27
février
2020
Coronavirus : le Premier Ministre met les services de l’Etat à disposition des Maires

Coronavirus : le Premier Ministre met les services de l’Etat à disposition des Maires

Services publics

Dans une lettre adressée aux Maires des collectivités le 25 février dernier, le Premier Ministre rappelle que les élus peuvent « compter sur la mobilisation totale du Gouvernement » et remercie les élus locaux ayant rendu possible les actions de prévention et de rapatriement, « qui se sont remarquablement déroulées ». Le Premier Ministre fait …

Dans une lettre adressée aux Maires des collectivités le 25 février dernier, le Premier Ministre rappelle que les élus peuvent « compter sur la mobilisation totale du Gouvernement » et remercie les élus locaux ayant rendu possible les actions de prévention et de rapatriement, « qui se sont remarquablement déroulées ». Le Premier Ministre fait le point sur la crise en cours, et rappelle les modalités pour obtenir de plus amples informations. Il met ainsi les Préfets et Directeurs généraux d’ARS à la disposition des élus pour répondre aux interrogations et se tenir prêt, « en cas de situation spécifique »

Télécharger la lettre du Premier Ministre ici

27
février
2020
Environnement : Christophe Bouillon invite les élus locaux à s’engager pour préserver les Océans, les fleuves et les rivières

Environnement : Christophe Bouillon invite les élus locaux à s’engager pour préserver les Océans, les fleuves et les rivières

Ville intelligente et durable

Christophe Bouillon a participé ce jeudi matin à la présentation de presse de la charte « Mon territoire s’engage : rivières et fleuves sans plastiques, océans protégés » destinée aux élus locaux. Conscientes que les élus locaux sont au cœur de lutte contre la pollution plastique, Tara Océan, Compagnie Nationale du Rhône et ’Initiative pour l’avenir …

Christophe Bouillon a participé ce jeudi matin à la présentation de presse de la charte « Mon territoire s’engage : rivières et fleuves sans plastiques, océans protégés » destinée aux élus locaux.

Conscientes que les élus locaux sont au cœur de lutte contre la pollution plastique, Tara Océan, Compagnie Nationale du Rhône et ’Initiative pour l’avenir des grands fleuves proposent aux candidats aux municipales de s’engager dans une charte visant à réduire la pollution plastique des fleuves. Pour rappel, 80% des plastiques retrouvés en mer proviennent des fleuves et du ruissellement.

Présent à la conférence de presse, Christophe Bouillon a rappelé la nécessité d’une action globale mais aussi locale qui implique les élus locaux et les citoyens. Plusieurs élus de petites villes ont déjà signé la charte.

C’est à vous maintenant !

Pour lire et signer la charte cliquez ici

Pour lire le courrier sollicitant les élus cliquez ici

27
février
2020
Coup d'oeil sur le Parlement : les sujets à suivre pour les territoires

Coup d'oeil sur le Parlement : les sujets à suivre pour les territoires

Questions de société

Chaque semaine, l’APVF revient sur les grands sujets d’actualité pour les territoires au Parlement.       Assemblée nationale PPL/PJL Examen, Séance Publique et Commission spéciale, projet de loi sur les retraites Examen, Commission des Affaires économiques, proposition de loi tendant à rendre effectif le droit au logement Travaux parlementaires Présentation, Séance Publique, du rapport …

Chaque semaine, l’APVF revient sur les grands sujets d’actualité pour les territoires au Parlement.

