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Publication du Regard financier sur les petites villes 2021 !
L’Association des petites villes de France présidée par Christophe Bouillon, Maire de Barentin, ancien Député de Seine-Maritime, et La Banque Postale Collectivités Locales ont publié hier la 7ème édition de « Regard financier sur les petites villes ». Ce nouveau Regard, portant sur les comptes 2020, révèle avec précision l’impact de la crise sanitaire sur …
L’Association des petites villes de France présidée par Christophe Bouillon, Maire de Barentin, ancien Député de Seine-Maritime, et La Banque Postale Collectivités Locales ont publié hier la 7ème édition de « Regard financier sur les petites villes ». Ce nouveau Regard, portant sur les comptes 2020, révèle avec précision l'impact de la crise sanitaire sur les budgets des petites villes et l'investissement local.
Cette étude porte sur les comptes 2020 des 4 088 petites villes comprises entre 2 500 et 25 000 habitants qui totalisent 26,2 millions d’habitants, soit 39 % de la population française.
En 2020, dans un contexte de crise sanitaire et économique, les budgets locaux des petites villes sont globalement résilients avec une épargne brute en hausse de 2,5 %.
Conséquence de la crise et de la fermeture des services publics, les petites villes, toutes strates démographiques confondues, ont enregistré un repli significatif de leurs produits des services et du domaine de 23,1 %. Ainsi, malgré des recettes fiscales et des concours financiers de l’État encore en légère hausse, les recettes de fonctionnement de l’ensemble des petites villes sont en baisse de 1,2 % en 2020.
Les économies réalisées sur les dépenses de fonctionnement (notamment en termes d’achats et de charges externes) en diminution de 1,9 % permettent toutefois à l’épargne brute d’être en hausse de 2,5 % en moyenne.
Mais, comme pressenti l’an dernier, les situations sont très variables d’une ville à l’autre. Certaines d’entre elles ont été plus durement affectées : c’est le cas des petites villes de plus de 15 000 habitants qui voient leur santé financière dégradée avec une épargne brute en retrait de - 0,5 %.
Le contexte des réformes fiscales est également source d’hétérogénéité. Ainsi, la baisse des impôts de production a entraîné une perte de pouvoir de taux sur la moitié des bases industrielles soumises à la taxe foncière sur les propriétés bâties. L’étude révèle que ces bases représentent 13 % de leurs bases foncières en moyenne, mais cette part atteint près de 16 % pour les petites villes de moins de 5 000 habitants.
Des attentes fortes en matière d’investissement pour 2021 et 2022 soutenues par l’État mais qui devront également s’accompagner d’une visibilité financière accrue
Après une forte hausse en 2019, les dépenses d’investissement des petites villes enregistrent une chute prononcée de près de 18 % en 2020. Cette diminution s’approche même de - 20 % pour la strate des moins de 5 000 habitants. Ces investissements sont néanmoins attendus en hausse dès 2021, les petites villes participant comme les autres collectivités au plan de relance. Elles bénéficient pour les accompagner de différents soutiens financiers. Ainsi, d’après l’étude, 65 % d’entre-elles ont perçu en 2020 une des dotations d’investissement de l’État pour un montant total de 571 millions d’euros (en autorisation d’engagement), soit 36 % des crédits accordés aux communes. Elles sont également les destinataires de certains programmes nationaux de soutien aux territoires : 64 % des petites villes ont au moins un des labels « Action cœur de villes », « Territoires d’industrie » ou « Petites villes de demain ».
Néanmoins, les dépenses d’investissement ne pourront être confortées dans la durée qu’à la condition d’une visibilité budgétaire accrue nécessaire à la mise en place de réels projets structurants pour les territoires.
Pour répondre au besoin de prévisibilité formulé par les élus de petites villes, l’APVF propose l’élaboration d’un nouveau pacte de confiance État-collectivités territoriales fondé sur trois principes essentiels : la garantie de ressources locales durant toute la prochaine législature ; une plus grande liberté d’emploi des dotations de soutien à l’investissement local, conforme au principe de libre administration des collectivités territoriales ; et, enfin, l’établissement d’une véritable contractualisation entre l’État et les collectivités territoriales sur les grands enjeux de politique d’avenir.
Retrouvez ici « Regard financier sur les petites villes »
Téléchargez le communiqué de presse

