14
mars
2018

DETR 2018 : lancement des appels à projet et opérations prioritaires

Finances et fiscalité locales

Le montant de la DETR s'élève à 1,046 milliard d'euros en 2018, soit une augmentation de 50 millions d'euros par rapport à 2017. Cette augmentation résulte en partie de l’intégration dans l’enveloppe des crédits dédiés auparavant à la réserve parlementaire et à la réserve ministérielle. En parallèle, la dotation de soutien à l'investissement local a été pérennisée et son montant porté à 615 millions d'euros en 2018. Une instruction du 9 mars 2018 invite les préfets de départements à lancer dès à présent les appels à projets.

Les opérations prioritaires :

1. Soutien aux espaces mutualisés de services au public et à la revitalisation des centres-bourgs.

Afin de tenir compte des problématiques particulières des centre-bourgs, une attention particulière aux demandes de subventions d'investissement dont l'objet est la création ou l'extension de services au public en milieu rural.

Dans ce cadre, la DETR pourra soutenir la création et les premières années de fonctionnement des Maisons de services au public (MSAP), qui visent à faciliter les démarches des usagers et à améliorer la proximité des services publics

Les structures d'exercice coordonné de soin, dont les maisons de santé pluriprofessionnelles, sont également éligibles. La DETR pourra financer les dépenses de fonctionnement de ces sites, lorsqu' 'ils sont créés et portés par des communes ou des intercommunalités éligibles, pour un montant maximum de 15 000 € par site et par an.

2. Soutien aux communes nouvelles

Les communes nouvelles sont éligibles de droit à la DETR pendant les trois ans à compter de leur création si l'une de leurs communes constitutives y était éligible l'année précédant leur création. Afin de soutenir la mise en œuvre des mutualisations permises par la création de ces communes nouvelles, leurs demandes de subvention doivent être traitées en priorité.

3. Rénovation thermique et transition énergétique

La rénovation thermique est constituée par l'ensemble des travaux réalisés sur des bâtiments publics visant à diminuer leur consommation énergétique : isolation des bâtiments communaux, anciens ou de constructions nouvelles, travaux visant à renforcer l'autonomie énergétique des bâtiments publics, notamment grâce aux énergies renouvelables (pompes à chaleur, solaire thermique ou photovoltaïque, géothermie, biomasse, petit éolien).

4. Autres opérations :

Des subventions peuvent également être attribuées aux collectivités locales dans le cadre de la DETR pour financer les travaux de mise en accessibilité de tous les établissements recevant du public, ou des opérations visant au financement des implantations de la gendarmerie en milieu rural ; au financement d’installation d'espaces numériques destinés à l'accomplissement des démarches administratives ; ou encore au financement de travaux d'aménagement des salles de classe de CP ou CE 1 pour favoriser le dédoublement des classes (situées en REP+ et en REP).

Pour plus d’informations (conditions d’éligibilité, composition de la commission d'élus, évolution du fonctionnement de la commission et des modalités de suivi), téléchargez l’instruction.

14
mars
2018

Anticorruption : lancement d’une enquête sur la prévention de la corruption dans le secteur public local

Finances et fiscalité locales

L’agence française anticorruption (AFA) réalise une enquête sur la prévention de la corruption dans le service public local par l’envoi d’un questionnaire. Il est adressé aux régions, départements, communes, à leurs établissements (EPCI notamment) et aux organismes associés.

L’AFA réalise une enquête sur la prévention de la corruption dans le service public local par l’envoi d’un questionnaire. Il est adressé aux régions, départements, communes, à leurs établissements (EPCI notamment) et aux organismes associés.

Vos réponses permettront d’identifier les particularités de la gestion publique locale et d’adapter les missions de conseil et de sensibilisation de l’AFA au bénéficie des acteurs locaux.

Les réponses, qui sont anonymes, ne seront pas utilisées à des fins de contrôle, d’évaluation ou de classement.