 

 

 

Assemblée nationale

PPL/PJL

Travaux parlementaires

  • Présentation, Séance Publique, du rapport annuel de la Cour des Comptes
  • Audition, Commission du Développement durable, Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des territoires sur la constitution du réseau des Maisons France Services
  • Audition, Mission d’information sur les plateformes numériques, de Sébastien Gros, Responsable des affaires publiques, Apple France
  • Réunion commune, commission des affaires européennes du Sénat et délégation française au Parlement, sur le cadre financier pluriannuel de l’UE
  • Audition, Délégation aux CT, de Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre, dans le cadre du futur projet de loi « 3d »
  • Audition, Mission d’Information du Dérèglement climatique et conflits, de Nicolas Mazzuchi, docteur en géographie économique et chargé de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique et Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique et directeur général d’Environmental Emergency and Security Services

Questions

  • Question de Valérie Gomez-Bassac (LREM, - Var) sur le programme LEADER
  • Question de Aude Luquet (Modem, Seine-et-Marne) sur l’adaptation des infrastructures aux véhicules autonomes
  • Question de Guillaume Gouffier-Cha (LREM, Val de Marne) sur la RGPD et les compteurs Linky
  • Question de Fiona Lazaar (LREM, Val-D’oise) sur la suppression de la Taxe d’habitation
  • Question de Julien Aubert (LRE, Vaucluse) sur la majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires
  • Question de François Jolivet (LREM, Indre) sur la distance avec les éoliennes
  • Question de Jean-Michel Jacques (LREM, Morbihan) sur le projet de loi 3D et les moyens mis à disposition du préfet

Sénat

Travaux parlementaires

  • Audition, Commission du Développement durable, de J.B Djebbari, sur les petites lignes ferroviaires et le rapport Philizot
  • Audition, commission d’enquête sur la dépollution des sols de Cédric Bourillet, Directeur général de la prévention des risques, Ministère de la Transition écologique et solidaire ;
  • Discussion, Délégation aux Outre-mer, sur les enjeux financiers et fiscaux pour les Outre-mer
  • Audition, Commission du Développement durable, de Inger Andersen, sur le programme des Nations Unies pour l’environnement

Question

  • Question de Claude Kern (UC, Bas Rhin) sur les indemnités des élus

27
février
2020
Négociations du prochain budget : ça coince à Bruxelles !

Négociations du prochain budget : ça coince à Bruxelles !

Europe

Alors que se tenaient la semaine dernière deux jours de négociations autour du prochain budget européen, les Etats membres de l’Union européenne ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un montant global… tandis que les négociations patinent aussi sur les fonds liés à l’agriculture ou à la cohésion. Le Parlement européen, qui aura …

Alors que se tenaient la semaine dernière deux jours de négociations autour du prochain budget européen, les Etats membres de l’Union européenne ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un montant global… tandis que les négociations patinent aussi sur les fonds liés à l’agriculture ou à la cohésion. Le Parlement européen, qui aura le dernier mot, refuse de céder aux Etats membres.

Comme à l’accoutumée en pareilles circonstances, les négociations autour du prochain budget multiannuel de l’Union européenne se sont avérées tendues… et aucun accord n’est intervenu après ce premier cycle de deux jours de négociations, sans interruption.

Autriche, Pays-Bas, Danemark, Suède refusent catégoriquement tout dépassement du seuil de 1% du Revenu national Brut européen. En face, les autres Etats membres qui promeuvent une politique de la PAC ou de la cohésion plus ambitieuses rétorquent que rien ne pourra être fait sur ces sujets sans concevoir une augmentation de ce seuil. Le blocage est total, d’autant que l’Union souhaite voir financer de nouvelles priorités dans les domaines de la sécurité ou du numérique notamment. Par ailleurs, le Brexit engendre un « déficit » de 12 Milliards d’euros, qu’il faudra trouver par de nouvelles ressources, ou la réduction des engagements existants.

Le Président de la République française l’a rappelé à cette occasion « la PAC ne peut pas payer pour le Brexit »… alors que la proposition de Monsieur Charles Michel, nouveau Président du Conseil européen prévoit une diminution de 13% de moins que dans le budget précédent, et 5 Milliards d’euros de moins que la précédente proposition finlandaise. Pour Angela Merkel « les divergences sont trop marquées pour qu’un accord soit trouvé ».

Autre question qui tend les débats, celle des rabais dont bénéficient certains Etats membres. Ils permettent aux contributeurs nets au budget européen de bénéficier de ristournes, par le biais de calculs complexes. 19 Etats membres pensent qu’il est temps d’y mettre fin, alors que ceux qui en bénéficient s’accrochent à leurs avantages.

