06
décembre
2017

Numérique : carte de la fibre optique disponible sur le site de l’ARCEP

Attractivité et aménagement du territoire

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a mis en ligne sur son site web une carte interactive du déploiement de la fibre optique en France.

Une carte interactive, désormais disponible sur le site de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), permet de visualiser le déploiement de la fibre optique en France. S’appuyant sur les données fournies par les opérateurs au 30 septembre dernier, la carte permet de voir, à la maille de la commune ou du département, le taux de locaux (logements ou locaux professionnels) raccordables à la fibre. Elle permet de visualiser l’état des lieux actuel du déploiement mais aussi les territoires dans lesquels un opérateur a prévu de déployer prochainement la fibre.

Les chiffres sont parlants : 95% des communes ne sont pas concernées par le déploiement de la fibre. L’analyse de la maille départementale permet de constater que si Paris et les Yvelines disposent d’un taux de locaux raccordables à la fibre supérieur à 80% et qu’une quinzaine de départements ont un taux se situant entre 25 et 50%, l’immense majorité (80%) des départements ont taux inférieur à 25%.

La carte est disponible ici

06
décembre
2017

Comité des finances locales : les travaux sur la refonte de la fiscalité locale sont lancés

Finances et fiscalité locales

Le Chef de l’État a rappelé, lors du 100ème Congrès des maires, sa volonté de mener à terme, d'ici 2020, la refonte de la fiscalité locale, dont la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages n'est qu'une première étape. Le premier groupe de travail du Comité des finances locales dédié à ce sujet s'est réuni le 5 décembre.

La réforme de la fiscalité locale est inscrite à l’ordre du jour du Comité des finances locales et la première réunion du groupe de travail s’est déroulée mardi matin. L’Association des petites villes de France y était représentée notamment par Pierre Jarlier, premier Vice-président et par Marie-France Beaufils, Vice-présidente.

Sur le plan de la méthode, André Laignel, Président du CFL, a proposé de partir des propositions délibérées par le Comité, en juillet 2014, dans le cadre d’une lettre de mission que lui avait adressée le Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault. Des pistes de réforme seront formulées et présentées « au début du printemps 2018 ». De cette manière, elles tiendront compte des préconisations de la mission Richard/Bur et se fera « de concert ».

Le groupe de travail a approuvé, à chaque fois à la quasi-unanimité, les principes directeurs arrêtés en 2014.  D’abord, « la réforme fiscale doit permettre d’établir un impôt juste qui assure une meilleure adéquation entre le niveau de prélèvement et les facultés contributives des redevables ». Ce principe général, auquel y est ajouté la problématique des inégalités territoriales (territorialisation des bases), a été validé. Ensuite, le CFL a rappelé « son attachement au principe d’autonomie fiscale et demande à ce qu’il soit mis un terme à toute suppression d’impôts locaux et à leur remplacement par des dotations ». Sur la question du panier d’impôts de ressources fiscales pour chaque catégorie de collectivités, les positions sont moins unanimes : à quel point le panier doit-il être diversifié ? Et selon quelle clé de répartition ? Certains élus insistent sur l’adéquation de l’impôt avec les compétences et d’autres, au contraire, penchent pour la transversalité de l’impôt. De la réponse à cette question découlera le contenu du panier. Un compromis devra être trouvé. Le CFL appelle de ses vœux « une plus grande lisibilité de l’information fiscale donnée aux collectivités territoriales ainsi qu’une plus grande clarté et transparence des prélèvements locaux vis-à-vis des contribuables ». C’est pourquoi le groupe de travail propose l’instauration d’une règle de « secret partagé » (sur le modèle des conditions d'échange et partage d'information entre professionnels de santé et autres professionnels des champs social et médico-social déterminées par deux décrets du 20 juillet 2016 dans le domaine de la santé). Les membres ont insisté sur l’importance du caractère intégral et pérenne des compensations, y compris pour les exonérations, des politiques d’allègement fiscal menées par l’Etat. Elles ne doivent plus servir de variables d’ajustement. Le CFL souhaite imaginer une fiscalité qui préservera le pouvoir de vote des taux des organes délibérants. Enfin, le Comité réitère sa position en faveur d’une révision des valeurs locatives cadastrales pour les locaux à usage d’habitation. André Laignel a suggéré d’ailleurs qu’elle s’opère sur une base déclarative afin d'en simplifier l'entreprise.