Répondre à ce questionnaire vous prendra entre 5 à 8 minutes au plus ! Même si vous pensez que l’anticorruption ne vous concerne pas directement, votre avis intéresse l’AFA.

L’APVF et l’AFA vous remercient pour votre intérêt et votre participation à cette enquête. 

Courrier adressé le 16 février par Monsieur Charles Duchaine, Directeur de l’AFA à Monsieur Olivier Dussopt 

Lien vers l'enquête : https://www.galileo.finances.gouv.fr/index.php/212617?lang=fr

14
mars
2018

Enquête flash : contractualisation financière, votre avis compte !

Finances et fiscalité locales

Plusieurs petites villes ont indiqué qu'elles souhaitaient entrer dans une démarche de contractualisation avec l'Etat. Pour avoir un ordre d'idées du nombre de petites villes intéressées, comprendre les choix des uns et des autres, pour accompagner et protéger juridiquement les petites villes, l'APVF a lancé son enquête flash.

Tout d'abord merci aux nombreuses petites villes ayant répondu au questionnaire, les réponses données sont très enrichissantes. 

Le sondage est encore ouvert, alors n'hésitez pas ! 

 

Pour rappel, les contrats d’objectifs sont « obligatoires » pour l’ensemble des régions et des départements, les collectivités territoriales à statut particulier (dont la Guyane et la Martinique), ainsi que pour les communes et EPCI à fiscalité propre (exclusion, donc, des syndicats mixtes) dont les dépenses réelles de fonctionnement (DRF) constatées dans le compte de gestion du budget principal au titre de l'année 2016 sont supérieures à 60 millions d'euros.

Conformément à leur liberté contractuelle, toutes les autres collectivités ont la faculté de contracter avec l’Etat. Le choix de contracter ou non, doit être éclairé. C'est pourquoi, une enquête s'impose à ce stade. 

 

Pour répondre à l'enquête flash de l'APVF, il suffit de cliquer sur le lien suivant : 

https://fr.surveymonkey.com/r/YS3BYLD 

Les résultats seront traités et publiés rapidement. 

 

Toute l'équipe de l'APVF vous remercie ! 

14
mars
2018

Transferts de compétences : les montants des compensations financières pour 2018 précisés

Finances et fiscalité locales

Les montants des compensations financières des transferts de compétences retenus par la loi de finances initiale (LFI) pour 2018 ont été précisés dans une instruction DGCL du 18 janvier 2018.

L’instruction du 18 janvier et ses annexes retracent les mesures inscrites en loi de finances initiale (LFI) pour 2018 en matière de transferts de compétences. Elle présente les différents vecteurs de compensation financière ainsi que les montants de compensation financière, expliqués et commentés, que recevront à compter de 2018 les départements, les régions, certaines communes et groupements de collectivités territoriales au titre notamment de chaque compétence transférée entre 2005 et 2018 sur le fondement de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales (LRL), de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, de la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) et de la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).

Téléchargez la note d'explication du 18 janvier 2018

14
mars
2018

[SAVE THE DATE] Les 7 et 8 juin à Decazeville (Aveyron) : Reconversion des villes en déclin, quelles solutions ?

Formations / Rencontres

Une rencontre exceptionnelle est organisée sur le thème suivant : "Baisse d'emploi, baisse de population, comment y remédier ?". Réservez vos dates !

Decazeville, ville industrielle de l’Aveyron, née au XIX siècle initie une démarche volontariste pour remédier aux pertes d’emplois et de population. 

L’idée est venue a ses élus de rassembler les territoires qui ont la même problématique afin d’échanger et de faire naitre ensemble des dynamiques de développement.

Ce colloque fixé le  7 juin 2018 après-midi et 8 juin en matinée sera la première d’une réflexion qui sera renouvelé chaque deux ans.