Pendant ce temps-là, le Parlement européen, dont l’avis conforme est nécessaire à la validation de l’accord (c’est-à-dire qu’il dispose de facto d’un droit de veto) rappelle par la voix deson Président qu’il rejettera tout accord qui ne donnerait pas à l’UE les moyens de relever les défis auxquels elle est confrontée. Le Parlement défend ainsi un budget à 1,3% du RNB, alors que la Commission avait proposé un budget à 1,069%.

 

27
février
2020
Pour la Commission des Finances du Sénat, l’Etat doit assurer une « présence équilibrée et stable de ses services »

Pour la Commission des Finances du Sénat, l’Etat doit assurer une « présence équilibrée et stable de ses services »

Finances et fiscalité locales, Réforme territoriale et gouvernance locale, Services publics, Attractivité et aménagement du territoire

La mission de contrôle budgétaire portant sur l’implantation des services de l’Etat sur les territoires, présentée en début de semaine à la Commission des Finances du Sénat, a rendu ses conclusions. Elle évoque un « affaiblissement considérable de l’Etat qu’assument par suite les collectivités territoriales et les usagers » et reprend pour partie des propositions …

La mission de contrôle budgétaire portant sur l’implantation des services de l’Etat sur les territoires, présentée en début de semaine à la Commission des Finances du Sénat, a rendu ses conclusions. Elle évoque un « affaiblissement considérable de l’Etat qu’assument par suite les collectivités territoriales et les usagers » et reprend pour partie des propositions anciennes de l'APVF. 

Dans un rapport de la mission de contrôle budgétaire, la Commission des Finances du Sénat dégage notamment la nécessité de préserver des services publics au contact de tous les usagers, ainsi qu’une garantie de mise en œuvre des politiques publiques dans tous les territoires. Il en va de la nécessité de lutter contre les fractures territoriales et sociales, afin d’anticiper les grandes transitions, au premier rang desquelles la digitalisation ou le vieillissement des populations.

Derrière la volonté affichée de réduire la dépense publique, tirer les conséquences de la décentralisation, ou moderniser l’action publique, il convient de s’assurer d’un juste déploiement des services les plus au contact des usagers dans les territoires. Le rapport s’inquiète de l’« affaiblissement considérable de l’Etat qu’assument par suite les collectivités territoriales et les usagers ». Le risque est celui de l’aggravation d’un sentiment d’abandon de pans entiers de la population, notamment ceux vivant et travaillant dans les petites villes.

La mission sénatoriale s’empare ainsi de certaines revendications anciennes de l’APVF comme la régulation de l’installation des professionnels de santé libéraux, l’accompagnement des usagers et des aidants dans la dématérialisation des services administratifs, l’accompagnement financier des collectivités territoriales pour l’obtention des labels « Maison France Service », la nécessité d’un bilan chiffré « précis et localisé de l’effet des restructurations des établissements publics hospitaliers sur leurs résultats financiers », consacrer la territorialisation des services de l’ANCT à travers un rôle clair des préfets et sous-préfets dans le dispositif, ou encore un moratoire sur la fermeture des trésoreries, entre autres.

27
février
2020
La Cour des comptes s'inquiète de la gestion des finances publiques par l'Etat

La Cour des comptes s'inquiète de la gestion des finances publiques par l'Etat

Finances et fiscalité locales

Malgré la stabilisation de l’évolution des dépenses publiques de l’Etat à 1,7 % en 2019, le rapport public annuel de la Cour des comptes établit le constat d’un redressement des finances publiques quasiment à l’arrêt en 2019 et s’inquiète pour 2020. Elle pointe du doigt la hausse du déficit public de 0,6  point par rapport …

Malgré la stabilisation de l'évolution des dépenses publiques de l'Etat à 1,7 % en 2019, le rapport public annuel de la Cour des comptes établit le constat d'un redressement des finances publiques quasiment à l'arrêt en 2019 et s'inquiète pour 2020.