Sécurité : point sur les unités d'intervention sur la voie publique
La police nationale vient de publier une fiche d’information sur les unités d’intervention sur la voie publique. Retour sur ces forces de première ligne déployées sur une zone où résident 27 millions d’habitants. Les unités d’intervention sur la voie publique sont plus connues sous le nom de “police-secours”. Elles opèrent tous les jours, 24h sur …
La police nationale vient de publier une fiche d'information sur les unités d'intervention sur la voie publique. Retour sur ces forces de première ligne déployées sur une zone où résident 27 millions d'habitants.
Les unités d'intervention sur la voie publique sont plus connues sous le nom de "police-secours". Elles opèrent tous les jours, 24h sur 24. Il s'agit d'unités généralistes dont l'activité est rythmée par les appels au "17". Ainsi, en 2019, 9 millions d'appels ont été réceptionnés par les centres d'information et de commandement.
Des brigades spécialisées de terrain accompagnent ces unités dans leurs missions de lutte contre la délinquance. Les brigades anticriminalité (BAC) assurent notamment un appui opérationnel aux unités généralistes.
La fiche d'information fournie par la police nationale présente le matériel des différentes unités.

Maternités françaises : un maillage territorial qui poursuit son déclin.
Le service des statistiques du Ministère des Solidarités et de la Santé (DREES) a publié ce lundi 29 novembre des chiffres relatifs aux maternités françaises laissant apparaître une baisse poursuivie des capacités d’accueil. Ainsi, le nombre de lits des services obstétriques est passé sous le seuil symbolique des 15 000 à la fin de l’année 2020 …
Le service des statistiques du Ministère des Solidarités et de la Santé (DREES) a publié ce lundi 29 novembre des chiffres relatifs aux maternités françaises laissant apparaître une baisse poursuivie des capacités d’accueil.
Ainsi, le nombre de lits des services obstétriques est passé sous le seuil symbolique des 15 000 à la fin de l’année 2020 s’établissant désormais à 14 803 contre 15 057 en 2019. Cette donnée est à mettre en perspective avec les plus de 20 000 lits qui étaient alors comptabilisés en 2000.
Parmi les trois maternités fermées l’année dernière se trouve la commune de Dinan (Côtes d’Armor), membre de l’APVF, ainsi que les villes d’Albi (Tarn) et Narbonne (Aude).
En outre, cette trajectoire s’inscrit dans la baisse plus globale du nombre de lits dans les hôpitaux et cliniques qui connaissent une réduction de 5700 lits sur la seule année 2020.

Relance : le Sénat met en avant l'utilité de territorialiser les mesures
Les sénatrices Sophie Primas (LR) et Anne Chain-Larché (LR) de la commission des affaires économiques du sénat ont présenté leurs conclusions sur la mission “Plan de relance” de la loi de Finances. Elles mettent en exergue les effets positifs de la territorialisation des mesures de relance. Relance : des résultats positifs, mais des limites Les …
Les sénatrices Sophie Primas (LR) et Anne Chain-Larché (LR) de la commission des affaires économiques du sénat ont présenté leurs conclusions sur la mission "Plan de relance" de la loi de Finances. Elles mettent en exergue les effets positifs de la territorialisation des mesures de relance.
Relance : des résultats positifs, mais des limites
Les sénatrices Sophie Primas (LR) et Anne Chain-Larché (LR) soulignent les effets globalement positifs du plan de relance.
Elles soulignent néanmoins 3 limites :
- le saupoudrage des crédits alloués ;
- la qualité des investissements financés par France Relance ;
- la mise à niveau numérique des entreprises.
A noter que la consommation des crédits de relance sont très insuffisants dans les collectivités d'Outre-mer, du fait d'un déficit d'ingénierie. Ces difficultés sont aggravées par un sous-dimensionnement de l'enveloppe allouée aux Outre-mers au regard de leur population (1,5% du plan pour 4% de la population française).
Les effets positifs de la territorialisation
Les sénatrices soulignent cependant les effets positifs de la territorialisation de la relance. Les sous-préfets à la relance ont utilement joué le rôle d'animateurs entre les différents acteurs. Mme Primas et Mme Chain-Larché alertent cependant sur l'insuffisant ancrage territorial de certains opérateurs de l'Etat.
Téléchargez le rapport d'information sénatorial

