01
février
2024
Modernisation de l'Etat : les observations de la Cour des Comptes

Modernisation de l'Etat : les observations de la Cour des Comptes

Services publics, Questions de société

Dans un document d’observations  intitulé “La modernisation de l’Etat : des méthodes renouvelées, une ambition limitée”, la Cour des comptes revient sur les démarches engagées ces dernières années, notamment l’initiative “Action publique 2022”. Le constat global est le suivant : l’ambition initiale a laissé rapidement la place à des initiatives plus dispersées et l’objectif de …

Dans un document d'observations  intitulé "La modernisation de l'Etat : des méthodes renouvelées, une ambition limitée", la Cour des comptes revient sur les démarches engagées ces dernières années, notamment l'initiative "Action publique 2022".

Le constat global est le suivant : l’ambition initiale a laissé rapidement la place à des initiatives plus dispersées et l’objectif de recherche d’économies budgétaires a été relégué au second plan, sous l’effet cumulé des crises sociales (gilets jaunes), sanitaires (Covid-19) et énergétique (guerre en Ukraine).

Les magistrats de la Cour évoquent donc Action Publique 2022, lancé au début du quinquennat précédent, "une vaste démarche de modernisation" qui "articulait des enjeux de qualité des services, d'environnement de travail pour les agents, et de baisse de la dépense".

Il est indiqué qu'une démarche "foisonnante" a pris la suite : les"politiques prioritaires du gouvernement" (PPG) qui sont déclinées en plus de 150 chantiers. Les auteurs regrettent que cette démarche "ne questionne plus, ni le périmètre des missions de l'Etat, ni la répartition des compétences entre l'Etat et les collectivités territoriales (...) et l'objectif budgétaire initial a été relégué au second plan".

Les observations appellent à renforcer la mission de coordination de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) afin de "mieux coordonner les deux dynamiques qui sont actuellement à l'œuvre : une approche plutôt classique de la modernisation accompagnée d'une méthode plus innovante et territorialisée de pilotage des politiques prioritaires".

La Cour des Comptes met également en exergue que "ce mode de pilotage par les objectifs se caractérise par le développement des appels à projets financés par de multiples fonds ad hoc

Télécharger le document de la Cour des comptes en cliquant ici 

01
février
2024
Enedis met à disposition des petites villes son observatoire de la transition écologique !

Enedis met à disposition des petites villes son observatoire de la transition écologique !

Energie, Partenaires, Ville intelligente et durable

Depuis fin 2022, Enedis met à disposition des collectivités l’Observatoire Français de la Transition Ecologique. Cette plateforme en ligne permet de mesurer l’évolution de la transition à la maille territoriale à partir de l’open data d’Enedis.  L’Observatoire permet d’accéder à des données à différentes échelles : commune, département, région. 4 indicateurs clés sont notamment mesurés …

Depuis fin 2022, Enedis met à disposition des collectivités l'Observatoire Français de la Transition Ecologique. Cette plateforme en ligne permet de mesurer l'évolution de la transition à la maille territoriale à partir de l'open data d'Enedis. 

L'Observatoire permet d'accéder à des données à différentes échelles : commune, département, région.

4 indicateurs clés sont notamment mesurés :

  • L'évolution de la consommation d'électricité de la semaine
  • L'évolution de la consommation électrique de l'éclairage public
  • L'évolution du nombre de points de charge pour les véhicules électriques
  • Le nombre d'installations photovoltaïques en autoconsommation individuelle

Télécharger la plaquette de présentation de l'Observatoire en cliquant ici

Accéder à l'Observatoire en cliquant ici 

01
février
2024
L'année 2024 : vers une nouvelle loi sur la décentralisation ?

L'année 2024 : vers une nouvelle loi sur la décentralisation ?