Elle pointe du doigt la hausse du déficit public de 0,6  point par rapport à 2018 en raison de la transformation du crédit d'impôt compétitivité et emploi (CICE) en allègement des cotisations sociales et des mesures en faveur du pouvoir d'achat prises par le Gouvernement. Elle souligne  également que si le déficit structurel se réduit faiblement en 2019, de 0,1 point pour s'établir à 2,2% du PIB, celui-ci ne marquerait aucune amélioration en 2020.

En outre, elle indique que la baisse des prélèvements obligatoires, qui se chiffre à 10 milliards d'euros, « pèse sensiblement sur le redressement des comptes ». La Cour vise précisément la baisse de 5 milliards d'euros de l'impôt sur le revenu, de la dernière tranche de suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages et de la poursuite de la baisse du taux de l'impôt sur les sociétés.

S'agissant des dépenses publiques, leur évolution est stabilisée à 1,7% en valeur, comme en 2018. Mais, pour la Cour, cela n'est du qu'à un environnement de taux toujours très favorable, permettant à l'Etat de réduire de 2 milliards d'euros la charge de la dette et de 100 millions d'euros du prélèvement sur recettes de l'Union européenne.

Le Gouvernement va donc devoir s'atteler à présenter un nouveau projet de loi de programmation, vraisemblablement au printemps 2020. Ces résultats laissent présager de nouvelles mesures de redressement qui pourraient être répercutées en partie sur les collectivités territoriales.

Téléchargez le rapport de la Cour des comptes en cliquant ici.

27
février
2020
"Cantines à 1€" : la délégation interministérielle à la lutte contre la pauvreté dresse un premier bilan

"Cantines à 1€" : la délégation interministérielle à la lutte contre la pauvreté dresse un premier bilan

Services publics

Dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté, le gouvernement avait lancé l’année dernière un dispositif incitatif pour accompagner les communes qui le souhaitaient dans la mise en œuvre d’une tarification sociale de la restauration scolaire (« cantine à 1€ »). Ce dispositif concerne les communes éligibles à la fraction cible de la …

Dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté, le gouvernement avait lancé l'année dernière un dispositif incitatif pour accompagner les communes qui le souhaitaient dans la mise en œuvre d’une tarification sociale de la restauration scolaire (« cantine à 1€ »). Ce dispositif concerne les communes éligibles à la fraction cible de la dotation de solidarité rurale (DSR), c’est-à-dire certaines communes de moins de 10 000 habitants. Sur les 10 000 communes éligibles au dispositif, 1 028 petites villes peuvent y prétendre.

La délégation interministérielle à la lutte contre la pauvreté a dressé un premier bilan. Seuls 8 000 élèves de 150 communes rurales ont eu accès à un déjeuner à 1€ en 2019.

Il faut dire que de nombreuses communes avaient déjà mis en place une tarification sociale de la restauration scolaire depuis plusieurs années. Par ailleurs, cette aide gouvernementale sous forme de dotation ne couvre pas la totalité du coût réel des repas dans le cadre d’une tarification sociale, elle ne prend pas non plus en compte les éventuels effets d’aubaine et leurs conséquences en terme d’investissements.

L'autre mesure phare de ce plan était l'expérimentation de petits déjeuners gratuits pour les élèves des territoires les plus défavorisés. Le bilan est encourageant. En 2019, 110 000 élèves ont pu bénéficier de petits déjeuners gratuits, soit 10 000 de plus que l'objectif initial.