Santé environnementale : l’APVF et l’ANCT présentent les résultats de leur fabrique prospective
L’APVF et l’ANCT ont travaillé avec 4 petites villes sur la santé environnementale dans le cadre d’une fabrique prospective. Cette étude a permis d’analyser les actions concrètes des petites villes sur cette question et de dégager des pistes d’amélioration locale mais aussi nationales. La Fabrique Prospective a réuni les communes de Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), de Mouans-Sartoux …
L’APVF et l’ANCT ont travaillé avec 4 petites villes sur la santé environnementale dans le cadre d’une fabrique prospective. Cette étude a permis d’analyser les actions concrètes des petites villes sur cette question et de dégager des pistes d’amélioration locale mais aussi nationales. La Fabrique Prospective a réuni les communes de Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), de Chantepie (Ille-et-Vilaine) et de Saint-Péray (Ardèche). Des séminaires locaux sur place et intersites en visio ont notamment été organisés. La Fabrique Prospective a abouti à l’élaboration d’une feuille de route spécifique à chacune des quatre petites villes engagées dans la démarche et à la formulation de pistes d’action nationale.
Pour Chantepie, 4 pistes d’approfondissement ont été identifiées atour du développement des mobilités durables avec la création de chemins ruraux ou le renforcement de la continuité des voies piétonnes et cyclables.
Pour Ramonville Saint Agne, plusieurs actions ont été identifiées autour notamment de la sensibilisation et la mobilisation des publics en situation de précarité aux enjeux de la santé environnementale.
Pour Saint-Péray, l’accent est mis sur la santé relationnelle avec la poursuite de la dynamique de la Fabrique Prospective via l’élaboration d’une charte locale sur la santé environnementale et l’organisation de débats avec les habitants sur ce sujet.
Enfin, Mouans Sartoux identifie 4 axes d’actions pour les années à venir axées notamment autour de la fin des perturbateurs endocriniens ou encore la mise en place d’un observatoire de la santé environnementale.
Au-delà de ces préconisations locales, plusieurs pistes d’action nationale ont été identifiées autour notamment de la co-construction des appels à projets nationaux avec les collectivités, le renforcement des comités locaux de cohésion territoriale comme lieu de coordination en matière de santé environnementale et la sensibilisation des élus locaux sur ce sujet via notamment l’Académie des Territoires créée par l’ANCT.
Une nouvelle fabrique prospective a été lancée par l’ANCT et l’APVF sur le bien vieillir dans les petites villes.
Pour retrouver plus d’information sur la Fabrique, cliquez ici.

Perte d’autonomie : des politiques à l’organisation « éclatée et par bien des aspects inégalitaires » selon la Cour des Comptes
Dans un rapport publié le 25 novembre les magistrats de la rue Cambon pointent la place encore trop faible consacrée à la prévention de la perte d’autonomie dans les politiques publiques et plaident pour un renforcement du rôle du département. Ainsi, une illustration concrète de cette faiblesse réside dans les chutes de personnes âgées à …
Dans un rapport publié le 25 novembre les magistrats de la rue Cambon pointent la place encore trop faible consacrée à la prévention de la perte d’autonomie dans les politiques publiques et plaident pour un renforcement du rôle du département.
Ainsi, une illustration concrète de cette faiblesse réside dans les chutes de personnes âgées à l’origine d’environ 10 000 décès chaque année. La Cour des Comptes suggère de simplifier l’adaptation des logements et la mise en place d’un « objectif de santé public » via un suivi statistique des chutes qui serait mené par les ARS.
Le rapport souligne également de manière plus général le rôle clé des départements et préconise de « conforter le département dans son rôle de chef de file » avec la mise en place d’un « contrat départemental pour l’autonomie » visant à renforcer les coopérations entre les parties prenantes que sont l’ARS, le département, et la Sécurité Sociale.
Enfin, dans une perspective d’ « « équité territoriale » il est également proposé de doter la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) de moyens supplémentaires afin de réduire les « écarts en matière de droits » entre départements notamment « les délais de traitement des demandes, les règles de facturation, la dématérialisation des procédures, les modalités d’information ». La CNSA pourrait « moduler les crédits octroyés aux départements sur la base des résultats constatés ».