Inscription ouverte à compter du 03 avril 2018

Contact : adjoint2@decazeville.fr       Mobile : 06.77.20.08.42

14
mars
2018

Jurisprudence SMACL : Un maire peut-il interdire par arrêté le stationnement des véhicules pour assurer la protection d’un espace boisé y compris pour les propriétaires de parcelles dans la zone concernée ?

Attractivité et aménagement du territoire

Retrouvez cette jurisprudence et d’autres textes réglementaires sur www.observatoire-collectivites.org.

Oui dès lors que l’atteinte ainsi portée au droit de propriété est proportionnée au but de préserver les espaces naturels situés sur le territoire de la commune, l’arrêté municipal préservant la possibilité aux propriétaires de se rendre en véhicule sur leurs parcelles pour y charger ou décharger des matériaux. C’est à bon droit que le juge de proximité a rejeté l’exception d’illégalité de l’arrêté municipal soulevée par un contrevenant dès lors que :

  • l’arrêté municipal litigieux expose clairement les objectifs d’intérêt général poursuivis, à savoir la protection des espaces naturels classés en zones espaces boisés par le plan local d’urbanisme (PLU) de la commune, la protection des espaces littoraux et celle des massifs forestiers contre les incendies en interdisant la circulation et le stationnement des véhicules à moteur dans des zones précisément délimitées ;
  • des parkings aménagés sont situés à proximité des parcelles concernées par ces interdictions de stationner ;
  • les propriétaires ont la possibilité de se rendre en véhicule sur leur parcelle pour y charger ou décharger des matériaux ou des objets avant de garer le véhicule sur un emplacement autorisé ;
  • l’arrêté prévoit la possibilité d’obtenir des autorisations temporaires de stationnement par l’autorité municipale

Cour de cassation, chambre criminelle, 11 juillet 2017, N° 16-85738

14
mars
2018

Indemnités des élus : l’APVF avance des propositions concrètes devant le Sénat

Droits et devoirs des élus

Reçue hier par la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat dans le cadre d’une table ronde consacrée au régime indemnitaire des élus locaux », l’APVF, représentée par Me Philippe Bluteau, Avocat au Barreau de Paris, Conseiller juridique et Matthieu Vasseur, Conseiller technique a avancé des propositions qui ont suscité l’intérêt des sénateurs présents.

Plusieurs enjeux ont été identifiés par les sénateurs de la délégation concernant la modernisation des conditions d’exercice des mandats locaux. A partir d’une enquête menée auprès de 17.000 élus, les sénateurs sont en effet arrivés à la conclusion que le régime indemnitaire devrait être revalorisé et gagner en lisibilité. La réflexion de l’APVF sur les conditions d’exercice des mandats locaux a pratiquement 20 ans et a fait l’objet de plusieurs livres blancs, c’est pourquoi, elle est un interlocuteur pleinement légitime sur le sujet du régime indemnitaires des élus locaux et a pu avancer plusieurs pistes de réflexions dans le débat. Par la voix de Me Bluteau, l’APVF a rappelé son opposition au « mythe » de la gratuité qui encadre théoriquement les fonctions d’élus. En effet, l’investissement exigé par les responsabilités locales, ainsi que le souci de cohérence entre les dispositions législatives doivent amener le législateur à « toiletter » le Code général des collectivités territoriales et à en finir avec le principe de gratuité.