Droits et devoirs des élus, Réforme territoriale et gouvernance locale

A l’occasion de sa déclaration de politique générale devant le Sénat le 31 janvier, Gabriel Attal souhaite hier “qu’une loi, construite avec les associations d’élus, soit présentée avant la fin de l’année 2024”.  Deux ans après la dernière grande loi sur la décentralisation sobrement nommée 3DS, le nouveau chef du Gouvernement souhaite qu’une nouvelle loi …

A l'occasion de sa déclaration de politique générale devant le Sénat le 31 janvier, Gabriel Attal souhaite hier "qu'une loi, construite avec les associations d'élus, soit présentée avant la fin de l'année 2024". 

Deux ans après la dernière grande loi sur la décentralisation sobrement nommée 3DS, le nouveau chef du Gouvernement souhaite qu'une nouvelle loi sur la décentralisation voie le jour en 2024 notamment basé sur ce principe : "pour une compétence, il faut un responsable, un financement".

Cette réflexion a été amorcée le 3 novembre lorsque le Député Eric Woerth recevait une lettre de mission du Président de la République ayant pour objet :

  • la simplification de l'organisation territoriale ;
  • la clarification des compétences ;
  • la simplification et l'adaptation des normes ;
  • la consolidation des moyens à disposition des collectivités territoriales ;
  • la valorisation des fonctions électives locales.

Cette mission pour laquelle a été auditionnée l'APVF rendra ses conclusions au printemps et servira à alimenter la future loi sur la décentralisation.

Vous trouverez ici la contribution de l'APVF pour cette mission.

Le Premier ministre a indiqué dans son discours vouloir "redonner du pouvoir d'agir" aux élus locaux, notamment à travers une "réforme du droit de dérogation". La demande de simplification normative n'est pourtant pas nouvelle pour les associations d'élus qui continuent de l'exiger à cor et à cri.

Décentraliser c'est aussi déconcentrer. Gabriel Attal a ainsi annoncé vouloir réaffirmer l'autorité du préfet "sur les opérateurs de son département pour mieux coordonner leur action". D'autre part, "les préfets auront une vision pluriannuelle jusqu'en 2027 des dotations d'investissements" donnant aux élus une marge de manœuvre "dont ils ont besoin".

D'autre part, le Premier ministre souhaite qu'un véritable statut de l'élu local voie le jour. La machine est déjà lancée puisque la Haute Assemblée a déposé un texte il y a quelques jours à ce sujet par la main de Françoise Gatel, Présidente de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

Retrouvez ici la travail qu'a également mené l'APVF sur la question du statut de l'élu local matérialisé par 27 propositions opérationnelles.

 

01
février
2024
Mission sur l'assurabilité des collectivités : l'APVF auditionnée par le maire de Vesoul et l'ancien président de Groupama

Mission sur l'assurabilité des collectivités : l'APVF auditionnée par le maire de Vesoul et l'ancien président de Groupama

Finances et fiscalité locales, Réforme territoriale et gouvernance locale, Attractivité et aménagement du territoire

Alors que les petites villes rencontrent de plus en plus de difficultés à s’assurer, l’APVF a été auditionnée, le mercredi 31 janvier 2024, par la mission sur l’assurabilité des collectivités conduite par Alain Chrétien, maire de Vesoul, et par Jean-Yves Dagès, exploitant agricole et ancien président de Groupama. Menée par Christophe Bouillon, maire de Barentin et …

Alors que les petites villes rencontrent de plus en plus de difficultés à s’assurer, l’APVF a été auditionnée, le mercredi 31 janvier 2024, par la mission sur l’assurabilité des collectivités conduite par Alain Chrétien, maire de Vesoul, et par Jean-Yves Dagès, exploitant agricole et ancien président de Groupama.

Menée par Christophe Bouillon, maire de Barentin et président de l’APVF, la délégation de l’APVF était également composée de Frédéric Leveillé, maire d’Argentan, de Didier Lechien, maire de Dinan, et d’Eric Berlivet, maire de Roche-La-Molière.

Durant cette audition, les maires de l’APVF ont tout d’abord rappelé les difficultés auxquelles ils faisaient face pour faire assurer leur commune : hausse des primes d’assurance, absence de réponse aux appels d’offre mais aussi résiliations soudaines de contrats. Dans ce contexte, de nombreuses petites villes, à l’instar de Dinan, sont obligées de se tourner vers des assureurs étrangers. Certaines collectivités se retrouvent ainsi sans contrat d’assurance pour leurs biens.