Christophe Bouillon reçu par la Ministre Amélie de Montchalin
Amélie de Montchalin a reçu le Président de l’APVF, Christophe Bouillon, le 30 novembre 2021, pour échanger notamment sur la revalorisation des bas salaires et l’attractivité de la fonction publique territoriales. En propos introductifs, la Ministre a rappelé que la strate des petites villes, comprises entre 2 500 et 25 000 était une strate tout …
Amélie de Montchalin a reçu le Président de l’APVF, Christophe Bouillon, le 30 novembre 2021, pour échanger notamment sur la revalorisation des bas salaires et l’attractivité de la fonction publique territoriales.
En propos introductifs, la Ministre a rappelé que la strate des petites villes, comprises entre 2 500 et 25 000 était une strate tout à fait intéressante du point de vue de la gestion des ressources humaines dans la mesure où la « taille » des petites villes permet aux Maires, qui connaissent parfaitement leurs agents, de jouer pleinement leur rôle d’employeur territorial. Dans les plus grandes collectivités, ce rôle est plutôt dévolu aux DGS ou aux DRH tandis que dans les plus petites, le centre de gestion est central.
Après s’être félicité du travail de concertation accompli entre la Coordination des employeurs territoriaux et le ministère de la Transformation de l'action publique, Christophe Bouillon a présenté les résultats d’une enquête Flash sur les « 1607 h » menée récemment par l’APVF auprès de son réseau des DGS et ayant recueilli une centaine de réponses. Il en ressort que 72 % des petites villes ayant répondu à l'enquête sont favorables à la réforme du temps de travail dans la FPT et estiment qu’ils seront prêts au 1er janvier. Mais, un tiers d’entre elles ont rencontré des difficultés dans sa mise en œuvre, liées à l’acceptabilité par les agents de la réforme et aux délais contraints. Elle a, malgré tout, eu le mérite d’offrir un temps précieux de dialogue entre les agents et les Maires de petites villes.
Sur la revalorisation des agents de catégorie C, bien que l’intention soit louable et pertinente au regard de la montée des prix sur les matières premières, le Président de l’APVF a rappelé l’inquiétude des Maires de petites villes en ce début de mandat. Leur priorité est à la relance de l’investissement sur leur territoire, dans un contexte de forte instabilité financière. En raison du manque de visibilité, les élus locaux craignent de ne pouvoir assumer ces hausses de salaires décidées par l’Etat. Concernant l’ « indemnité inflation », l’APVF a bien compris qu’elle devrait être compensée intégralement par l’Etat. Un travail de pédagogie de part et d’autre s’impose donc pour s’assurer du déploiement le plus large possible de cette indemnité.
En conclusion de ces échanges, l’APVF a indiqué qu’elle formulerait, dans le cadre de son Manifeste destiné aux candidats à l’élection présidentielle de 2022, un certain nombre de propositions pour renforcer l’attractivité de la fonction publique territoriale. Dans les petites villes, le recrutement et le maintien des agents, notamment dans la petite enfance, le périscolaire et la police municipale, sont de vraies problématiques auxquelles il est crucial d’apporter des solutions.

Neutralité carbone : L’ADEME présente à son tour ses scénarios 2050
L’ADEME a présenté le mardi 30 novembre son rapport « transitions 2050 ». Après la présentation des scénarios négawatt et RTE, l’ADEME présente quatre scénarios pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Le premier scénario intitulé « génération frugale » prévoit de réduire de 55 % la consommation énergétique finale en divisant par trois la consommation de …
L’ADEME a présenté le mardi 30 novembre son rapport « transitions 2050 ». Après la présentation des scénarios négawatt et RTE, l’ADEME présente quatre scénarios pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Le premier scénario intitulé « génération frugale » prévoit de réduire de 55 % la consommation énergétique finale en divisant par trois la consommation de viande, en augmentant les déplacements en vélo et en misant sur la rénovation énergétique du bâti. Il mise en même temps sur les puits de carbone naturels.
Le deuxième scénario « coopérations territoriales » est légèrement moins ambitieux sur ce volet. Il repose sur les villes moyennes préférées aux grandes agglomération dans l’idée de « ville du quart d’heure ».
Le scénario trois ou « technologies vertes » mise sur une optimisation des performances dans tous les secteurs sans modifier radicalement les comportements. L’agriculture se verdit et l’industrie développe des techniques de stockage et de captage du C02. Dans le même temps, l’électrification de nos déplacements permet de réduire les émissions liées aux mobilités.
Le scénario quatre appelée « pari réparateur » repose sur l’idée qu’aucun changement n’est opéré. Cet absence d’action nous mènerait « dans le mur » selon l’ADEME. Il repose seulement sur l’électrification des usages et les techniques de capture et de stockage de C02.
L’ADEME souligne la nécessité de choisir sans attendre. La décennie 2020-2030 est cruciale. La mobilisation doit être collective et les moyens doivent être à la hauteur des ambitions.
Pour retrouver la synthèse de l’étude Transitions 2050, cliquez ici.