Les réflexions sur la fiscalité locale, les concours financiers de l’Etat aux collectivités territoriales et la péréquation doivent être menés simultanément et de front. 

EC.

06
décembre
2017

Europe : les fonds structurels seront maintenus après 2020

Europe

Lors d’un séminaire organisé le 28 novembre dernier à Marseille sur les fonds structurels européens, Marc Lemaître, directeur général chargé de la politique régionale et urbaine de la Commission européenne, a assuré que le principe de la politique de cohésion ne serait pas remis en cause après la fin de l’actuelle programmation, en 2020. Toutefois, d’avantage de rigueur devrait être demandée aux porteurs de projets.

Entre le Brexit et les objectifs de sécurité et de défense, il devrait y avoir dans le budget européen un manque à gagner de 20 milliards d’euros par an.  Dès lors, la tentation existe de puiser dans ces fonds de cohésion qui représentent 40% du budget européen pour financer les nouvelles politiques européennes. Pour les élus locaux, la politique de cohésion fait partie de « l’ADN » de l’Union européenne. Celle-ci est essentielle pour réduire les inégalités territoriales et ne doit pas servir de variable d’ajustement du budget européen. C’est ce qu’ont rappelé les élus locaux lors du séminaire Marseillais.

L’APVF défend la préservation des fonds structurels dont le bénéfice doit continuer de concerner tous les pays et toutes les régions : les grandes régions françaises abritent des territoires riches et d’autres, fragiles, qu’il faut prendre en compte. Or, le Brexit va abaisser le niveau de PIB moyen au sein de l’Union européenne qui sert de critère pour les dispositifs d’aides aux régions françaises.

Pour la programmation 2014-2020, plus de 27,5 milliards d'euros ont été alloués à la France à travers les quatre fonds, dont près de 21 milliards d'euros sont gérés en direct par les régions. Depuis 2014, les régions sont en effet gestionnaires du Feder et du Feader. Le FSE est quant à lui co-géré par les régions (35%) et l'Etat (65% des crédits). L'Etat est gestionnaire du Feamp. Mais à mi-parcours de la programmation actuelle, les régions n'ont engagées que 26% de leurs crédits.  Evidemment, la réorganisation territoriale des régions françaises ne facilite pas les choses… Pour la prochaine période de programmation, le représentant de la Commission a mentionné un probable retour à la règle du "N+2" qui impose un dégagement d'office des demandes de paiement au bout de deux ans s'il n'y a pas de justification des dépenses par les autorités de gestion.

Par ailleurs, face à la complexité des procédures de recours aux fonds européens, un certain nombre de bénéficiaires potentiels se détournent de ce vecteur financier, par manque d’ingénierie, par manque d’information ou par défaut de capacité d’avance de trésorerie. Il est urgent de trouver les solutions opérationnelles permettant de simplifier les procédures de mobilisation des fonds structurels, tout en respectant les exigences de transparence inhérentes à tout recours aux fonds publics, et les objectifs de performance. La Commission considère que la politique de cohésion doit pouvoir être mise en œuvre dans un contexte de sécurité juridique qui doit être facilité par une simplification des procédures. Cette simplification passerait notamment par une réduction du nombre d’objectifs thématiques (OT), chacun d’entre eux proposant plus de latitude pour les gestionnaires et les porteurs de projets. Mais "simplifier" n'est "pas simple", a résumé Jean-Benoît Albertini, Commissaire général à l'égalité des territoires.

En tout état de cause, le cadrage de la Commission européenne sur la programmation post 2020 sera proposé en mai 2018.