La délégation de l’APVF a tiré la sonnette d’alarme : cette situation menace le bon fonctionnement des infrastructures et des services publics, et ce, particulièrement dans les petites villes qui occupent souvent des fonctions de centralité.

Certaines bonnes pratiques ont pu être mises en avant : ainsi, l'intégration de la culture du risque, avec la mise en place de mesures préventives, comme à Roche-La-Molière, a été saluée. Néanmoins, certains maires ont souligné que la mise en place de mesures de prévention n'assurait pas à leur commune d'avoir un assureur. Christophe Bouillon a par ailleurs souligné le rôle particulier que pourraient jouer les centres de gestion pour l'accompagnement à la prévention des communes les moins bien dotées en ingénierie. Les représentants de la mission ont souligné les risques spécifiques de certaines communes qui peut expliquer le refus pour certains assureurs de se positionner sur ce marché.

Les membres de la mission ont ensuite mis sur la table plusieurs pistes de solutions  : renforcement de la prévention avec la réalisation de plans de prévention et de diagnostics sur le patrimoine, augmentation des primes d'assurance, déploiement de « risk manager » dans les collectivités, une révision de la méthodologie du code des marchés publics facilitant le passage de contrats de gré à gré. De façon plus structurelle, les membres de la misison ont évoqué la mise en place d’un système à trois étages :

  • Les sinistres les plus faibles seraient couverts par la collectivité elle-même dans une logique d'auto-assurance ;
  • Les sinistres les plus importants seraient pris en charge par l'Etat ;
  • Les autres sinistres continueraient à être pris en charge par les assurances privées.

Ce dispositif s'inspire du système assurantiel du secteur agricole.

La mission devrait rendre ses conclusions pour améliorer le fonctionnement du marché de l’assurance des collectivités territoriales d’ici fin mars. D’ici-là, l’APVF continuera de se mobiliser activement sur ce sujet en poursuivant notamment le dialogue et ses travaux menés avec France Assureurs et les compagnies d’assurance.

 

Crédit photo : Fotalia

01
février
2024
Rapport de la DGFIP : une situation financière en dégradation pour les collectivités

Rapport de la DGFIP : une situation financière en dégradation pour les collectivités

Finances et fiscalité locales

La DGFIP publie comme chaque année un bilan de la situation financière des collectivités en cours d’exercice. Une année déc.2022-déc.2023 difficile même si les communes parviennent davantage à encaisser le choc. Devons nous commencer par la bonne ou la mauvaise nouvelle ? La bonne : les recettes de fonctionnement des collectivités sont en hausse de …

La DGFIP publie comme chaque année un bilan de la situation financière des collectivités en cours d'exercice. Une année déc.2022-déc.2023 difficile même si les communes parviennent davantage à encaisser le choc.

Devons nous commencer par la bonne ou la mauvaise nouvelle ? La bonne : les recettes de fonctionnement des collectivités sont en hausse de 3%, soit 6,1 mds€ de décembre 2022 à décembre 2023.
La mauvaise : les dépenses de fonctionnement sont supérieures à ces recettes de 4,3 mds.

Les communes sont celles qui parviennent le mieux à encaisser ce choc notamment dû à l'inflation et à la hausse des frais de personnel. Même si leur épargne nette est en baisse, elle reste positive à 30,2% sur un an. La note est plus salée pour les départements qui voient leur épargne nette diminuer en moyenne de 63,1% sur un an.

Au bilan, la trésorerie nette, c'est à dire les fonds déposés sur le compte au Trésors sont en diminution pour l'ensemble des collectivités territoriales avec une baisse moyenne de 9,5% sur un an en décembre 2023.