25
février
2020

Questionnaire coopération décentralisée



20
février
2020
Nouvel Appel à projet: 15 M€ pour le "Pass numérique"

Nouvel Appel à projet: 15 M€ pour le "Pass numérique"

Ville intelligente et durable

La Mission Société Numérique lance un nouvel appel à projets visant à soutenir le déploiement de pass numériques par les collectivités territoriales et leurs groupements. Cela fait suite à une volonté du Gouvernement et du Secrétaire d’Etat au Numérique de permettre à chacun de bénéficier des opportunités du numérique. Concrètement, l’Etat s’engage à financer à …

La Mission Société Numérique lance un nouvel appel à projets visant à soutenir le déploiement de pass numériques par les collectivités territoriales et leurs groupements. Cela fait suite à une volonté du Gouvernement et du Secrétaire d'Etat au Numérique de permettre à chacun de bénéficier des opportunités du numérique.

Concrètement, l'Etat s'engage à financer à hauteur de 50% les projets de collectivités (dans la limite d'une prise en charge totale de 3 Millions d'euros). Les bénéficiaires de ces pass numériques doivent être au moins pour moitié des personnes éloignées de l'emploi. La date de clôture des dépôts de candidatures: 15 mai 2020.

NB: L'Appel à projets est également ouvert aux groupements de communes.

Pour en savoir plus, cliquez ici

Le Guide pratique est téléchargeable ici

 

20
février
2020
Les discussions autour de la prochaine Conférence sur l’avenir de l’Europe patinent

Les discussions autour de la prochaine Conférence sur l’avenir de l’Europe patinent

Europe, Questions de société

Alors que le Parlement européen et la Commission ont d’ores et déjà fait parvenir leurs contributions au sujet de la prochaine Conférence sur l’avenir de l’Union européenne, tout le monde attend le Conseil, qui se crispe au sujet de la répartition des postes à responsabilités. Au-delà de la symbolique, c’est la question du sens de …

Alors que le Parlement européen et la Commission ont d’ores et déjà fait parvenir leurs contributions au sujet de la prochaine Conférence sur l’avenir de l’Union européenne, tout le monde attend le Conseil, qui se crispe au sujet de la répartition des postes à responsabilités. Au-delà de la symbolique, c’est la question du sens de l’Union et des réponses à apporter à son « déficit démocratique ». Pourtant, pour certains Etats, l’essentiel semble être ailleurs…

La Conférence sur l’avenir de l’Europe se veut être un moment fort de la participation citoyenne au niveau européen, alors que les institutions européennes se fixent deux ans à compter du 9 mai prochain, pour proposer des solutions afin que l’Union « fonctionne mieux ». L’objectif était de répondre à l’enjeu de l’appropriation par les citoyens européens des processus de décisions au niveau européen, et notamment de nomination de certains postes clés comme celui de la Présidence de la Commission européenne, à travers le processus dit du « spitzenkandidat ». En clair, faire en sorte que le parti européen arrivé en tête aux élections européennes puisse désigner – et nommer – le prochain Président de la Commission européenne. L’idée était également de plancher sur une vieille idée, celle de listes transnationales pan-européennes, entre autres.

Mais depuis plusieurs semaines, la contribution des Etats Membres, préalable au début des discussions, se fait attendre. En cause, d’abord, les différences d’interprétations entre Etats membres entre ceux réticents à cette approche communautaire des processus de décisions, et ceux qui verraient d’un bon œil cet exercice. Ensuite, des distensions apparaissent entre les tenants de la démocratie délibératives et les autres.

Mais selon plusieurs sources, les raisons du retard du Conseil sont à chercher ailleurs : le Conseil, représentant les Etats Membres, souhaiterait que cette conférence soit présidée par quelqu’un qui « a une expérience au Conseil ». Rappelons toutefois que le principe du Spitzenkandidat aurait du voir la présidence de la Commission revenir au Président du Parti Populaire européen (droite) ; avant que les Etats ne fassent pression pour imposer Ursula von der Leyen à la tête de l’exécutif européen.

Alors que le Parlement européen s’était déjà écharpé sur la question de la présidence, la solution retenue d’un « Conseil d’administration de coordination » regroupant les trois principaux groupes politiques du PE, un représentant du Conseil et un de la Commission… n’est pas garantie de faire consensus… et il se peut que les tractations sur ce point ralentissent davantage les débats de fond.