06
décembre
2017

Gemapi : vers un « assouplissement » de la loi MAPTAM

Réforme territoriale et gouvernance locale

La proposition de loi visant du député Marc Fesneau visant à apporter des assouplissements à la loi MAPTAM à l’exercice de la nouvelle compétence Gemapi a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale en fin de semaine dernière. Pour rappel, la compétence Gemapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) doit devenir, à partir du 1er janvier 2018, une compétence exclusive et obligatoire des EPCI à fiscalité propre. A l’occasion du débat parlementaire, plusieurs amendements ont été adoptés et viennent modifier le texte initial, dont l’examen par le Sénat devrait commencer prochainement.

La loi autorise désormais les régions, les départements, leurs groupements ou les autres personnes morales de droit public assurant une ou plusieurs des missions attachées à la compétence GEMAPI de poursuivre leurs engagements en la matière, pour ceux qui le souhaitent, au-delà du 1er janvier 2020, sous réserve qu’une convention, d’une durée de cinq ans soit conclue avec l’EPCI à fiscalité propre positionné pour l’exercice de ces missions.

Le gouvernement a par ailleurs également fait adopter un amendement précisant les problèmes de responsabilité : si un dommage survenait après le 1er janvier 2018 mais antérieurement à l'expiration du délai accordé pour la délivrance des autorisations de système d'endiguement, la responsabilité du gestionnaire ne peut être engagée. Une fois les autorisations accordées, les dispositions actuelles du Code de l’environnement devraient s’appliquer normalement : si le système d’endiguement est déclaré apte pour la protection de crues décennales, « les dommages qui surviendraient à raison d'une brèche dans les digues suite à une crue centennale ne sont pas de la responsabilité du gestionnaire ».

D’autre part, le texte prévoit en l’état qu’un EPCI qui n’assure pas les missions liées à la GEMAPI, peut délibérer avant le 1er janvier 2018 en faveur du transfert de tout ou partie de la compétence à un syndicat de communes ou à un syndicat mixte sur tout ou partie de son territoire, ou à plusieurs syndicats situés chacun sur des parties distinctes de son territoire.

La loi dispose que le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation relatif aux conséquences du transfert de la compétence GEMAPI pour la gestion des fleuves, des zones côtières et des digues domaniales. Les zones de montagne ont également été intégrées au champ des territoires devant faire l’objet d’une étude.

Enfin, un autre amendement gouvernemental a été adopté donnant la possibilité « à tout syndicat mixte ouvert, par dérogation au droit en vigueur, jusqu’au 31 décembre 2019, d’adhérer à un autre syndicat mixte ouvert, pour l’exercice des missions attachées à la compétence Gemapi ». Après le 1er janvier 2020, « cette possibilité sera réservée aux Epage [établissements publics d'aménagement et de gestion des eaux], pour leur permettre d’adhérer à un EPTB [établissement public territorial de bassin] ».

A noter que les compétences « eau » et « assainissement », différentes des compétences entrant dans le champ de la Gemapi, devraient faire l’objet d’assouplissements spécifiques suite aux recommandations d’un groupe de travail réuni à l’initiative de Jacqueline Gourault.

Le texte adopté sur la Gemapi par l’Assemblée devrait bientôt faire l’objet d’un examen par le Sénat.

06
décembre
2017

Save the date - La laïcité : quelles applications concrètes dans la vie municipale ?

Formations / Rencontres

Inscrivez-vous dès maintenant pour tout connaitre des ramifications juridiques du principe de laïcité.

7 février 2017 -  La laïcité : quelles applications concrètes dans la vie municipale ?

Me Philippe BLUTEAU, Cabinet Oppidum Avocats

OBJECTIFS : 
- Connaître la portée pratique du principe de laïcité dans la gestion quotidienne d’une petite ville.
- Disposer de fondements juridiques sûrs et actuels pour répondre aux sollicitations 
- Anticiper les demandes et les problèmes susceptibles d’apparaître.