Situation mensuelle Décembre - Janvier 24 DGFip Retrouvez ici le document de la DGFIP 

30
janvier
2024
Webinaire : présentation du baromètre de la santé financière des Petites Villes de Demain (PVD) - 30 janvier 2024

Webinaire : présentation du baromètre de la santé financière des Petites Villes de Demain (PVD) - 30 janvier 2024

Formations / Rencontres, Finances et fiscalité locales

En partenariat avec l’Agence France Locale (AFL), l’APVF vous convie au webinaire “présentation du baromètre de la santé financière des Petites Villes de Demain (PVD)”, le 30 janvier, entre 14h30 et 15h30, afin de faire l’état des lieux de la santé financière des communes labellisées “Petites villes de demain”. Cette étude a été réalisée en …

En partenariat avec l’Agence France Locale (AFL), l’APVF vous convie au webinaire "présentation du baromètre de la santé financière des Petites Villes de Demain (PVD)", le 30 janvier, entre 14h30 et 15h30, afin de faire l’état des lieux de la santé financière des communes labellisées “Petites villes de demain”. Cette étude a été réalisée en partenariat avec l'AFL et l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

Avec les interventions de :

      • Jean-Michel Morer, maire de Trilport et vice-président de l’APVF ;
      • Philippe Rogier, directeur Institutions et Territoires de l’AFL ;
      • Elias Maaouia, conseiller à l’APVF ;
      • Lou Lamure-Guigard, responsable des relations partenaires et chargée du développement à l’AFL.

L'inscription est obligatoire et s’effectue en suivant ce lien.

 

 

25
janvier
2024
Culture en milieu rural : la nouvelle ministre lance une concertation

Culture en milieu rural : la nouvelle ministre lance une concertation

Culture et patrimoine

Dans le cadre d’un déplacement à Nontron (Dordogne), le 22 janvier, Rachida Dati, a annoncé un « printemps de la ruralité ».  La ministre  Rachida Dati lance cette initiative en posant le constat suivant : dans les zones rurales où vivent 22 millions de Français,  “les opportunités culturelles sont beaucoup plus limitées que pour le …

Dans le cadre d’un déplacement à Nontron (Dordogne), le 22 janvier, Rachida Dati, a annoncé un « printemps de la ruralité ». 

La ministre  Rachida Dati lance cette initiative en posant le constat suivant : dans les zones rurales où vivent 22 millions de Français,  "les opportunités culturelles sont beaucoup plus limitées que pour le reste de la population."

La nouvelle ministre de la Culture a mis en avant plusieurs faiblesses citant notamment la "faible présence d’équipements culturels de proximité, avec une forte disparité entre un maillage fin de bibliothèques ou points lecture (…) et des équipements de cinéma ou spectacle vivant beaucoup moins accessibles"

Madame Dati a également mis en exergue la faible prise en compte des publics ruraux dans les équipements urbains.  Ainsi,   elle a souligné que "de nombreuses initiatives existent (...) mais elles sont encore insuffisamment reconnues et soutenues. Dans le même temps, les territoires ruraux abritent un formidable patrimoine, qu’il faut non seulement sauvegarder, mais dont il faut aussi repenser les usages."

Vers un "printemps de la ruralité"

"Deux personnalités" seront prochainement désignées afin de mener une "réflexion spécifique sur la place de la création artistique en milieu rural et sur la question des usages qui peuvent être faits des lieux patrimoniaux".

Le ministère de la culture indique qu'en outre la ministre "organisera elle-même une série de consultations" et qu'elle procédera à un déplacement par semaine en milieu rural.

!Une ébauche de calendrier a été présentée : dans deux mois seront organisées des  "assises nationales de la culture en milieu rural" avec à terme la validation d'une "feuille de route".

25
janvier
2024
Emballages ménagers : France Stratégie publie une note

Emballages ménagers : France Stratégie publie une note

Ville intelligente et durable

France Stratégie a publié une note concernant le cadre d’organisation du traitement des déchets d’emballages ménagers. Retour sur les principales conclusions du document.  Pour rappel, la loi Anti gaspillage et pour une économie circulaire (AGEC) de 2020 fixe des objectifs ambitieux de réduction des déchets (baisse de 15% du volume des déchets ménagers par habitant …

France Stratégie a publié une note concernant le cadre d'organisation du traitement des déchets d'emballages ménagers. Retour sur les principales conclusions du document. 