L’APVF, constatant elle aussi l’illisibilité du système actuel présidant à l’indemnisation des fonctions d’élu local, qui donne lieu à des contentieux, a plaidé pour un nouveau système dont le corolaire serait une augmentation globale du niveau d’indemnisation. Très concrètement, l’APVF a plaidé pour l’alignement des indemnités de fonction de maire sur le salaire du Directeur général des services (DGS) de la strate à laquelle appartient la commune. Cela se justifie pleinement aux regards du niveau de responsabilité assumé en tandem par l’élu et son DGS. L’indemnité de fonction serait calculée en fonction du salaire brut correspondant à l'indice terminal de la grille indiciaire du DGS de la strate de la commune en question. L’évolution vers un tel système donnerait des résultats substantiels pour les petites villes, mineurs pour les autres niveaux de communes, nuls pour les communes de plus de 100.000 habitants. A titre indicatif, une telle substitution conduirait aux évolutions suivantes : pour les maires des communes allant de 3.500 à 9.999 habitants, l’indemnité passerait à 3.172 euros contre 2.128 euros aujourd’hui ; à 3758 euros contre 2.515 aujourd’hui pour les communes entre 10.000 et 19.999 habitants ; à 3.865 euros contre 3.483 aujourd’hui pour communes entre 20.000 et 49.999 habitants.

S’agissant des indemnités de fonction des adjoints au maire, celles-ci pourraient être fixées à 33% de celle du maire, ce qui pourrait donner une augmentation substantielle de l’indemnisation dans les petites villes, neutre pour les autres niveaux de strates communales : pour les adjoints des communes comprises entre 3.500 et 9.999 habitants, l’indemnité passerait à 1.046 euros – contre 851 euros en l’état ; à 1.240 euros contre 1.064 euros pour les adjoints des communes comprises entre 10.000 et 19.999 habitants.

Ce scénario n’a pas manqué de susciter un vif intérêt des sénateurs de la délégation aux collectivités territoriales. A voir dans les prochains mois ce qu’il en adviendra. A noter, enfin, que l’APVF a également pointé du doigt la hausse des prélèvements fiscaux et sociaux pesant sur les indemnités des élus locaux.

14
mars
2018

[SAVE THE DATE] 29 mars à Cassis : La propreté et le geste propre : un enjeu pour les petites villes

Formations / Rencontres

L'APVF organise le 29 mars prochain à Cassis les Rencontres territoriales des petites villes du Sud Est intitulées : Tri sélectif, recyclage et propreté dans la ville : Comment progresser ?

Les Rencontres territoriales des petites villes du Sud Est

Région Provence Alpes Cotes d’Azur

Jeudi 29 mars 2018 à Cassis (Bouches du Rhône)

 

La propreté et le geste propre : un enjeu pour les petites villes

Tri sélectif, recyclage et propreté dans la ville : Comment progresser ?

 

Organisée par l’Association des petites villes de France en partenariat avec Citéo et Gestes propres

 

 

10h :    Accueil par Danielle Millon, Maire de Cassis, Vice-présidente de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Vice-Présidente du Conseil Départemental des Bouches du Rhône.  

André Robert, Délégué général de l’APVF

10h30 : Le tri : le geste éco-citoyen préféré des français : comment l’optimiser ?

  • Christine Leuthy Molina, Directrice régionale PACA de Citéo
  • Gisèle Perot-Ravez, 2ème Adjointe au Maire de Saint-Rémy-de-Provence chargée de l’Environnement
  • Nicole Bouillot, Conseillère Municipale et Territoriale, en charge des questions de propreté et de tri sélectif à la mairie de Plan de Cuques

--> Echanges avec la salle

11h30 : Dépôts sauvages, encombrants, déjections canines… Quelles solutions préventives mettre en œuvre pour davantage de propreté dans la ville ? 

  • Carole Carpentier, Déléguée générale de Gestes Propres : la prévention des déchets sauvages par l’éducation du consommateur citoyen
  • Ferdinand Bernhard, Maire de Sanary-sur-Mer, Président de la Communauté d'Agglomération Sud Sainte-Baume, Conseiller Départemental du Var
  • Dominique Teixier, Maire de Saint Martin de Crau, Vice-Président de la Communauté d'Agglomération Arles Crau Camargue Montagnette

--> Echanges avec la salle

12h30 : Cocktail déjeunatoire offert par Citéo

14
mars
2018

[SAVE THE DATE] 4 avril - Tribunes libres et droits d’expression de l’opposition : quelles contraintes et quelles limites ?

