existence même …
Depuis plus de quarante ans, les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) constituent une ressource indispensable pour nos territoires. Ils accompagnent les élus, les collectivités et les habitants, apportent une ingénierie précieuse et contribuent directement à la qualité du cadre de vie, à l’attractivité et aux transitions écologiques et urbaines. Aujourd’hui, leur existence même est menacée.
Une réforme mal anticipée qui met en danger l’ingénierie locale
La principale source de financement des CAUE, la taxe d’aménagement départementale, connaît des défaillances majeures depuis la réforme opérée par l’État.
Cette réforme, qui a transféré la gestion de la taxe aux services fiscaux (DDFIP/DRFIP) et décalé son exigibilité à l’achèvement des travaux, s’est révélée insuffisamment préparée. Résultat : des retards massifs, des montants non recouvrés, et des incertitudes budgétaires qui fragilisent les 92 CAUE du pays.
Ces difficultés sont désormais documentées. Elles ont été reconnues publiquement par le ministère de l’Économie le 29 janvier dernier, puis analysées par les Députés Pirès-Beaune et Amiel dans leur rapport parlementaire sur les dysfonctionnements des impôts locaux. Pourtant, à ce jour, aucun calendrier clair de recouvrement n’a été communiqué par l’administration fiscale.
Un exemple qui illustre l’ampleur de la crise : le CAUE de la Drôme
La situation locale est alarmante. Pour un CAUE déjà fortement sollicité par les petites villes, les recettes issues de la taxe d’aménagement départementale ont chuté de façon spectaculaire :
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–16 % en 2024 par rapport à 2023
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–58 % au 31 août 2025 par rapport à 2024
Une telle contraction des ressources menace directement le service rendu aux élus, aux habitantes et habitants, et aux projets de revitalisation territoriale.
Position du réseau des petites villes
Face à cette situation, l’Association des Petites Villes de France (APVF) a exprimé, dans un courrier adressé le 3 décembre 2025 à la ministre Françoise Gatel, sa vive surprise et sa profonde préoccupation. L’enjeu est clair : la pérennité des CAUE n’est pas seulement un sujet financier, mais un enjeu stratégique pour l’avenir de nos territoires.
La capacité des petites villes à aménager durablement leur espace, revitaliser leurs centres, engager la transition écologique et accompagner les habitants dépend de l’ingénierie locale. La crise actuelle met en danger le principe même d’égalité territoriale.

Avant-projet de décentralisation : l’APVF marque ses propositions et ses inquiétudes
Le 3 décembre, lors des Assises de la décentralisation présidées par la ministre Françoise Gatel et réunissant une dizaine de ministres, l’APVF a porté sa position sur le futur projet de loi. Daniel Cornalba, Maire de L’Étang-la-Ville et membre du Bureau, y représentait l’association et a rappelé les enjeux essentiels tout en exprimant plusieurs préoccupations. …
Le 3 décembre, lors des Assises de la décentralisation présidées par la ministre Françoise Gatel et réunissant une dizaine de ministres, l’APVF a porté sa position sur le futur projet de loi. Daniel Cornalba, Maire de L’Étang-la-Ville et membre du Bureau, y représentait l’association et a rappelé les enjeux essentiels tout en exprimant plusieurs préoccupations.
Le 3 décembre, Daniel Cornalba, Maire de L’Étang-la-Ville et membre du Bureau de l’APVF, représentait notre association lors de la tenue des Assises de la décentralisation présidée par la ministre Françoise Gatel. Cette réunion, tenue en présence d’une dizaine de ministres, se voulait une réunion de concertation avec les associations d’élus pour préparer le nouveau projet de loi relatif à la décentralisation annoncé par le Premier ministre.
Le calendrier est contraint puisqu’une communication sur le texte de loi est prévue en Conseil des ministres le 17 décembre et qu’un examen devant le Parlement est annoncé pour le mois de mars. S’il existe un accord avec le Gouvernement pour qu’il n’y ait pas de « grand soir de la décentralisation » ni de bouleversement institutionnel, Daniel Cornalba a tenu, au nom de l’APVF, à rappeler les enjeux et faire part de quelques craintes.