Pour rappel, la loi Anti gaspillage et pour une économie circulaire (AGEC) de 2020 fixe des objectifs ambitieux de réduction des déchets (baisse de 15% du volume des déchets ménagers par habitant à l’horizon 2030 et sortie du plastique à usage unique d'ici 2040 dans un contexte où les différentes évaluations prédisent une hausse de près de 25% de la consommation d'emballages d'ici 2040, pouvant être réduite à 10% en cas de renforcement de l'écoconception dans les secteurs où elle est peu développée.

Pas de généralisation du vrac et du réemploi verre

Si le vrac a connu, avant la pandémie de Covid 19, un développement "dynamique" avec une croissance de 41% entre 2018 et 2019, les auteurs de la note soulignent que  "le vrac ne semble pas généralisable à tous les produits", avec un développement concentré surtout sur le secteur de l'épicerie.

Il reste cependant un levier à activer, puisque son développement pourrait selon France Stratégie conduire à une réduction de 7% des emballages en plastique et en papier carton, voire dans un scénario optimiste permettre une diminution de 25% de ces emballages.

Concernant le réemploi, il "évite les incertitudes de l’innovation technique" mais la note indique que son développement ne pourra se faire qu'qu'au prix d’un changement des modes de consommation". Pour rappel,  la loi AGEC fixe un objectif de 10% des emballages en verre réemployable d'ici à 2027.

Ainsi, pour les auteurs "seul le développement d’emballages en plastique réemployables semble permettre de tendre vers la fin du plastique à usage unique tout en réduisant le tonnage de matières produites et de déchets"  tout en indiquant que même à cette condition "le tonnage de déchets d’emballages ménagers restera conséquent".

Quelle avenir pour la REP ?

France Stratégie indique que si "les intercommunalités restent responsables opérationnelles des schémas de collecte et de tri, et portent une large part du coût et du risque du service (...) l’évolution incertaine des technologies et des modes de vie, les nouvelles exigences des emballages et du recyclage, et le contexte de décarbonation résolue font monter les incertitudes, entre autres sur les attentes adressées à terme à l’outil industriel de tri des bacs jaunes."

Les auteurs de l'étude propose de confier à la filière REP emballages ménagers la gestion du tri industriel des "bacs jaunes"  "au lieu de lui faire seulement financer les collectivités pour cette mission".  Il est de plus précisé que "dans le même mouvement, les soutiens financiers depuis les producteurs vers les collectivités au titre de la collecte du bac jaune pourraient être portés à 100 % des coûts d’un 'service optimisé', au lieu de 80 % aujourd’hui".

Pour les auteurs "cette évolution assurerait vraisemblablement une meilleure cohérence d’ensemble des moyens déployés, depuis la mise sur le marché des emballages jusqu’aux interactions avec les recycleurs.".  Aussi , "elle serait (...) l’occasion de poursuivre la pleine mise en œuvre du principe de responsabilité élargie du producteur, en faisant financer plus complètement, par les metteurs sur le marché, le service de collecte assuré pour eux par les collectivités."

A noter que ce transfert "supposerait d’organiser la transmission des centres de tri, quand les collectivités y ont elles-mêmes investi, et de veiller à éviter un pouvoir de marché excessif du ou des éco organismes vis-à-vis des opérateurs privés de déchets".  France Stratégie précise que "dans tous les cas, l’élargissement des prérogatives des éco organismes doit s’accompagner d’un renforcement de leur contrôle, aujourd’hui insuffisant".

 

Télécharger la note de France Stratégie en cliquant ici 

25
janvier
2024
L'APVF présente une liste de propositions sur la décentralisation à M. Woerth

L'APVF présente une liste de propositions sur la décentralisation à M. Woerth

Finances et fiscalité locales, Réforme territoriale et gouvernance locale

Le 23 janvier 2023, à l’occasion de la réunion de son Bureau, l’APVF présente une liste de propositions pour un “choc d’émancipation des territoires” à M. Eric Woerth, chargé d’une mission sur la décentralisation. Au programme : autonomie financière, simplification normative, statut de l’élu local, assouplissement de l’attribution des logements sociaux et démocratisation de l’offre …

Le 23 janvier 2023, à l'occasion de la réunion de son Bureau, l'APVF présente une liste de propositions pour un "choc d'émancipation des territoires" à M. Eric Woerth, chargé d'une mission sur la décentralisation. Au programme : autonomie financière, simplification normative, statut de l'élu local, assouplissement de l'attribution des logements sociaux et démocratisation de l'offre de soin. 