Formations / Rencontres

Assurée par Me Philippe Bluteau, cette formation vise à sensibiliser les élus locaux aux conditions légales d’expression des conseillers d’opposition dans les supports municipaux et à gérer les demandes de l'opposition sans risque de condamnation.

Inscription à retourner :
- par courrier : APVF - 42, boulevard Raspail - 75007 Paris
- par e-mail : npicard@apvf.asso.fr
- par fax : 01 45 48 02 56

14
mars
2018

Accès aux soins : l’APVF auditionnée par la mission gouvernementale

Services publics

Le jeudi 8 mars, l’APVF a été auditionnée par les Délégués à l’accès aux soins, missionnés par la Ministre de la Santé pour rencontrer l’ensemble des acteurs concernés et proposer d’éventuelles adaptations à la mise en œuvre du plan gouvernemental d’accès aux soins annoncé en octobre dernier. A cette occasion, l’APVF a rappelé sa volonté de briser le tabou de la régulation de l’installation des médecins et a plaidé pour la création de « Territoires prioritaires de santé ».

Le jeudi 8 mars, l’APVF, représentée par Nicolas Soret, Président de la Communauté de Communes du Jovinien et membre du Bureau de l’association, a été auditionnée à l’Assemblée nationale par les Délégués à l’accès aux soins.

Ces trois délégués nommés par Agnès Buzyn, Ministre de la Santé (Sophie Augros, médecin, Elisabeth Doineau, sénatrice et Thomas Mesnier, député) ont pour mission de rencontrer l’ensemble des acteurs concernés, de faire remonter les bonnes pratiques locales et d’émettre des propositions sur « l’adaptation éventuelle » du plan gouvernemental pour l’accès aux soins annoncé en octobre dernier par le Premier ministre. Les délégués doivent rendre leurs conclusions à la Ministre de la Santé d’ici la fin de l’année.

Lors de cette audition, l’APVF a plaidé pour que le Gouvernement reconnaisse la lutte contre la désertification médicale comme une priorité nationale. A ce titre, elle a demandé le remplacement des actuelles « zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l’accès aux soins » par des « Territoires prioritaires de santé ». Au-delà de la dimension symbolique, qui placerait ces territoires au même rang de priorité que les « quartiers prioritaires » de la politique de la ville, une telle approche permettrait une meilleure identification des enjeux transversaux de l’accès aux soins (lié aux questions de mobilité, de cadre de vie, d’attractivité économique, etc.) et faciliterait ainsi la mobilisation de nouveaux financements, y compris de la part de l’Etat.

Nicolas Soret a rappelé que l’APVF souhaite une réflexion « sans tabou » sur la régulation de l’installation des médecins, qui paraît être le seul remède face à la multiplication de mesures incitatives coûteuses et parfois peu efficaces qui provoquent par ailleurs une forme de concurrence entre collectivités pour l’installation des médecins. Nicolas Soret a ainsi exprimé son soutien pour la proposition de loi portée par le député socialiste Guillaume Garot (rejetée par l’Assemblée nationale le 18 janvier dernier) qui prévoit que dans des zones définies par les ARS, en concertation avec les syndicats médicaux dans lesquelles existe un fort excédent en matière d’offre de soins, un nouveau médecin libéral ne pourrait s’installer en étant conventionné à l’assurance maladie que lorsqu’un médecin libéral de la même zone cesse son activité.

Par ailleurs, Nicolas Soret a partagé le constat de nombreux maires de petites villes concernant le faible niveau de dialogue avec les ARS. Les élus constantent en effet que l'absence de dialogue conduit à une forme de brutalité dans la préparation et l’annonce de certaines décisions. Nicolas Soret a pu citer quelques exemples concrets, tel que le projet de fermeture des urgences de nuit à l’hôpital de Tonnerre dans l’Yonne.