L’enjeu principal est celui de la clarification et de savoir qui fait quoi et qui est responsable de quoi pour nos concitoyens. C’est un enjeu démocratique.
Mais l’enjeu est aussi celui des moyens financiers et de la confiance entre l’État et les collectivités. Or, celle-ci a été gravement détériorée. Il y a eu trop de contre-exemples avec les suppressions successives d’impôts locaux, de transferts de compétences mal compensés et décidés unilatéralement.
On ne peut nous contraindre à dépenser moins en transférant la petite enfance aux collectivités, ou en nous demandant de financer des polices municipales. Enfin, en matière de santé, si la gouvernance des ARS doit être absolument démocratique, l’APVF met en garde contre le risque de distorsions territoriales entre les collectivités qui auraient les moyens et celles qui ne les auraient pas.
Daniel Cornalba a enfin insisté sur le besoin impérieux de faire du préfet de département le seul interlocuteur de l’État déconcentré pour les collectivités et sur le besoin en ingénierie des petites villes.

3 questions à...Yann Doyen, Directeur des engagements de l’AFL
Dans le sillage de la publication du baromètre de la santé financière des communes PVD, réalisé par l’Agence France Locale (AFL), en partenariat avec l’APVF et l’ANCT, La Lettre des Petites Villes pose 3 questions à Yann Doyen, Directeur des engagements de l’AFL. 1/ L’AFL est partenaire de l’APVF depuis de nombreuses années. En quoi l’accompagnement …
Dans le sillage de la publication du baromètre de la santé financière des communes PVD, réalisé par l'Agence France Locale (AFL), en partenariat avec l'APVF et l'ANCT, La Lettre des Petites Villes pose 3 questions à Yann Doyen, Directeur des engagements de l’AFL.
1/ L’AFL est partenaire de l’APVF depuis de nombreuses années. En quoi l’accompagnement des Petites Villes par l’AFL s'inscrit-il dans une mission de service public et contribue-t-il à soutenir leurs projets locaux ?
L’AFL accompagne les Petites Villes dans leurs projets en leur offrant un accès équitable au financement, à des conditions avantageuses et transparentes. Cet engagement s’inscrit pleinement dans une mission de service public : soutenir les collectivités locales dans la réalisation de leurs ambitions territoriales, qu’il s’agisse de transition écologique, de revitalisation ou de cohésion sociale. En facilitant l’investissement local, l’AFL contribue à renforcer l’autonomie financière des communes et à pérenniser leurs actions au service des habitants. Ce partenariat avec l’APVF illustre notre volonté commune de valoriser les dynamiques locales et de répondre aux enjeux spécifiques des Petites Villes.
A titre d’illustration, cette 5ème édition du baromètre de la santé financière des communes Petites Villes de Demain (PVD) réalisée par l’AFL, en collaboration avec l’APVF et l’ANCT, permet de mieux comprendre ce qui caractérise ces communes – en particulier sous l’angle de l’investissement public local - et d’outiller les élus pour sécuriser leurs trajectoires budgétaires. Ce suivi régulier nous semble essentiel pour anticiper leurs besoins et soutenir leurs investissements.
2/ Le 19 novembre 2025, vous avez présenté la 5ème édition du Baromètre de la santé financière des Petites villes de Demain, issu du travail conjoint de l’AFL, l’APVF et l’ANCT. Comment évoluent les dynamiques financières des communes PVD depuis 2020 ?
Deux éléments principaux ressortent de ce baromètre.
D’une part, après cinq années marquées par les crises successives, les communes PVD terminent leur mandat électoral avec une note financière stable (3,26/7*, identique en 2020 et 2024) et de moindres écarts de notation, signe d’une plus grande homogénéité budgétaire.