Le 3 novembre 2023, le Député Eric Woerth est missionné par le Président de la République pour conduire un rapport sur la décentralisation qui doit traiter de :

  • La simplification de l'organisation territoriale ;
  • La clarification des compétences ;
  • La simplification et l'adaptation des normes ;
  • La  consolidation des moyens à disposition des collectivités territoriales ;
  • La valorisation des fonctions électives locales.

Défi relevé pour l'AVPVF qui a reçu M. Woerth le 23 janvier à l'occasion de son Bureau afin de lui transmettre ses propositions. Pour l'APVF, le constat est simple, 40 ans après les grandes lois de 1982-83, le ressenti des maires est unanime : la décentralisation qui devait conduire à une plus grande liberté de gestion pour les collectivités – y compris celle de dépenser librement – est de plus en plus encadrée par l’Etat : contractualisation, conventions, appels à projets de plus en plus complexes qui défavorisent les petites villes souffrant d’un manque d’ingénierie territoriale.

Pour l'APVF, le problème n'est pas celui du "mille-feuille territorial" et de l'empilement des collectivités, qui permet au contraire une certaine souplesse et des financements croisés. Ce que les Maires nécessitent le plus, c'est de la lisibilité dans un cadre juridique solide qui leur redonne de la liberté d’agir.

Les propositions de l'APVF s'appuient sur plusieurs axes :

  • Un axe financier pour assurer l’autonomie financière et fiscale des collectivités territoriales et la capacité d’action des Maires ;
  • Un axe institutionnel pour refonder les relations des collectivités territoriales avec l’Etat et assurer un choc d’émancipation des territoires. L'APVF souhaiterait notamment octroyer un droit de véto au Sénat sur les textes ayant pour objet l'organisation des collectivités territoriales ;
  • Des axes thématiques pour renforcer les compétences du bloc local en matière de logement et de rénovation de l’habitat , démocratiser et territorialiser l’offre de soins et mettre en œuvre un véritable statut de l’élu.

Sur la question du statut de l'élu local, l'APVF avait déjà longuement travaillé sur cette question et abouti à une contribution que vous pouvez retrouver ici.

Retrouver ici le communiqué de presse sur les propositions de l'APVF concernant la décentralisation

Retrouver ici l'ensemble des propositions faites par l'APVF concernant la décentralisation

 

25
janvier
2024
Loi de finances pour 2024 : le DOB en instantané de La Banque postale est disponible !

Loi de finances pour 2024 : le DOB en instantané de La Banque postale est disponible !

Finances et fiscalité locales

Pour accompagner les collectivités locales dans une étape essentielle de leur cycle budgétaire, La Banque Postale publie une analyse de la loi de finances pour 2024. Retrouvez les informations concernant l’évolution des dotations, les nouvelles mesures fiscales ou encore la généralisation des budgets verts. Deux documents distincts composent le D.O.B. (débat d’orientation budgétaire) en instantané : un …

Pour accompagner les collectivités locales dans une étape essentielle de leur cycle budgétaire, La Banque Postale publie une analyse de la loi de finances pour 2024.

Retrouvez les informations concernant l’évolution des dotations, les nouvelles mesures fiscales ou encore la généralisation des budgets verts.
Deux documents distincts composent le D.O.B. (débat d'orientation budgétaire) en instantané :

  • un premier document liste les mesures de la loi de finances et comprend une sélection d’illustrations la concernant, ainsi que sur les finances publiques et la conjoncture macroéconomique : accessible en cliquant ici.
  • un second document permet de retrouver une analyse détaillée de l’ensemble des articles : accessible en cliquant ici.