Transformation numérique des territoires, les petites villes à pied d’œuvre
Le 22 novembre dernier, s’est tenu le comité d’orientation politique du programme Transformation Numérique des territoires. Jacqueline Gourault et Amélie de Montchalin présidaient la réunion. La voix des petites villes était portée par Jean-Michel Morer, référent numérique de l’Association. Les associations d’élus ont échangé avec les Ministres Gourault et Montchalin au sujet du plan de …
Le 22 novembre dernier, s'est tenu le comité d'orientation politique du programme Transformation Numérique des territoires. Jacqueline Gourault et Amélie de Montchalin présidaient la réunion. La voix des petites villes était portée par Jean-Michel Morer, référent numérique de l'Association.
Les associations d'élus ont échangé avec les Ministres Gourault et Montchalin au sujet du plan de relance, du déploiement du programme TNT et de France Connect.
88 millions d'euros. C'est la somme allouée dans le plan de relance à la transformation numérique. Les collectivités se sont emparées du dispositif. Annonce importante : cette enveloppe sera élargie en cas de réception de dossiers suffisamment matures des collectivités.
Concernant la mise en place du programme TNT de transformation numérique du territoire, les associations d'élus ont exprimé leur satisfaction de l'avancée des travaux. L'objectif est de donner des outils simples à mettre en œuvre par les collectivités. Un groupe de travail sur le cyber doit être mis en place prochainement. Jean-Michel Morer, référent numérique de l'APVF, a souligné l'importance des seuils sélectionnés pour bénéficier du soutien de l'ANSSI.
Enfin, concernant France Connect, M. Morer a mis l'accent sur l'interopérabilité des API et la mise en oeuvre effective du "Dites-le-nous-une-fois".

Les associations d'élus consultées en amont des annonces santé
Le 25 novembre, les associations d’élus ont participé à un échange avec le gouvernement. Au menu : les annonces pour lutter contre la 5ème vague du Covid. L’APVF y était représentée par son Vice-Président, Antoine Homé. Le Ministre de la santé, Olivier Véran a présenté une nouvelle batterie de mesures pour lutter contre la 5ème …
Le 25 novembre, les associations d'élus ont participé à un échange avec le gouvernement. Au menu : les annonces pour lutter contre la 5ème vague du Covid. L'APVF y était représentée par son Vice-Président, Antoine Homé.
Le Ministre de la santé, Olivier Véran a présenté une nouvelle batterie de mesures pour lutter contre la 5ème vague du Covid. En amont de cette réunion, les associations d'élus ont pu présenter leur appréciation de la situation.
Des associations d'élus au diapason
Carole Delga, président de Régions de France, s'est dite favorable à la mise en place d'une obligation vaccinale généralisée. Elle a par ailleurs appelé à éviter tout nouveau confinement. L'encouragement au recours au télétravail pourrait y contribuer.
Le président de l'Assemblée des Départements de France a quant a lui insisté sur la nécessité d'identifier et persuader les non-vaccinés. Il a été rejoint en cela par le nouveau président de l'AMF, David Lisnard, pour qui un ciblage des publics les plus fragiles est nécessaire.
Les élus se sont accordés pour signaler qu'une obligation généralisée du port du masque serait sans efficacité. Ils ont par ailleurs demandé à disposer de délais pour pouvoir préparer leurs collectivités à d'éventuels changements de doctrine, par exemple pour les écoles.
Les demandes de précisions de l'APVF
Au cours de cette réunion, l'APVF a demandé des précisions. Antoine Homé a souligné la diversité des situations individuelles. Un contrôle médical devrait à ce titre permettre de décider de l'utilité d'une 3ème dose. Par ailleurs, se pose la question de l'acceptabilité de ce rappel.
En outre, se pose la question de la diminution du laps de temps pour les tests. Quels effets pour les populations non vaccinées ?
Enfin, M. Homé a souligné l'application très différenciée des contrôles au niveau territorial. Cela donne le sentiment d'une inégalité entre les territoires auquel il faut répondre.