Entre 2020 et 2024, leurs dépenses d’équipement par habitant ont progressé de +42,5 %, et sont en 2024 17 % supérieures à celles des communes hors programme. Ce niveau d’investissement soutenu des communes PVD ne les a pas fragilisées pour autant. Leur taux d’endettement moyen a reculé de 86,6 % en 2020 à 70 % en 2024. Leur taux d’épargne brute atteint 16,6 %, proche de celui des communes comparables. Leurs ratios de solvabilité sont stables ou en légère amélioration : la dynamique d’investissement reste soutenable.
D’autre part, les comportements des communes PVD se distinguent selon leur niveau de centralité : les communes de centralité locale se distinguent par un niveau d’investissement très élevé (+22 % en 2024 par rapport aux non-PVD) alors que celles de centralité intermédiaire — cœur du programme — affichent une meilleure épargne que les communes non-PVD de même centralité et un endettement plus élevé tout en restant maîtrisé. Enfin, les communes de centralité structurante voient leur notation financière s’améliorer en 2024.
* L’échelle de notation de l’AFL va de 1 (meilleure note) à 7
3/ Dans le contexte budgétaire, politique et institutionnel actuel, quelles perspectives se dessinent pour le prochain mandat ?
Le prochain mandat s’ouvre dans un contexte marqué par des tensions budgétaires et des incertitudes institutionnelles d’un niveau inédit. Ce nouveau mandat municipal va donc débuter sans disposer de la visibilité et des moyens budgétaires requis pour programmer les investissements nécessaires face aux enjeux de transition écologique et de cohésion sociale.
Ce contexte va contraindre les Petites Villes à concilier sobriété financière et ambition territoriale. Pour cela, une ingénierie renforcée, des partenariats solides et un accès facilité au financement seront essentiels. L’AFL continuera à jouer un rôle clé en soutenant les investissements durables et en accompagnant les élus dans leurs choix stratégiques. Ce mandat sera aussi l’occasion de réaffirmer le rôle des communes comme acteurs de proximité et de cohésion.
Télécharger le communiqué de presse sur le baromètre PVD
Retrouver le baromètre complet sur le site de l'Agence France Locale

Baromètre financier des PVD : un mandat entre résilience et investissements soutenus
L’Association des Petites Villes de France (APVF), et ses partenaires, l’Agence France Locale (AFL) et l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) ont dévoilé, lors du Salon des Maires, le dernier numéro du Baromètre des Petites Villes de Demain (PVD). Cette édition a permis de faire le point sur la dynamique financière des PVD …
L'Association des Petites Villes de France (APVF), et ses partenaires, l'Agence France Locale (AFL) et l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) ont dévoilé, lors du Salon des Maires, le dernier numéro du Baromètre des Petites Villes de Demain (PVD). Cette édition a permis de faire le point sur la dynamique financière des PVD au cours du mandat.
Le principal enseignement du baromètre est la résilience financière des communes PVD. Entre 2020 et 2024, leur notre financière attribuée par les services techniques de l'AFL, est demeurée stable.
Cette stabilité n'a pas été synonyme d'immobilisme. Le hausse des investissements est soutenue - +42,5% sur le mandat - tandis que l'endettement est demeuré maîtrisé - avec un taux en baisse de 86,6% à 70% depuis 2020. Les communes PVD illustrent ainsi qu’il est possible de soutenir un investissement dynamique au service des territoires sans compromettre s a solvabilité .
Ces résultats illustrent la réussite du programme PVD : des communes qui investissent pour demain, sans compromettre leurs équilibres d’aujourd’hui.