I. La laïcité et l’utilisation des moyens de la collectivité

A. Les subventions directes 

1. Associations cultuelles et associations culturelles, une distinction parfois délicate à opérer

2. Les projets qui peuvent être subventionnés

B. Le cas particulier des édifices du culte 

1. Quelles obligations pour la commune ?

2. Quelles sont les techniques de financement autorisées et interdites ?

C. Les mises à disposition de moyens et de locaux

 

II. La laïcité et le service public communal

A. Laïcité et espace public

1. Quelle place pour les crèches de Noël ?

2. Quelles réunions sur la voie publique ?

3. Quelle organisation des cimetières (les carrés confessionnels) ?

B. Laïcité et liberté d’expression

1.Le devoir de neutralité des agents

2. Le cas délicat des élus municipaux

C. Laïcité dans les établissements scolaires

1. Les limites au port de signes religieux

2. Quelle place pour les revendications individuelles à la cantine ?

06
décembre
2017

Evènement : 2ème édition du Forum SportColl

Formations / Rencontres

L’APVF est partenaire de la 2ème édition du forum SportColl, le Forum national des collectivités territoriales & des acteurs économiques du sport et des loisirs qui se tiendra les 6, 7 et 8 FÉVRIER 2018 au Sud de France Arena à Montpellier.

Ce forum vise à accompagner les élus des collectivités et le mouvement sportif dans la définition, l’application et le développement de leurs politiques sportives.

De la gestion des équipements aux dernières innovations exposées par les acteurs économiques de la filière sport, le forum SportColl présente des solutions adaptées aux problématiques des territoires à travers des conférences, des tables rondes et des ateliers thématiques.

Durant 3 jours, les décideurs des politiques sportives territoriales, les experts en politique sportive et l'ensemble des acteurs économiques du secteur se rencontrent afin de bâtir ensemble le paysage du sport et des loisirs de demain.

L’accès au Forum SportColl est gratuit pour les membres de l’APVF. Pour bénéficier de votre inscription gratuite, il suffit de vous inscrire au lien suivant : http://www.sportcoll.com/site/FR/Visiter/Obtenir_votre_badge,C76293,I76302.htm?KM_Session=1349c31ec7b471128286969ce902dd89 et d’utiliser le code suivant : SC18APVF

L’accès au forum SportColl donne également droit pour les membres de l’APVF à un accès gratuit au tournoi Open Sud de France, à ses animations ainsi qu’au Village VIP Sud de France.

06
décembre
2017

Rencontre des Maires des Antilles-Guyane : 2 février à Schoelcher (Martinique)

Formations / Rencontres

L'APVF organisera ses traditionnelles Rencontres territoriales des maires Antilles / Guyane le vendredi 2 février 2018 à l'Hôtel de ville de Schoelcher.

Rencontres régionales des Maires des Antilles-Guyane

Organisées par l’APVF

Vendredi 2 février 2018

A Schoelcher (Martinique) de 9h00 à 13h00

 

Loi de finances 2018 : quoi de neuf ?

  • Loi de programmation des finances publiques. Loi de finances 2018, contractualisation, règle d’or renforcée, réforme de la taxe d’habitation….
  • Les nouveaux outils de la gouvernance intercommunale, les projets de mutualisation intercommunale
  • Tri sélectif. La distribution d’eau potable et le traitement des eaux usées lors des intempéries…

Retrouvez l'intégralité du programme en cliquant ici.

En partenariat avec le Groupe SAUR et la Caisse d’Epargne

06
décembre
2017

Save the date - Formation : Comment améliorer sa capacité de désendettement ?

Formations / Rencontres

Le gouvernement entend encadrer, dans le cadre du Projet de loi de programmation des lois de finances (PLPLF) 2018-2022, la capacité de désendettement des collectivités: entre 11 et 13 ans d’épargne brute pour les communes de plus de 10 000 habitants et les EPCI de plus de 50 000.
- Toutes les communes et les EPCI ne sont pas encore concernés mais ne
doit-on pas considérer qu’une amélioration de la situation financière paraît
souhaitable et peut être envisagée pour tous en travaillant notamment sur
l’encours de dette et sur les prochains financements ?