Télécharger le communiqué de presse sur le baromètre PVD
Retrouver le baromètre complet sur le site de l'Agence France Locale

Valeurs locatives cadastrales : Rendez-vous après les municipales
Le 26 novembre, Françoise GATEL, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation et Amélie de MONTCHALIN, ministre de l’Action et des Comptes ont reçu les Associations d’élus et les parlementaires pour une concertation « flash » sur la taxe foncière. L’APVF était représentée par son Premier vice-président Antoine Homé, Maire de Wittenheim. A l’occasion …
Le 26 novembre, Françoise GATEL, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation et Amélie de MONTCHALIN, ministre de l’Action et des Comptes ont reçu les Associations d’élus et les parlementaires pour une concertation « flash » sur la taxe foncière. L'APVF était représentée par son Premier vice-président Antoine Homé, Maire de Wittenheim.
A l'occasion de cette réunion, Antoine Homé, Maire de Wittenheim et Premier Vice-président de l'APVF a tenu à rappeler aux Ministres que le sujet relatif au projet de loi de finances pour 2026 et celui des valeurs locatives cadastrales de taxe foncière sont distincts. Le second ne doit pas occulter le premier qui occupe actuellement les esprits, et particulièrement la ponction de 7 milliards d'euros de l'Etat sur les budgets locaux.
La mise à jour des valeurs locatives cadastrales est une question d'équité qui doit pleinement être abordée, mais selon une méthode concertée (avec des simulations sur les effets collatéraux et en terme de péréquation) et un calendrier cohérent. Alors que les bases n'ont pas été révisées depuis les années 70, il n'est peut-être pas opportun de choisir spécialement une année de renouvellement des mandats municipaux pour effectuer cet ajustement structurel, même partiel.
Pour l'APVF, il ne faut donc pas abandonner le principe de l'actualisation des valeurs locatives cadastrales, mais cette réforme demande du temps et ne saurait être menée dans la précipitation en pleine campagne des élections municipales. Cette réforme doit être l'occasion d'atténuer les inégalités fiscales qui restent fortes en matière de valeurs locatives. L'APVF demande donc que soit réalisée toutes les études d'impact possibles pour mesurer très concrètement les effets d'une telle réforme.

Une commune de l’APVF récompensée par le prix Territoria
La commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas (5 000 habitants, Gard) dont le maire est Jean-Michel Perret, membre du Bureau de l’APVF a été récompensée par le prix Territoria “ville durable”, niveau or pour son projet d’éco-quartier « La Diane » dans sa commune. Ce prix décerné par la ministre déléguée aux collectivités territoriales Françoise Gatel, s’inscrit dans le projet …
La commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas (5 000 habitants, Gard) dont le maire est Jean-Michel Perret, membre du Bureau de l’APVF a été récompensée par le prix Territoria "ville durable", niveau or pour son projet d’éco-quartier « La Diane » dans sa commune.
Ce prix décerné par la ministre déléguée aux collectivités territoriales Françoise Gatel, s’inscrit dans le projet de « Ville du quart d’heure », suivant le concept développé par l’urbaniste franco-colombien de renommée internationale, Carlos Moreno. L’idée de la « Ville de quart d’heure » est de permettre à tout habitant de disposer de l’ensemble des aménités en quinze minutes depuis son domicile.
Le projet lui-même s’inscrit dans la perspective de créer un écoquartier périurbain durable. Pour la construction, 70% des matériaux sont bio et géosourcés locaux. L’enjeu énergétique est également pris en compte : la part d’autoconsommation du quartier devrait atteindre 81%, avec à la clef une réduction de plus de 40% des factures énergétiques des habitants. Dans un contexte de ZAN, le projet prend en compte les enjeux de sobriété foncière, avec une imperméabilisation de 17,5% de la surface du quartier, et l’implantation d’un espace vert de 5 300 m2.
Une des caractéristiques remarquables du projet réside dans ses modalités de création. En effet, les habitants ont participé à la co-conception du projet de bout en bout. Les filières locales ont également été impliquées, avec la mise à contribution de la filière du bois des Cévennes et celle de la paille de riz.
Ce projet unique en France, déjà lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt « Démonstrateur de la ville durable », dispose ainsi d’atouts pour faire référence et constituer un modèle pour développer des projets d’urbanisation de façon maîtrisée et résiliente.