I. L’encours de la dette :

- Connaître son encours et ses capacités contractuelles de renégociation
- Adapter sa dette à sa situation budgétaire et financière actuelle et future
- Rechercher les économies latentes en réaménageant ou en restructurant ses emprunts

II. Les nouveaux financements :

- Le financement de projet plutôt que l’emprunt d’équilibre
- Travailler à l’horizon du mandat sur une programmation des investissements et un plan de financement
- Adapter chaque emprunt à la nature des besoins à couvrir : distinguer le FCTVA, les subventions, moduler les durées, distinguer les phases (mobilisation puis consolidation)

Retrouvez l'intégralité des programmes de formations pour 2018

06
décembre
2017

Enquête : le Sénat souhaite recueillir votre avis

Attractivité et aménagement du territoire

La délégation du Sénat aux collectivités territoriales et à la décentralisation s’est associée aux travaux de la Chaire Mutations de l'Action publique et du Droit Public de Sciences Po pour lancer une enquête sur les nouveaux rapports juridiques des collectivités territoriales entre elles et avec leurs groupements

La délégation du Sénat aux collectivités territoriales et à la décentralisation s’est associée aux travaux de la Chaire Mutations de l'Action publique et du Droit Public de Sciences Po visant à apprécier les nouveaux rapports juridiques des collectivités territoriales entre elles et avec leurs groupements, notamment à la suite des lois NOTRe et MAPTAM. Il s’agit de mieux connaître l’apport pour les collectivités et leurs territoires des nouveaux outils juridiques et opérationnels mis en œuvre depuis quelques années.

Ce projet, réalisé avec le concours des associations d’élus locaux vise à dresser une première évaluation de dispositions législatives qui touchent directement nos collectivités et nos territoires. Il trouvera sa conclusion lors d’un colloque organisé le 15 mars 2018 au Sénat qui permettra d’exposer la diversité des situations locales, des bonnes pratiques et des difficultés identifiées.

Dans ce cadre, une consultation des élus de France pour mieux connaître les expériences de terrain en matière, d’une part, de contractualisation visant à favoriser l’équilibre territorial (contrat de réciprocité, contrat ville-campagne, contrat de ruralité, contrat de territoire,…) et, d’autre part, de contractualisation visant à la mutualisation des services locaux est lancée. Pour y participer, veuillez vous rendre sur ce lien : http://senat.limequery.org/393662?lang=fr 

29
novembre
2017

Numérique : la dématérialisation gagne du terrain dans les communes de moins de 10.000 habitants

Selon JVS-Mairistem, éditeur de solutions de dématérialisation et d’e-administration, qui vient tout juste de publier son quatrième baromètre de la dématérialisation, 86 % des communes de moins de 10 000 habitants sont passées à la dématérialisation totale en 2017 en dépit des « craintes » et des « difficultés ».

Cette enquête, menée auprès de 912 mairies, démontre que la transformation digitale et la dématérialisation, impulsée à l’initiative de l’Etat via la promotion de logiciel comme Actes ou Chorus Pro, fait désormais parti des priorités des élus locaux. Sans surprise, ce sont d’abord la signature électronique et la dématérialisation de la paie qui sont plébiscités par les municipalités (85%), arrivent ensuite le tiers de télétransmission (69%) et la dématérialisation des actes réglementaires (67%). La majorité des communes de moins de 10.000 habitants identifie aujourd’hui de nombreux avantages à la dématérialisation en termes de gain de temps et d’impact sur l’environnement notamment, et ce, bien que des craintes subsistent qu’il s’agisse des barrières réglementaire et technique ou encore de sécurité.

L’enquête met par ailleurs en lumière le développement des fonctions dédiées au numérique au sein des municipalités : 17% des communes de moins de 10.000 habitants disposent d’un élu ou d’un chargé de mission numérique (+7% par rapport à 2015). Les outils numériques sont également de plus en plus utilisés (progression des sites internet, services publics en ligne). En interne aussi, les municipalités utilisent des outils numériques collaboratifs : 60 % des communes interrogées en utilisent au moins un.

Pour accéder à l’intégralité du baromètre, cliquez ici